environnement biodiversité Nature St Médard en Jalles Le blog de naturjalles.over-blog.com - Association de défense de l'environnement sur St Médard en Jalles et ses communes limitrophes (Saint-Aubin de Médoc, Le Taillan-Médoc, Le Haillan, Mérignac, Saint-Jean d’Illac, Martignas sur Jalle, Le Temple, Salaunes)
Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de naturjalles.over-blog.com
  • : Association de défense de l'environnement sur St Médard en Jalles et ses communes limitrophes (Saint-Aubin de Médoc, Le Taillan-Médoc, Le Haillan, Mérignac, Saint-Jean d’Illac, Martignas sur Jalle, Le Temple, Salaunes)
  • Contact

Recherche

Liens

18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 18:10
25 et 26 janvier 2014 : Week-end national de comptage des oiseaux des jardins

http://www.oiseauxdesjardins.fr/

25 et 26 janvier 2014 : Week-end national de comptage des oiseaux des jardins

Pour la seconde année, la LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle organisent un week-end de comptage national des oiseaux de jardins en hiver les 25 et 26 janvier. Il s’agit du 3ème comptage de ce type depuis le lancement de l’Observatoire en 2012. Lors du comptage de janvier 2013, ce sont 2 949 jardins qui avaient participés. Nous espérons battre ce record cette année !

Cette opération s’inscrit dans le cadre de l’Observatoire des oiseaux des jardins. Elle consiste à recenser durant 1h tous les oiseaux aperçut dans un jardin. Le principe est simple : compter durant 1 h les oiseaux présents dans son jardin !

Comment faire ?

· Choisir un jour de comptage, à savoir samedi 25 ou dimanche 26 janvier 2014

· Trouver le lieu ! Vous possédez déjà un jardin inscrit dans l’Observatoire ? Vous pouvez alors effectuer le recensement dans ce jardin. Vous êtes en déplacement, en vacances ou ailleurs ? Vous pouvez alors inscrire un autre jardin, qu’il s’agisse d’un jardin privé, d’un parc public, de votre lieu de travail…. Vous avez envie de vous investir encore plus dans cette opération ? Il vous est possible de réaliser plusieurs comptages dans plusieurs jardins au cours du week-end !

· Observer et noter durant 1h tous les oiseaux qui visitent votre jardin. Le créneau horaire d’observation est libre, à vous de le choisir. Il faut tout de même garder à l’esprit que le matin reste le moment le plus propice à l’observation.

· Faire nous parvenir vos observations via la rubrique « Participer-Oiseaux des jardins-Transmettre les observations de mon jardin ». Si vous n’avez pas encore créé de jardin, c’est l’occasion de le faire (même si vous n’y saisirez des données qu’à l’occasion de ce week-end). Attention : si vous avez déjà participé à un précédent comptage, vous êtes déjà inscrits. Si vous avez perdu vos identifiants, ne créés pas un nouveau compte. Contactez un administrateur du site qui vous aidera ou allez directement dans l’onglet : « J’ai perdu mon mot de passe » sur la page d’accueil du site, un nouveau mot de passe vous sera envoyé !

· Pour vous aider, une fiche de comptage est téléchargeable ici : Fiche d’aide au comptage.

Au-delà de l’émerveillement que l’observation de ces oiseaux peut procurer à chacun et de la participation à la protection de la nature de proximité, ces recensements, s’ils sont menés sur le long terme, permettent de collecter des informations de valeur. Une fois analysées par les scientifiques du Muséum, ces données apporteront des renseignements sur l’impact de certaines pratiques humaines ou de changements plus globaux sur les populations d’oiseaux qui visitent les jardins.

Quelques précisions :

Afin d’éviter de compter 2 fois le même oiseau, il est important de ne noter que le nombre maximal d’oiseaux d’une même espèce vu en même temps ! Par exemple, si vous comptez 4 moineaux, puis 2, puis 3, ne retenez que 4 moineaux. De même, il est important de ne noter que les oiseaux posés dans le lieu d’observation et non ceux qui ne font que le survoler.

Un problème d’identification ?Pas de panique ! Prenez une photo de l’individu en question et envoyez là à l’adresse de l’Observatoire (oiseauxdesjardins@lpo.fr) avant le 28 février 2014. Nous vous aiderons à l’identifier afin de pouvoir l’ajouter à la liste des espèces observées ce week-end !

Les 25 et 26 janvier, les oiseaux de jardins comptent sur vous !

Pour toutes précisions ou questions, contact : LPO / Marjorie Poitevin : oiseauxdesjardins@lpo.fr ou Tel : 05 46 82 12 34.

Partager cet article

Repost0
11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 21:24
La déforestation (dont les Landes) : causes et conséquences! Un hectare de forêt capture 25 à 28t de CO2

La déforestation: causes et conséquences sur

http://www.notre-planete.info/environnement/deforestation.php

Le rôle des forêts

Les forêts, sont des formations végétales indispensables à la vie sur Terre qui couvrent 31 % de la superficie terrestre mondiale. Ce sont des sources de nourriture, de refuge, de combustibles, de vêtements et médicaments pour de nombreuses populations. Ainsi, selon la FAO, 60 millions de peuples indigènes dépendent presque entièrement des forêts ; 300 millions de personnes vivent dans ou aux alentours des forêts et plus de 1,6 milliard de personnes dépendent à divers degrés des forêts pour vivre !

De plus, les forêts abritent de nombreux "points chauds" de biodiversité et jouent un rôle prépondérant dans la fixation du CO2 que nous émettons massivement et qui perturbe dangereusement notre climat : 40% du carbone terrestre est stocké dans la végétation et les sols des forêts.

Au final, les forêts apportent des services cruciaux pour la vie sur Terre. Or, la déforestation, qui existe depuis des dizaines de milliers d'années, est devenue massive.

La déforestation s'accélère

Il y a 4 siècles, 2/3 des terres étaient recouvertes de forêt, aujourd'hui, seulement un tiers.
D'après les conclusions d'une enquête mondiale par télédétection, la superficie totale des forêts du monde totalisait 3,69 milliards d'hectares en 2005, soit 30 pour cent de la superficie mondiale (FAO, 12/2011). Malheureusement, selon le World Resources Institute, 80% de la couverture forestière mondiale originelle à été abattue ou dégradée, essentiellement au cours des 30 dernières année
s.

De 1990 à 2000, plus de 14,2 millions d'hectares de forêts ont disparu avec des conséquences quasi irréversibles à notre échelle. Cette tendance s'est alourdie puisque de 2000 à 2012, 23 millions d'hectares de forêts ont été détruits.

Bien sûr, ces pertes sont en partie compensés par le reboisement. Malheureusement le déclin s'accélère et la reforestation ne peut compenser, dans un temps court, les pertes d'espèces qui vivaient dans les forêts défrichées. De plus, le reboisement volontaire masque trop souvent la plantation d'espèces qui ne sont pas adaptées à leur milieu ou qui ne favorisent pas une biodiversité riche (à cause d'une monoculture).

Les conséquences de la déforestation

  • La perte de biodiversité
  • L'aggravation des maladies

Contrairement aux idées reçues, les forêts réduisent les maladies infectieuses.

  • aggravation des catastophes naturelles, les forêts étant indispensables à la qualité des sols
  • diminution de la ressource en eau:

Les forêts, en filtrant et en retenant l'eau, protègent les bassins versants qui fournissent de l'eau douce aux rivières.

  • Le réchauffement climatique:

La déforestation contribue à 25% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, c'est le troisième poste émetteur après l'approvisionnement énergétique et l'industrie.

  • Puits et source de carbone
par les processus de photosynthèse, de respiration, de transpiration, de décomposition et de combustion qui entretiennent la circulation naturelle du carbone entre la forêt et l'atmosphère. Ce mode de fonctionnement dynamique des écosystèmes forestiers leur permet de recycler le carbone

...lire tout l'article

http://www.notre-planete.info/environnement/deforestation.php#consequences

  • Cartographie exceptionnelle de la déforestation dans le monde [vidéo]

La forêt landaise durement touchée

Et il n'y a pas qu'en Amazonie que la déforestation est flagrante. Si vous regardez d'un peu plus près la France, vous constaterez que la plus grande forêt artificielle d'Europe, les Landes, a été très marquée par la déforestation, mais aussi par le reboisement. En cause : les tempêtes de 1999 et la tempête Klaus qui a dévasté le massif forestier début 2009, abattant près de 60% des arbres.

(On peut y ajouter les centrales photovoltaïques au sol souvent prévues dans des espaces boisés ainsi la tempête Klaus en 2009 a fortement touché le massif landais, mais il n'empêche que depuis, c'est une folie d'installations de centrales PV au sol , oui au photovoltaïque à condition qu'il ne porte pas atteinte aux espaces naturels, c'est ainsi que Gabardan (Landes) a nécessité un déboisement de 300ha, Cestas 320 ha
D'ailleurs la Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (DRAAF) d'Aquitaine, indique que la totalité des projets en cours nécessite le déboisement ou défrichage de 10.000 ha de forêt...chiffres de 2011
Le développement du photovoltaïque au sol ne doit pas engendrer de concurrence dans l'usage des sols. Il ne doit pas entraîner de perte de terres agricoles et ne doit donner lieu à aucune destruction de for
êt.)

La France est 35e pour la déforestation sur 51!

voir sur:

http://www.notre-planete.info/actualites/actu_3889_carte-deforestation-monde.php

La déforestation (dont les Landes) : causes et conséquences! Un hectare de forêt capture 25 à 28t de CO2
La déforestation (dont les Landes) : causes et conséquences! Un hectare de forêt capture 25 à 28t de CO2

Partager cet article

Repost0
11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 17:29
Pauvres habitants de Ginko! Qui doivent affronter moustiques et ragondin "polluant"! Bordeaux : un ragondin pas assez écolo pour vivre à Ginko!

Un article du Sud ouest de ce jour nous apprend que la vie dans cet "écoquartier" n'est pas de tout repos! Les moustiques ont fait fuir certains habitants, d'autres se plaignent qu'un ragondin leur a presque sauté dessus! C'est bien la "haine de la Nature" (1) en marche "encouragé par ses conquêtes, l'homme moderne ...a perdu le sens de la vénération des forces extérieures et n'admet plus ce qui échappe à sa volonté.. la nature lui est petit à petit apparue gênante puis de plus en plus insupportable..." On peut donc continuer de la saigner à mort!

1 Christian Godin - La haine de la nature

Voici l'article: Publié le 11/01/2014 par Denis Lherm

Bordeaux : un ragondin pas assez écolo pour vivre à Ginko!

Le quartier se veut écolo mais la nature ne doit pas pour autant troubler la quiétude des habitants. Depuis quelques jours, un ragondin se croit chez lui à Ginko.

L'été dernier, les habitants de l'écoquartier de Ginko, à Bordeaux-Lac, avaient découvert que, lorsqu'on vit à côté d'un plan d'eau, il est courant d'avoir des moustiques. Plusieurs s'en étaient émus, certains allant jusqu'à réclamer un traitement assez peu écologique de l'eau des canaux qui traversent le quartier.

Depuis deux semaines, c'est un autre représentant du monde naturel qui trouble la quiétude de Ginko : un ragondin. On peut voir dans la présence de ce rongeur un signe de la réussite de l'écoquartier : bien que créés de toutes pièces, ses espaces naturels sont devenus de vrais biotopes. Au pied des immeubles, outre les moustiques, on voit régulièrement des canards sauvages, des hérons ou des poules d'eau. Mais un ragondin, c'est trop.

  • « On peut pas accepter ça »

« Ça a commencé il y a deux semaines, raconte Antoine Gimenez, responsable de l'association des locataires d'une résidence HLM de Ginko. Une habitante est venue me chercher parce qu'un ragondin lui avait sauté dessus alors qu'elle promenait son chien au bord du canal. Je ne sais pas s'il lui a vraiment sauté dessus ou simplement fait peur en s'enfuyant... Mais depuis, le ragondin est là tous les jours. On ne peut pas accepter ça, c'est dangereux, ça apporte des maladies, les enfants peuvent se faire agresser ! Et puis, un ragondin, c'est polluant. »

Construit pour les urbains en quête d'une nature souvent fantasmée, Ginko se retrouve au cœur d'une drôle de contradiction. Les ragondins ont colonisé depuis des décennies la plupart des plans d'eaux douce de la Gironde. Le meilleur moyen de les éviter est de vivre en ville.

Accoudé à la rambarde de son rez-de-chaussée donnant directement sur le canal central de Ginko, un habitant semble agacé : « Le ragondin a fait son nid ici, il bouffe tout : les roseaux et les poissons. Je me suis renseigné sur Internet, ça vient d'Amérique du Sud et cela peut peser jusqu'à 18 kilos ! C'est pas normal d'avoir ça ici. »

Pendant qu'il lâche ce commentaire, la bestiole nage tranquillement dans le plan d'eau, passe les terrasses en revue, monte sur la berge pour manger comme si elle était chez elle. « Vous savez, allez voir dans le lac (Bordeaux-Lac est à quelques mètres, de l'autre côté de la rue, NDLR), il y a des ragondins partout », dit un autre habitant du quartier.

Fallait-il construire un écoquartier si proche de la nature ? C'est la grande question posée à Bouygues, qui a construit Ginko. Déjà, plusieurs habitants estiment que des barrières devraient être posées autour du canal central. Ils ont peur que quelqu'un tombe dans l'eau. Or, à Ginko, les espaces verts ont justement été conçus pour que les habitants puissent jouir des plans d'eau librement, sans barrière.

L'écoquartier semble incompris. Antoine Gimenez affirme que plusieurs habitants ont déjà déménagé à cause des moustiques. Si les ragondins s'y mettent…

  • Logé, nourri

Le plus savoureux dans cette histoire, c'est que si le ragondin se trouve aussi bien à Ginko, c'est parce qu'un habitant du quartier le bichonne comme un animal domestique. La mairie de Bordeaux, qui s'occupe du canal au titre des espaces verts, confirme en effet que le locataire d'une résidence « les pieds dans l'eau » nourrit régulièrement l'animal avec des graines ou du pain.

Le rongeur aurait tort, dans ces conditions, de se fatiguer à chercher sa pitance dans la « nature naturelle ». Des voisins du locataire se sont plaints à Aquitanis, qui gère la résidence. Outre l'adoption du ragondin, ils lui reprochent de pratiquer la pêche à la ligne dans le canal. L'écoquartier le juge trop nature, en somme.

Première conséquence de ces récriminations : les jours du ragondin dans son nid de Ginko sont comptés. Le service d'hygiène de la mairie a contacté un piégeur professionnel. Objectif : virer l'intrus. Tenir à l'écart cette nature trop envahissante. Quitte à empoisonner la bestiole.

http://www.sudouest.fr/2014/01/11/un-ragondin-pas-assez-ecolo-pour-vivre-a-ginko-1425764-2780.php

Partager cet article

Repost0
10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 21:32
Ginko écoquartier? Ginko a été aménagé dans 30ha de zone naturelle classée ZNIEFF (et non une friche industrielle comme il est écrit partout), enfin la vérité par Pierre Hurmic

Enfin la "vérité" sur Ginko présenté comme l'exemple même d'écoquartier!

Ginko : éco peut-être mais quartier pas encore !

Publié le 12 septembre 2013 dans A la une Les élus bordelais Vos élus

Le nouveau quartier Ginko est « engagé dans la labellisation » au titre des écoquartiers au motif qu’il serait exemplaire en matière de développement durable.

Certes, s’il remplit ses promesses, le quartier Ginko devrait être en pointe en matière de sobriété énergétique et d’énergies renouvelables, mais il ne s’agit là que d’une des facettes du développement durable.

La préservation de la biodiversité naturelle constitue un autre enjeu capital, compte tenu de la disparition accélérée de la faune et de la flore sauvages aujourd’hui constatée (un oiseau sur huit, un mammifère sur quatre, un amphibien sur trois…menacés de disparition).

Or, le quartier Ginko est aménagé dans l’un des derniers espaces d’une certaine dimension à ne pas être urbanisés à Bordeaux qui aurait, justement, pu constituer un élément fort de la trame verte bordelaise.

Autant le terme d’écoquartier nous paraît adapté au réaménagement exemplaire de secteurs déjà urbanisés, autant il nous paraît illégitime pour une opération entraînant la destruction d’une zone naturelle de 30 ha aujourd’hui inventoriée en ZNIEFF, en raison de son intérêt écologique, floristique et faunistique.

Ce n’est pas la création de canaux artificiels peu propices à la vie aquatique et à l’avifaune qui compensera cette destruction, bien au contraire.

Par ailleurs, outre des logements, l’opération comprend la construction d’équipements publics, de locaux d’activités, de bureaux, et de rares commerces de proximité. Ce que nous approuvons globalement puisque le développement durable c’est aussi la mixité des fonctions qui permet aux habitants de disposer, près de chez eux, des services qui leur seront nécessaires au quotidien, voire d’un travail.

Mais Ginko, c’est aussi l’extension de 20 000 m2 du pôle commercial du Lac.

Comment peut-on qualifier d’écoquartier, une opération reposant sur l’agrandissement d’une des plus vastes zones commerciales de la périphérie bordelaise, parfaite illustration d’un modèle de développement totalement dépassé et par ailleurs contesté ?

La zone commerciale du Lac, conçue dans les années 70, est monofonctionnelle et constitue un aspirateur à voiture. Tout le contraire d’un écoquartier.

Au-delà, les grandes surfaces sont le symbole de l’hyperconsommation qui caractérise notre société et dont on sait qu’elle est responsable, entre autres, de la raréfaction des ressources naturelles.

L’exemple du quartier Ginko nous incite à la prudence face à la multiplication des labels écologiques. Dans les opérations ainsi labellisées, veillons à bien distinguer ce qui relève bien du développement durable, de ce qui relève de la simple publicité pour un programme immobilier.

En outre, un écoquartier va de toute façon au-delà d’un cadre de vie et de performances techniques des bâtiments. Cette notion se fonde aussi sur du lien social que les habitants initient ensemble et à leur manière et que cela ne saurait être imposé « d’en haut »…

TV7 a récemment réalisé un reportage sur le quartier Ginko et interviewé Pierre Hurmic (minute 11:04 et suivantes) : http://www.tv7.com/le-journal,ae99b7d08b5s

Partager cet article

Repost0
8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 17:55
C'est beau la nature! Pour nous convaincre, St Médard en Jalles publie un guide de gestion des espaces VERTS pour préserver et favoriser la biodiversité! Et pendant ce temps tombent les arbres!

Désormais notre cher Sud-Ouest en ligne n'est disponible qu'aux abonnés! Finis les commentaires rageurs...ou critiques!

Voici le dernier article paru le 7 janvier , un cadeau de notre ville pour la nouvelle année au cas où nous n'aurions pas encore constaté les efforts démesurés de notre commune en faveur de la préservation de notre patrimoine naturel!Cette annonce arrive à point!

-124 pages au naturel

GUIDE DE GESTION ÉCOLOGIQUE: Le document a réuni jardiniers municipaux, paysagistes et riverains soucieux de leur environnement.

Hervé pons

h.pons@sudouest.fr

Le travail s'est « résumé » en… 124 pages, certes largement illustrées. Tel se présente le Guide de gestion écologique des espaces verts, sous-titré « Jardinons la ville ensemble », présenté lors du dernier Conseil municipal de 2013 (1) par Christine Moebs, l'adjointe à l'environnement et à l'habitat.

Ce guide est l'aboutissement d'un travail au long court qui a mobilisé, durant une quinzaine de mois, une équipe de paysagistes, les agents des espaces verts de la ville et des habitants désireux de porter un regard affiné et constructif sur leur environnement.

Ainsi, plusieurs « ateliers participatifs » ont ouvert la voie à l'expérimentation de « la biodiversité en ville ». Cinq sites (le bois de Corbiac, le quartier Villagexpo, le stade Monceau/les bords de jalle, le « cœur de ville » et le cimetière de Piquès) ont montré, par leur diversité naturelle et par leurs fonctions, que tous les types d'environnement avaient droit à une attention particulière.

Les objectifs édictés dans le guide sont la « préservation de l'environnement et de la biodiversité ; la préservation de la santé des habitants et des jardiniers ; la valorisation du principe de nature en ville ».

Non aux produits chimiques

Concrètement, on va voir disparaître les produits chimiques au profit d'un désherbage manuel ou mécanique et des amendements naturels (composts, fumiers). Le broyage des feuilles sur place évitera les transports chers et polluants. Le guide préconise les paillages partout où cela est possible, associés à l'apport de nichoirs : les oiseaux et insectes tiennent, en toute logique, une part importante.

Ainsi, le jardin de la mairie deviendra un garde-manger pour les oiseaux. Le non-ramassage des feuilles mortes et des brindilles s'accompagnera de plantations de graminées et d'espèces à fruits qui feront le bonheur des petits chanteurs. Espérons que les chats ne feront pas du massif leur restaurant de quartier.

Cimetière plus vert

Si l'on prend le cas très particulier du cimetière de Piquès, les préconisations portent sur l'enherbement progressif des allées sablées et la plantation d'iris, sedum, frankenia, geranium et mussinii, entre les tombes. Ponctuellement, il est prévu la plantation d'arbres et d'arbustes.

Sur les bords de jalle et au stade Monceau, le guide prévoit l'arrêt de la tonte systématique et un traitement des espaces naturels en lien avec les cycles chrono biologiques. En clair, on bannira tout engin à moteur qui coupe ou qui souffle en période de reproduction des espèces animales et de germination ou fleurissement des plantes. Des allées et « alcôves » seront tracées dans les prairies pour permettre les circulations (piétonnes, évidemment !). Ce qui implique qu'il faudra éviter d'aller piétiner à côté. Partout on met en avant un fleurissement « durable » et le choix d'espèces locales peu consommatrices d'eau.

Les mots du débat

Le « verdissement » des trottoirs (expérience menée à Villagexpo) est apparu à plusieurs observateurs comme la solution la plus insolite.

Ainsi, le guide va plus loin que la valorisation de la biodiversité existante : il entend la développer.

Lors du débat municipal qui a suivi la présentation du guide, l'opposant de droite et du centre Jacques Mangon a estimé que le document relevait surtout « de la communication » dans la mesure où ces préconisations allaient « à l'encontre des pratiques de la Ville qui mettent à mal la bio diversité au profit d'une urbanisation non maîtrisée ».

Un avis évidemment non partagé par les membres de la majorité.

(1) Le 18 décembre 2013.

C'est beau la nature! Pour nous convaincre, St Médard en Jalles publie un guide de gestion des espaces VERTS pour préserver et favoriser la biodiversité! Et pendant ce temps tombent les arbres!
C'est beau la nature! Pour nous convaincre, St Médard en Jalles publie un guide de gestion des espaces VERTS pour préserver et favoriser la biodiversité! Et pendant ce temps tombent les arbres!
C'est beau la nature! Pour nous convaincre, St Médard en Jalles publie un guide de gestion des espaces VERTS pour préserver et favoriser la biodiversité! Et pendant ce temps tombent les arbres!
C'est beau la nature! Pour nous convaincre, St Médard en Jalles publie un guide de gestion des espaces VERTS pour préserver et favoriser la biodiversité! Et pendant ce temps tombent les arbres!
C'est beau la nature! Pour nous convaincre, St Médard en Jalles publie un guide de gestion des espaces VERTS pour préserver et favoriser la biodiversité! Et pendant ce temps tombent les arbres!
C'est beau la nature! Pour nous convaincre, St Médard en Jalles publie un guide de gestion des espaces VERTS pour préserver et favoriser la biodiversité! Et pendant ce temps tombent les arbres!
C'est beau la nature! Pour nous convaincre, St Médard en Jalles publie un guide de gestion des espaces VERTS pour préserver et favoriser la biodiversité! Et pendant ce temps tombent les arbres!
C'est beau la nature! Pour nous convaincre, St Médard en Jalles publie un guide de gestion des espaces VERTS pour préserver et favoriser la biodiversité! Et pendant ce temps tombent les arbres!

Partager cet article

Repost0
8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 16:18
L'Enquête publique concernant le SCOT se termine le mercredi 4 décembre heures ouverture mairie Ci-joint la participation de Naturjalles qui sera déposée mardi matin prochain! et lien sur le SYSDAU pour accéder aux différents rapports

Association : NATUR' JALLES ou

Naturjalles

St Médard en jalles le 29-11-13

Objet : Enquête publique portant sur le projet de Schéma de cohérence territoriale (SCOT) de l'aire métropolitaine bordelaise, en ce compris le Document d'Aménagement commercial (DAC)

Naturjalles s'est heurtée à la difficulté de lisibilité des schémas, cartes et légendes mis à la disposition du public sur le site du SYSDAU, ce qui facilitait guère la compréhension de cet énorme dossier !
Ce projet SCOT concerne un territoire de 93 communes pour une superficie de 167 000 ha et 870 000 habitants, ce projet annonce vouloir équilibrer le territoire de la CUB et les territoires hors CUB (depuis quelques années c'est le contraire qui s'est produit)
Naturjalles n'a pas retrouvé les éléments essentiels à la compréhension du territoire et de ses enjeux et surtout les éléments relatifs aux documents d'urbanisme locaux actuellement en vigueur, par exemple sur St Médard en Jalles ou les communes voisines et ce que l'approbation du SCOT risque d'impliquer pour elles, ces communes voient déjà une urbanisation galopante et un mitage et fractionnement des espaces NATURELS les entourant ou ce qui en restent et la biodiversité associée à ces milieux disparaître (Cet élément est également signalé par l'Autorité environnementale pour l'ensemble du projet)
L'ambition essentielle de ce projet SCOT est d'accueillir 1,2 M d'habitants d'ici 2030
A la dernière réunion publique SCOT (juillet 2013) le président du SYSDAU a annoncé 15 000 habitants nouveaux par an, soit une augmentation de 300 000 habitants en moins de 20 ans, cette ambition démesurée dépasse les prévisions de l'INSEE
Et avec cette ambition démesurée, le SCOT annonce que tout en « accueillant » ces 300 000
habitants, il est prévu dans les orientations d'aménagement du territoire pour 2030 d'économiser
- la consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers
- l'énergie
- l'eau et la ressource en eau
- rejeter peu de déchets et les valoriser au maximum
Comment cette ambition irréaliste pourra-t-elle faire face au changement climatique et à la raréfaction des « ressources publiques et naturell
es » (énergie fossile, espaces fonciers, eau potable) ?

  • Les incohérences de ce projet

Depuis 2000, la population hors SCOT de l'aire métropolitaine a connu une croissance importante au détriment de l'aire métropolitaine (au foncier trop cher)
Le PADD découpe le territoire en 3 zones or le Document d'Orientation et d'Objectifs (DOO) le découpe en 4 : l'hypercentre métropolitain, le cœur de l'agglomération, les centralités périphériques et les bassins de vie (?), on ne vit donc pas dans les autres zones ?
- Aucun lien du SCOT avec le Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) à quoi sert ce dernier ?
- En ce qui concerne le changement climatique, absence de scénarios alternatifs, par exemple la prise en compte des Gaz à effet de serre ! Une étude à venir a été commandée par le SYSDAU !
Deux scénarios ont quand même été retenus : une réduction de -7 % de GES en 2030 (selon le Grenelle) et la réduction « facteur 4 » soit -14 % de GES en 2030 sans autre précision quant aux outils à mettre en œuvre pour permettre d'orienter les aménagements du territoire afin de réduire ces GES (mesure urgente)
- Le DOO n'utilise que des « recommandations » ou renvoie à des études à venir, pour les déplacements (de ce million d'habitants) par exemple, des « études de faisabilité sont à engager » afin de déterminer les différents moyens de transports : tram, train, TER, mais à la dernière réunion publique l'accent a bien été mis sur la LGV : et il a été ajouté que c'était un mythe que de vouloir « habiter et travailler au même endroit », sous entendant que cette LGV sera plutôt destinée à ceux travaillant à Paris et habitant Bordeaux ! Vive les inégalités sociales !
- Ce projet SCOT n'indique nulle part comment se répartit la population actuelle : difficile dans ce cas d'apprécier l'accroissement de la population sur chaque secteur sans avoir un point de départ comme la liste des communes dans
chaque zone n'est pas indiquée

  • L'Environnement et sa prise en compte

Les Réservoirs de biodiversité en dehors des réservoirs « réglementaires » ne sont pas identifiés : difficile dans ce cas de constater, si les corridors esquissés ont une réelle fonction écologique et si la Trame Verte et Bleue (TVB) du SCOT contribue à la conservation favorable des habitats et des espèces et favorise le bon état écologique des masses d'eau (est-ce volontaire pour laisser mains libres à l'élu local?), ce SCOT ne précise pas non plus, les modalités nécessaires à la restauration des continuités écologiques.
- Les Espaces Naturels, agricoles et forestier
Le SCOT brouille les cartes en distinguant
- les espaces agricoles, naturels et forestiers majeurs protégés
- le socle agricole, naturel et forestier à préserver
- le territoire viticole à protéger (évidemment)
Le SCOT ne fait aucune différence entre « espaces naturels » et « espaces agricoles » mais fait un distinguo entre « espaces naturels et forestiers majeurs protégés » et ceux à préserver, il y a donc une bonne et une mauvaise biodiversité : mais ce « à préserver » sous tend que ceux -ci serviront de réservoirs « urbanistiques » ou « routiers », ce qui se pratique actuellement !
Les terres agricoles ne seront pas non plus épargnées (annoncé lors de la dernière réunion-bilan publique de juillet
du fait d'un rapport d'il y a quelques années sur des terres agricoles en déshérence...) le président du SYSDAU (M Lamaison) a dit exactement qu’il fallait « stopper cette hémorragie » aussi il était prévu de réduire de 40% les espaces naturels dans ce futur SCOT ! (ce qui
est déjà une réalité dans sa commune)


Le SCOT sur l'ensemble des 93 communes 53 000ha d'espaces naturels et forestiers majeurs et agricoles est décomposé comme suit :
-26 000ha d'espaces naturels et forestiers majeurs et agricoles
-25 000 ha de terres viticoles
-2000 ha d'espaces
nature urbains


Aucun espace naturel n'est désigné et assigné par commune dans ce SCOT, alors que ces espaces naturels « majeurs » ou pas sont des réservoirs de biodiversité les plus menacés par l'artificialisation puisque 85 % de ces espaces sont impactés ou ont disparu avec leur biodiversité associée : chaque nouvel habitant consomme 450m2 d'espace (tout projet confondu : consommation entre 1996 et 2010), le projet SCOT est de réduire cette consommation à 430m2 mais d'ici 2030 et avec 300 000 habitants supplémentaires il ne restera plus ni « espace naturel » ni « agricole »

  • La Forêt qui occupe 48 % du territoire, 26 communes sont classées en DFCI, ne bénéficie pas non plus d'un traitement spécifique puisqu'elle est systématiquement abordée avec les « espaces agricoles et naturels » comme le SCOT n'aborde pas non plus le « mitage » de l'espace rural

Ce SCOT prévoit des aménagements économiques ou publics ou de loisirs dans des espaces agricoles, naturels et forestiers « à préserver » classés en A3 page 39 du DOO (ce qui se pratique déjà par exemple un golf dans un site Natura 2000)
Conclusion TOUT est urbanisable ! Etrange conception de la lutte contre l'étalement u
rbain

  • Le paysage est mis à la même sauce que les espaces naturels puisqu'il est considéré comme le « socle du projet d'aménagement », on peut y tailler routes, zones commerciales, immeubles style « stockage d'habitants » sans vergogne !

Ce SCOT est loin de la « sobriété » en ce qui concerne la consommation d'espaces puisque de 1996 à 2010 la consommation a été de 4000ha pour 88 000 habitants supplémentaires soit une moyenne de 286ha/an or dans ce projet , il fixe les besoins entre 2010-2030 à une consommation de 9700 ha ce qui donne 485ha/an soit le double !

  • Urbanisation

Pour accueillir ces 300 000 habitants nouveaux d'ici 2030 il faut de l' « urbanité »

Ce SCOT prévoit une densification des zones déjà urbanisées c'est à dire urbaniser les dents creuses ou construire des immeubles à la place du patrimoine ancien, par exemple à la place des échoppes, témoin d'un style architectural « ouvrier » et c'est ainsi que sous prétexte de « réhabilitation » les centres ville de la CUB perdent leur âme et charme et sont remplacés par des immeubles massifs et souvent laids s'insérant difficilement dans le bâti existant (leur démolition et remplacement par des immeubles sont faits sans calcul de leur empreinte carbone)
Construire du neuf est un gaspillage monstrueux de matières premières produisant de grandes quantités de GES, sur notre planète surexploitée pourquoi ne pas réhabiliter le bâti existant avec des matériaux plus écologiques que ciment et béton et sable? La priorité des priorités, dans le domaine du logement, est de s’attaquer à l’amélioration de ce qui existe !
Dans cette urbanisation, le SCOT ne prend pas en compte les « espaces économiques » qui ont consommé entre 1996 et 2010 un tiers de la consommation des sols, consommation systématique des espaces
naturels !


(Dans le secteur de ST Médard en Jalles)
Ce SCOT mentionne l'ouverture à urbanisation de vastes zones (naturelles) dont la nature et l'envergure ne sont pas présentées dans ce projet de SCOT ! IL s'agit des secteurs situés au Sud de St Médard en Jalles, de part et d'autre des Jalles, du secteur Catros/ Roquevielle, au Sud Est de la même commune et au Sud ouest du Haillan, impactant des espaces forestiers et naturels ou en liaison proche avec le cœur de l'agglomération. De même, les secteurs de développement de Martignas sur Jalle au Sud et St Jean d'Illac au Nord, restreignant considérablement la distance d'équilibre entre les deux espaces urbanisés de ces communes
- La zone du Haillan située entre des espaces urbanisés, développe fortement le potentiel d'urbanisation alors qu'elle est au sein d'un secteur classé en N2 et N3 au PLU
-D'autres secteurs encouragent l'urbanisation le long d'infrastructures routières renforçant le continuum urbain et l'alignement d'activités et/ou repoussant encore plus la limite de l'agglomération : le long de la RD1215 (et bientôt le long de la future « Déviation du Taillan ») le long de la D211 au Sud de St Jean d'Illac et à l'Est de la D106 en supprimant toute coupure
avec Mérignac


Le SCOT doit avoir une responsabilité importante afin d'éviter l'étalement excessif de l'agglomération au détriment des continuités agricoles et forestières

  • Les émissions de Gaz à effet de serre(GES)

Cet étalement favorise déjà et va favoriser ces émissions, les déplacements vont augmenter en même temps que la population, ainsi que la consommation d'énergie, le DOO ne conditionnant pas l'ouverture des nouvelles zones à urbaniser à l'obligation de performances énergétiques et environnementales ou conditionner leur desserte en transport collectif .
Aucune ambition du SCOT en ce qui concerne la vulnérabilité du territoire au changement climatique alors que des modifications apparaissent déjà (vignes, forêt plus fragile, canicules
etc)

  • La ressource en eau

L'arrêt pour une durée indéterminée pour pollution au perchlorate d'ammonium des pompages oligocène de Thil-Gamarde (St Médard en Jalles) représentant 25 % de la production de la CUB pèse déjà sur la nécessité de trouver de nouvelles ressources, que sera-ce en 2030 avec 300 000 habitants supplémentaires ?

  • Le Bruit

Point faible du SCOT traité de façon très imprécise, les routes reconnues « grande circulation » (comme la RD1215) ne sont pas mentionnées, sans doute le SCOT compte-t-il sur la solution miracle des murs « anti-bruit » remplaçant les arbres sur la RD1215 par exemple ?
Rien en ce qui concerne l'aéroport de Mérignac, la Commune du Haillan va s'en réjouir comme le quartier d'Issac en pleine évolution urbanistique à St Médard en Jalles, déjà parcouru par de nombreux camions...
Ce projet est très décevant et irréaliste dans ses perspectives de croissance de population, incompatible avec la réduction des GES qu'il est urgent de réaliser et le changement climatique, ses orientations si elles se concrétisent vont accélérer l'épuisement des ressources naturelles (eau, espaces naturels et agricoles, sables et granulats...) vont accroître les inégalités de territoire et ce n'est pas la Ligne à grande vitesse qui palliera à ces inégalités
On est loin d'une métropole « nature » qu'on nous chante régulièrement, c'est plutôt bitume et béton offerts aux « Générations futures »
Naturjalles demande instamment la révision de ce SCOT afin d'adopter des mesures plus contraignantes dans la protection des espaces naturels, de la forêt et des terres agricoles, notre patrimoine à tous, les grands perdants de ce projet
Pour le présid
ent
Françoise Couloudou

http://www.sysdau.fr/pagesEditos.asp?IDPAGE=258&sX_Menu_selectedID=top_3392551F

ou

http://www.sysdau.fr/

et cliquer sur "enquête publique" pour avoir tous les documents concernant le SCOT

Partager cet article

Repost0
5 janvier 2014 7 05 /01 /janvier /2014 22:44
Naturjalles et ce chevreuil du Domaine du Bourdieu vous souhaitent une année 2014 sans béton, sans bitume, une année où bêtes et humains gambaderont dans des espaces NATURELS préservés de la bétonite aiguë...

Faisons d'un rêve une réalité! Protégeons notre patrimoine naturel et sa biodiversité pour nous et les générations futures

Partager cet article

Repost0
30 décembre 2013 1 30 /12 /décembre /2013 20:40
Déviation routière du Taillan Médoc et Saint Aubin de Médoc Enquête publique concernant le défrichement du mardi 14 janvier au vendredi 21 février 2014 inclus

A vos plumes! Si vous trouvez ce projet routier "vieux" de plus de trente ans, destructeur d'un site sans doute un des plus riches en biodiversité de la Gironde (d'après la SEPANSO) et ne tenant absolument pas compte du changement climatique!

Vous pouvez écrire au commissaire enquêteur Mairie de St Aubin de médoc si vous ne pouvez pas vous déplacer...

L'autorité environnementale annonce un défrichement de 57ha alors que l'enquête publique annonce 50ha!

Rappel de faits, il y a eu une première étude d'impact il y a 10 ans (2003) une enquête publique en 2009, un inventaire supplémentaire faune flore a révélé la richesse en biodiversité de cette zone humide de feuillus principalement de chênes pédonculés parcourue par quatre cours d'eau : le Monastère, le Courmateau, le Mautemps, le Besson se jetant dans la Jalle : cette "prise en compte du milieu naturel" a permis la mise au point de la demande de dérogation de destruction ou déplacement d'espèces animales et d'espèces végétales protégées que se sont empressés de signer Ministre et préfet le 30 août 2013! D'un raffinement extrême, ainsi pour les chauve-souris gîtant dans les chênes, leurs gîtes repérés, profitant du départ en chasse de la chauve souris, le gîte sera colmaté et l'arbre abattu ensuite!

La loi prévoit des mesures compensatoires! L'autorité environnementale signale la mise en oeuvre d'un "boisement compensateur d'une surface voisine de 49 ha" sur des parcelles existantes! sans autre précision! Sera-ce possible de reconstituer une zone humide?? de qui se moque-t-on? La compensation pour perte de biodiversité, c’est la promesse de remplacer ce qui est détruit dans la nature à un endroit par de la nature ailleurs, une véritable "arnaque"

Même "nos captages" Thil Gamarde (Gamarde étant fermé pour cause de pollution)sont touchés: le projet se situant dans le futur périmètre de protection rapprochée et pour une autre partie dans le périmètre de protection éloignée du champ captant Thil et Gamarde

Les raisons de cette route nouvelle? Tous positifs bien sûr:

Il favorisera une meilleure desserte du Nord Médoc, améliorera "sensiblement" le cadre de vie des habitants du centre Taillan qui devront quand même supporter un "reste " de 12000 véhicules (sur les 20 000 actuels), la SÉCURITÉ, permettra d'accéder aux zones urbanisées de Saint Aubin de Médoc ( dans le secteur il est prévu un plan d'aménagement d'ensemble PAE sur 60ha, ainsi qu'une ZAC le long de cette future route et un agrandissement de la ZAC d'Arsac en cours), le Pian Médoc et Arsac!

Que des mesures positives pour réduire les émissions de GES et les transports par route!

FC

->Tous les documents mis à la disposition du public: ci-dessous

30 décembre 2013

Enquête publique - Déviation du Taillan

Une enquête publique se déroulera, pour une durée de 39 jours consécutifs, du mardi 14 janvier 2014 au vendredi 21 février 2014 inclus, sur les communes de Saint-Aubin-de-Médoc, Le Taillan-Médoc, Le Pian-Médoc, et Arsac.

Elle concerne l’instruction administrative de la demande d’autorisation de défrichement de 50 hectares, sur les communes susvisées, en vue de la réalisation de la déviation routière de Saint-Aubin-de-Médoc et du Taillan-Médoc (RD 1215).

Pendant toute la durée de l'enquête, le public pourra consulter le dossier d’enquête et consigner ses observations directement sur les registres à feuillets non mobiles, paraphés par le commissaire enquêteur et tenus à sa disposition dans les mairies de Saint-Aubin-de-Médoc, Le Taillan-Médoc, Le Pian-Médoc, et Arsac, aux jours et heures d'ouverture des services municipaux.

Le commissaire enquêteur se tiendra à la disposition du public pour recevoir ses observations écrites et orales :

  • à la mairie de Saint-Aubin-de-Médoc :

- le mardi 14 janvier 2014 de 8h30 à 12h30
- le vendredi 21 février 2014 de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17
h00

  • à la mairie du Taillan-Médoc :

- le vendredi 17 janvier 2014 de 14h00 à 17h00
- le lundi 17 février 2014 de 14h00 à 18
h00

  • à la mairie d’Arsac :

- le mardi 21 janvier 2014 de 15h00 à 18h00

  • à la mairie du Pian-Médoc :

- le jeudi 23 janvier 2014 de 14h00 à 18h00

Retrouvez tous les détails de cette enquête publique en consultant les documents s'y rapportant :

Défrichement Le Taillan - Arrêté d'ouverture d'enquête
publique

Défrichement Le Taillan - Avis d'enquête publique

Défrichement Le Taillan - Réponse Avis Autorité Environnementale

Défrichement Le Taillan - Avis Autorité Environnementale

Défrichement Le Taillan - Résumé non technique - Etude impact

ou en consultant la rubrique dédiée : Les enquêtes publiques liées aux projets routiers

Déviation routière du Taillan Médoc et Saint Aubin de Médoc Enquête publique concernant le défrichement du mardi 14 janvier au vendredi 21 février 2014 inclus
Déviation routière du Taillan Médoc et Saint Aubin de Médoc Enquête publique concernant le défrichement du mardi 14 janvier au vendredi 21 février 2014 inclus
Déviation routière du Taillan Médoc et Saint Aubin de Médoc Enquête publique concernant le défrichement du mardi 14 janvier au vendredi 21 février 2014 inclus
Déviation routière du Taillan Médoc et Saint Aubin de Médoc Enquête publique concernant le défrichement du mardi 14 janvier au vendredi 21 février 2014 inclus

Partager cet article

Repost0
22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 19:48

Des produits phytosanitaires interdits persistent toujours dans nos sols (et dans l'eau évidemment!)

Enquête

15/12/2013 | Afp

Des produits phytosanitaires, autorisés pendant des années, se révèlent parfois toxiques au point d'être frappés d'interdiction : ils ne disparaissent pourtant pas forcément du territoire du fait de leur persistance dans les sols mais aussi d'utilisations frauduleuses.

« Un certain nombre de données, dont certaines officielles, laissent penser que l'utilisation de pesticides interdits est un vrai problème, même si elle ne concerne qu'une minorité de producteurs », avance François Veillerette, porte-parole de l'ONG Générations futures. Exemples : le carbofuran, l'endosulfan, le terbuthylazine ou le carbosulfan, malgré des interdictions prononcées depuis plusieurs années au nom de la santé publique et de l'environnement, ont été récemment utilisés sur le sol français.

Le carbofuran, un insecticide interdit dans l'Hexagone en 2008, a été détecté en 2012 dans le Tarn à la suite d'une mortalité anormalement élevée de chevreuils. L'alerte donnée par un réseau de veille sur la faune sauvage a déclenché une enquête à Albi, qui a révélé en février 2013 un trafic avec l'Espagne. Un revendeur a été interpellé.

Au printemps 2013, l'endosulfan, un insecticide également banni depuis 2008, a lui été relevé sur deux des 26 échantillons de barquettes de fraises achetées en grandes surfaces en Picardie et Haute-Normandie et testées par Générations futures:

http://www.generations-futures.fr

Ce test avait aussi détecté du carbosulfan (insecticide), interdit en Europe depuis fin 2007.

Quant au terbuthylazine, utilisé pour le désherbage des vignes, sa présence est soulignée dans le dernier rapport annuel de l'agence de l'eau Rhône-Méditerranée. Dans deux stations de pompage (Aude et Pyrénées-Orientales), les concentrations en terbuthylazine ont même dépassé en 2011 le seuil permettant un traitement de l'eau pour la rendre potable. Pour cette famille de produits phytosanitaires (triazines), l'agence ne passe pas sous silence « l'existence de stocks dans les sols ». Mais elle précise aussitôt : « le niveau de concentrations mesurées de certaines substances dans plusieurs cours d'eau ne laisse que peu de doutes quant à une utilisation illicite ».

Achats transfrontaliers

En dehors du phénomène de persistance dans les sols, comment des molécules interdites depuis des années, en France et parfois en Europe, peuvent se retrouver dans notre environnement ? L'écoulement des stocks est ici ou là toujours à considérer mais, de l'avis de plusieurs acteurs interrogés par l'AFP, c'est davantage le manque d'harmonisation au niveau européen et la contrefaçon qui rendent possibles les usages illicites.

D'un point de vue réglementaire, l'Europe autorise la commercialisation de molécules, mais ce sont les pays qui délivrent les autorisations de mise sur le marché des produits commercialisés et peuvent bannir des substances actives permises par Bruxelles. Or, lors d'une table-ronde au Sénat en 2012, Frédéric Vey, responsable à la Direction générale de l'alimentation (DGAL), confiait que « des agriculteurs habitant près des frontières les franchissent pour aller s'approvisionner hors de France » et que « des opérateurs effectuent aussi des commandes groupées depuis la France et distribuent ensuite les produits ».

-->> Voir le site suivant actualisant ces informations

http://sigesaqi.brgm.fr/Principes-du-suivi-qualite-en-Gironde.html

Principes du suivi qualité en Gironde (2017)

par P. Corbier - BRGM Aquitaine

qui conclut:

Certaines teneurs dosées (atrazine déisopropyl, atrazine déséthyl, simazine, terbuthylazine déséthyl, chloroforme et tétrachloroéthène) ont été supérieures aux limites de qualité des eaux destinées à la consommation humaine.

- remarque:  Non seulement on les retrouve dans le sol mais aussi dans "l'eau" potable

voir les tableaux ci-dessous pour la Gironde

Des pesticides interdits ( dont atrazine, simazine etc utilisés pour désherbage dans les vignes) toujours détectés dans le sol et dans l'eau (voir tableaux en Gironde)
Des pesticides interdits ( dont atrazine, simazine etc utilisés pour désherbage dans les vignes) toujours détectés dans le sol et dans l'eau (voir tableaux en Gironde)

Partager cet article

Repost0
17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 21:25
Une ville oeuvrant pour la préservation de l'environnement dans le but de favoriser la biodiversité, devinez? St Médard en Jalles! qui a remporté haut la main sa seconde fleur!

Notre cher Sud ouest "papier" ( la version en ligne ne donnait que le début de l'article, bizarre?) censure ? non, cela doit être plutôt par excès de modestie? la nouvelle méritait pourtant d'être criée sur les toits! Une deuxième fleur pour St Médard en Jalles! Ville fleurie: récompense suprême pour ses efforts fournis afin de préserver l'environnement et améliorer le cadre de vie de ses habitants: quelle attention louable!

Lisez bien ce qui suit:

C'est une démarche globale qu'a entrepris la commune pour favoriser la biodiversité et le retour de la nature en ville...un plan de gestion écologique est en cours d'élaboration avec l'aide de cabinets paysagistes et des jardiniers de la ville en concertation avec la habitants

Les habitants ont été consultés?? Ils ont certainement approuvé le déboisement en pleine nidification dans le site INSCRIT du Bourdieu, ce déboisement faisant sans doute partie de cette démarche globale protégeant la biodiversité, celle-ci revue et corrigée par notre chantre de la nature au coin de la rue...

"On" s'extasie devant quelques fleurettes alors que tout près s'activaient les engins abattant arbres et écrasant la faune du sol...Notre beau parc, patrimoine NATUREL et poumon vert de St Médard, véritable îlot de biodiversité, n'avait droit à aucun égard, aucune pitié, car ne figurant pas dans la démarche globale de retour de la nature en ville, mais que voulez vous, St Médard en Jalles a obtenu sa deuxième fleur, haut la main!

FC

Une ville oeuvrant pour la préservation de l'environnement dans le but de favoriser la biodiversité, devinez? St Médard en Jalles! qui a remporté haut la main sa seconde fleur!

Partager cet article

Repost0