environnement biodiversité Nature St Médard en Jalles Le blog de naturjalles.over-blog.com - Association de défense de l'environnement sur St Médard en Jalles et ses communes limitrophes (Saint-Aubin de Médoc, Le Taillan-Médoc, Le Haillan, Mérignac, Saint-Jean d’Illac, Martignas sur Jalle, Le Temple, Salaunes)
Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de naturjalles.over-blog.com
  • : Association de défense de l'environnement sur St Médard en Jalles et ses communes limitrophes (Saint-Aubin de Médoc, Le Taillan-Médoc, Le Haillan, Mérignac, Saint-Jean d’Illac, Martignas sur Jalle, Le Temple, Salaunes)
  • Contact

Recherche

Liens

30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 19:02
Porcherie: consultation publique jusqu'au 15 novembre– A vous de jouer! Générations Futures et Eau & Rivières de Bretagne vous aident en arguments!

29 octobre 2013 par Générations Futures

Le gouvernement a choisi de céder au lobby de l’élevage industriel de porcs en relevant le seuil de l’autorisation de 450 à 2000 places de porcs.

Une consultation est ouverte jusqu'au 15 novembre sur le site

http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/risques-technologiques-r7.html

Il est indispensable que toutes les associations et citoyens s’expriment et fassent connaître leur désaccord sur ce projet.

Participez à cette consultation ! Pour les arguments (merci à ERB http://www.eau-et-rivieres.asso.fr/

pour son excellent travail argumentaires ci-dessous) :

> Le projet de relèvement du seuil d’autorisation des porcheries industrielles est présenté comme un alignement sur les normes environnementales européennes. Cet argument est faux, dès lors que les normes environnementales actuelles sont plus contraignantes qu’en France dans plusieurs pays européens : quand le Danemark interdit d’implanter une porcherie à moins de 350 mètres des habitations, cette distance est seulement de 100 mètres en France ; quand l’Allemagne oblige les porcheries de + 2000 places à traiter les émissions d’ammoniac, aucune obligation de ce type n’existe en France …

> Avec ce projet, 8000 porcheries industrielles sortiraient du régime de l’autorisation pour se voir appliquer le régime de l’enregistrement. Celui-ci ne devait concerner que des installations standardisées, aux impacts environnementaux homogènes, facilement prévenus par des prescriptions nationales. Le régime de l’enregistrement n’est pas adapté à des installations d’élevages industriels, dont les effets sur l’environnement, et en particulier l’élimination des lisiers, varient en fonction de nombreux facteurs : nature des sols, pluviométrie, importance de la lame drainante, topographie, proximité de tiers, sensibilité du site (à l’amont d’une baie à marées vertes ou dans la plaine de Beauce, les risques ne sont pas identiques !).

> Relever le seuil de l’autorisation à 2000 places aurait comme conséquences pour les 8000 installations qui seraient soumises à un simple enregistrement :

- l’absence d’étude d’impact sur l’environnement ;

- l’absence d’enquête publique avec un commissaire-enquêteur indépendant désigné par le tribunal administratif;

- l’absence d’avis des services de l’Etat compétents en matière d’agronomie, d’environnement, de santé publique …

Alors à vous de jouer maintenant!

Partager cet article

Repost0
28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 21:29

Voici le projet d'inventaire lancé en grand fracas en mai 2013, en plein déboisement illégal d'un site inscrit (St Médard en Jalles), fin août le préfet passant outre l'avis du CNPN en signait l'arrêté de dérogation à l'interdiction de destruction d'espèces et habitats d'espèces animales protégées et d'espèces végétales protégées pour la réalisation d'une déviation routière (St Aubin du Médoc-Le Taillan). Des bulldozers viennent de détruire un lieu majeur de ponte de Cistudes d'Europe...Un véritable catalogue de destruction de la biodiversité!

Et pourtant, voici la déclaration de foi de la CUB à propos de la biodiversité:et vous pouvez aussi participer à cette "grande aventure" !

Atlas de la biodiversité

Pour un Atlas de la Biodiversité de la Cub , Axe fort de son Projet métropolitain, la Cub s'engage pour mieux préserver la biodiversité, et lance une étude de recensement de la faune et de la flore de son territoire.
L'objectif : déterminer l'ensemble des espèces présentes sur l'agglomération, identifier les zones les plus sensibles, les espèces à protég
er...

Les espèces étudiées

Afin de mieux comprendre le fonctionnement des habitats et de mieux appréhender les enjeux liées à la biodiversité communautaire, ce travail est réalisé sur la faune et la flore du territoire.

Côté Faune

Les oiseaux nicheurs et les rapaces, les libellules et les papillons de jour, les mammifères, les chauves-souris, les amphibiens et les reptiles n'auront bientôt plus de secret pour vous. Les différents spécialistes de l'équipe prospectent tout le territoire à leur recherche. Points d'écoute pour les oiseaux, plaques en métal pour observer les reptiles, pièges photographiques pour identifier les mammifères nocturnes ou encore détecteurs à ultrasons pour les chauves-souris, ... De nombreuses méthodes permettent de réaliser ces inventaires tout en respectant, bien sur, chaque spécimen.

Côté Flore

La Cub est composée de différents habitats recelant chacun un écosystème et des espèces différentes. Coteaux calcaires, bords de cours d'eau, zones humides, forêt, marais, ... chaque habitat sera ainsi prospecté et inventorié.

Vous voulez vous aussi participer à l'aventure, rendez-vous sur la page de l'Atlas Participatif !

Le calendrier

> juin 2012 : lancement de l'étude

> de juin 2012 à octobre 2012 : état de l'art de la connaissance existante et synthèse

> d'octobre 2012 à octobre 2014 : réalisation des inventaires complémentaires de la faune et de la flore

> d'octobre 2014 à mars 2015 : synthèse des données recueillies, rédaction de carnets techniques à l'usage des acteurs professionnels et publication d'un guide de la biodiversité communautaire.

De peur que cet inventaire soit trop lourd à effectuer ! Il y a un net effort dans son allégement...

FC

http://www.lacub.fr/projets-nature/atlas-de-la-biodiversite

Partager cet article

Repost0
28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 20:55
Un site que la CUB n'aura pas à inventorier dans son inventaire de la biodiversité lancé en juin: un lieu de ponte majeur des cistudes d'Europe détruit aux bulldozers! On aime la biodiversité et on la soigne dans la CUB!

Gironde : les bulldozers ont condamné les tortues

Vendu par la CUB, un terrain de la zone de fret à Bruges était le lieu de ponte des cistudes. Des bulldozers viennent de tout raser.

Le lieu de ponte majeur des cistudes d’Europe (tortues) de l’agglomération bordelaise anéanti ou fortement bouleversé ? C’est ce que pensent, en tout cas, les représentants de la Sepanso et les élus d’Europe Écologie de la CUB. Ce lieu de ponte était situé en bordure de la réserve de Bruges, au nord de la zone de fret.

Jusque-là vide et plus ou moins marécageux comme les terrains alentours, le site vient d’être totalement remanié pour l’extension de la société de transport Ducros.

suite sur

http://www.sudouest.fr/2013/10/10/et-pan-sur-les-tortues-1194656-3229.php#commentaire_marqueur_position

Partager cet article

Repost0
28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 15:28
Si vous ne connaissez pas nos Réserves naturelles: Bruges, Cousseau, Arguin voici le programme proposé par la SEPANSO gestionnaire de ces "oasis" de nature!

Informations à retrouver sur le site Internet de la SEPANSO, vous en saurez plus sur la vie des Réserves Naturelles, les sorties nature et les informations relatives aux dossiers en cours, les enquêtes d'utilité publiques

http://www.sepanso.org

La SEPANSO Gironde a créé son propre site:

http://www.sepanso.org/gironde/

Partager cet article

Repost0
26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 18:13
La présence de pesticides dans les cours d'eau en France est généralisée avec plus de 90% des points de mesure touchés!

Chiffres et statistiques du Commission Général au Développement Durable de Juillet 2013 confirme et précise la présence de pesticides dans les cours d'eau en France en 2011, une contamination généralisée des cours d'eau avec plus de 90% des points de mesure touchés!

Les substances les plus quantifiées en France sont souvent les mêmes d'une année sur l'autre.

Si certains de ces pesticides ne dépassent pas les normes fixées par la Directive Cadre Eau (DCE) dans les cours d'eau, les concentrations de certains d'entre eux sont préoccupantes car en hausse: et certains pesticides interdits aujourd'hui persistent dans l'environnement et sont à l'origine d'une partie de la contamination actuelle.

En 2011, 550 pesticides sont recherchés dans les cours d'eau de France métropolitaine dont 377 sont décelés au moins une fois: présents sur 93% des points de mesure contre 91% des points de mesure en 2010. La contamination en 2011 est le fruit d'une plus grande diversité de substances.

En 2011, 70% des points présentant une concentration totale moyenne < 0,5 micro g/l, les points au-delà de ce seuil se situent dans les régions céréalières, de maïsiculture ou de viticulture: bassin parisien, Sud-Ouest, Rhône ou à tradition maraîchère: 17 points présentent une moyenne > 0,5 micro g/l.

Les plus quantifiés dans les cours d'eau sont les herbicides et leurs dérivés: dont les "interdits" comme atrazine et métolachlore, diuron.

L'AMPA métabolite de l'herbicide glyphosate est décelé dans plus de 60% des analyses et occupe la 1ère place du classement, l'atrazine la 7e place (preuve de sa forte persistance dans l'environnement)

Il y a une tendance aux recours aux produits phytopharmaceutiques: leur usage représentant 92% de l'ensemble des usages.

Légère diminution entre 2008 et 2009 mais entre 2009 et 2011, les quantités de substances actives vendues pour un usage agricole ont augmenté de 2,6% et même de +7% entre 2010 et 2011: plus de "traitements" ont donc été réalisés pendant cette dernière période, car les produits phytopharmaceutiques bénéficient de coûts plus stables que les autres intrants, engrais notamment! Enfin si le recours aux fongicides diminue, celui des insecticides et des herbicides augmente...

-> Etude complète

http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/fileadmin/documents/Produits_editoriaux/Publications/Chiffres_et_statistiques/2013/chiffres-stats436-contamination-cours-eau-2011-juin2013.pdf

Partager cet article

Repost0
26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 17:04

Pollution : les nitrates restent dans les sols des dizaines d’années

Une équipe de chercheurs français menée par Mathieu Sebilo ont tracé la présence de nitrates dans les sols bretons dans le temps. Et ses résultats sont alarmants. Les nitrates utilisés dans les engrais azotés restent pendant des dizaines d’années dans les sols et les nappes phréatiques.

Publiée dans "proceeddings of the National Academy of Sciences of the USA)

30 ans après avoir marqué des engrais azotés d’un isotope très faiblement radioactif, des chercheurs sont retournés sur le même site pour analyser les sols, qui contenaient encore 12 % et 15 % des engrais en question. Si l’étude note des améliorations grâce notamment à l’évolution des pratiques agricoles, ces polluants présents dans les nappes phréatiques devraient persister dans les sols encore au moins 50 ans soit 5 décades!

Source :

http://www.pnas.org/content/early/2013/10/15/1305372110.abstract

Long-term fate of nitrate fertilizer in agricultural soils

  1. Mathieu Sebiloa,1,
  2. Bernhard Mayerb,
  3. Bernard Nicolardotc,
  4. Gilles Pinayd, and
  5. André Mariottia

Author Affiliations

  1. aUPMC Univ Paris 06, Unité Mixte de Recherche 7618, BIOEMCO, F-75005 Paris, France;
  2. bDepartment of Geoscience, University of Calgary, Calgary, AB, Canada T2N 1N4;
  3. cUnité Mixte de Recherche 1347 Agroécologie AgroSup Dijon–Institut National de la Recherche Agronomique–Université de Bourgogne, F-21079 Dijon Cedex, France; and
  4. dEcosystémes-Biodiversité-Evolution–Observatoire des Sciences de l'Univers de Rennes, Centre National de la Recherche Scientifique, F-35042 Rennes Cedex, France
  1. Edited by Peter M. Vitousek, Stanford University, Stanford, CA, and approved September 9, 2013 (received for review March 26, 2013)

-> http://www.liberation.fr/terre/2013/10/22/les-nitrates-subsistent-dans-les-sols-pendant-des-decennies_941395

Partager cet article

Repost0
23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 21:39
Rouler ou manger, un milliard de personnes ne mangent pas à leur faim alors que nous pouvons techniquement nourrir 10 milliards de personnes!

Rouler ou manger, un jour il faudra choisir…

Nous disions donc… 1 milliard de personnes qui ne mangent pas à leur faim alors que nous avons les moyens techniques de nourrir plus de 10 milliards de personnes. En parallèle, la FAO (Food and Agriculture Organisation of the United Nations) estime à 700 millions le nombre d’obèses dans le monde à horizon 2015. Les comportements alimentaires, le panier de la ménagère et les modes de vie ont profondément changé depuis 50 ans : consommation grandissante de produits transformés, essor des fast-foods et autres restaurations rapides, augmentation de la consommation de viande, etc. Autant de causes d’une surconsommation de sucres, de graisses et de protéines bien au delà des besoins alimentaires des pays développés.

Ce paradoxe est d’autant plus criant quand on sait que 30% de la production alimentaire mondiale ne termine pas dans un estomac. Ce gaspillage alimentaire avoisine les 40% dans les pays développés. L’industrie agro-alimentaire, de par l’augmentation des intermédiaires, des distances et du temps entre le champ et l’assiette serait responsable de 40% de ces pertes.

Les porte-voix de l’agrobusiness martèlent que l’agriculture paysanne n’est pas en mesure de nourrir la planète et ne pourra pas subvenir aux besoins d’une population mondiale croissante. Pour cela il propose d’augmenter encore la productivité de l’agriculture par le biais notamment des OGM… Nous sommes convaincus du contraire et voici quelques éclaircissements pour trouver les bonnes solutions :

Outre les conditions sociales désastreuses dans lesquelles travaillent les paysans et les ouvriers de l’agro-alimentaire et les conditions effroyables dans lesquelles les animaux sont élevés, l’élevage industriel pourraient être une piste de réflexion. Pour exemple, 50% de l’alimentation du bétail français est importée d’Amérique du sud, essentiellement de cultures OGM. Ces terres (qui, par ailleurs, contribuent fortement à la déforestation de la forêt amazonienne à hauteur de 250 000ha/an), à la destruction de la biodiversité, au déracinement des populations autochtones, à l’empoisonnement des sols, de l’eau et des populations locales) pourraient être destinées à l’alimentation humaine directement. Ce fait est d’autant plus parlant quand on sait qu’il faut environ 5 protéines végétales pour produire une protéine animale. En consommant de la viande produite localement et dans le respect des producteurs et de l’environnement, nous pourrions ainsi libérer des terres agricoles pour produire fruits, légumes, légumineuses et céréales pour nourrir chaque population locale.

D’autre part, la mise à contribution croissante de l’agriculture dans la production d’énergie a des effets inattendus sur la faim dans le monde. La fausse bonne idée des agrocarburants en est le meilleur exemple. Aujourd’hui la culture de céréales pour faire fonctionner nos autos représente l’équivalent de 300 millions d’hectares dans le monde. Sachant qu’un hectare permet de nourrir une famille de 4 personnes sur 1 an, cette superficie pourrait nourrir 1,2 milliards de personnes… Mais ce n’est pas la seule contradiction que génère ce privilège de rouler en voiture un peu plus longtemps que ne le permettent les réserves actuelles d’hydrocarbures mondiales.

D’une part, la production d’agrocarburants émet plus de gaz à effet de serre que l’extraction d’hydrocarbure. Pas étonnant quand on sait que la production d’agrocarburants consomme plus de calories qu’elle n’en produit. D’autre part, la culture d’agrocarburants a été identifiée comme une des causes majeures des graves crises alimentaires de 2008 et 2009 qui ont touché plus de 37 pays dans le monde. Ces crises alimentaires ont pris la forme de simple augmentation du prix des aliments dans les pays développés jusqu’à des émeutes de la faim dans les pays les plus démunis. En effet, les agrocarburants ont joué un rôle primordial dans l’augmentation des cours des matières premières ces dernières années sur les marchés mondiaux, en raison d’une forte demande sur les marchés pour produire cet éthanol.

-> lire la suite

http://enviedepaysans.fr/blog/2013/10/rouler-ou-manger-un-jour-il-faudra-choisir/

Partager cet article

Repost0
21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 23:04

L’autoroute A65 au bord de la faillite : on avait prévenu, ça arrive !

Julien Milanesi

lundi 21 octobre 2013

Les écologistes l’avaient dit et redit : l’autoroute A 65, qui a ravagé des zones humides entre Pau et Langon, en Aquitaine, ne serait pas rentable. La prédiction se réalise, et la société exploitante perd massivement de l’argent. Et comme il était annoncé, ce sont les contribuables qui vont finir par payer la note de ce gâchis écologique.

Les associations l’avaient dit et redit, et ce plusieurs années avant que ne soit coupé le premier arbre, la construction de l’autoroute A65 entre Langon et Pau est fondée sur des prévisions de trafic irréalistes qui ne peuvent qu’aboutir à la faillite d’Aliénor, la société concessionnaire, et à la récupération de la dette (environ 900 millions d’euros) par la collectivité.

Depuis l’inauguration de l’équipement, en décembre 2010, les faits parlent et le fiasco se dessine : Aliénor, qui vient de publier ses comptes, enregistre un résultat net négatif de 35,1 millions d’euros en 2012 (après -34,6 millions d’euros en 2011) soit 91,6% de son chiffre d’affaire (si si, vous avez bien lu).

Selon l’analyse financière produite par Patrick Dufau de La Mothe [1], à ce rythme, la société sera en situation de faillite dans le courant 2014, ce qui nécessitera une recapitalisation par les actionnaires (Eiffage et la SANEF) ou bien, s’ils ne veulent pas, l’activation de la clause de déchéance prévue contractuellement et faisant retomber la dette sur l’Etat, la Région Aquitaine et les départements de Gironde, des Landes et des Pyrénées Atlantiques.

Durant les années où elles combattaient ce projet absurde, les associations n’ont eu de cesse d’avertir quant à ce risque financier, ne suscitant que l’indifférence des médias locaux et le mépris des élus. Les premiers n’ont pas fait leur travail, les seconds ont menti.

Nous savons de source interne à la rédaction que durant les années de débats et controverses sur l’autoroute, aucun journaliste de Sud-Ouest (qui détient localement le monopole de la presse écrite) n’a eu pour mission de travailler en profondeur le dossier financier de ce projet. [2] S’il y en avait eu un, il aurait pu (dû) réclamer avec les associations la transparence sur ce projet, et notamment la publication de l’analyse financière prévisionnelle permettant de juger de la rentabilité de l’infrastructure.

-> lire la suite

http://www.reporterre.net/spip.php?article4869

Partager cet article

Repost0
1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 22:53
Qu'est-ce que la BIODIVERSITÉ? Bien mise à mal par les décisions de nos élus(voir l'exemple de la déviation du Taillan nouveau joujou routier)

A quoi nous sert la biodiversité? par France Nature Environnement

et les objectifs qui devraient être les nôtres pour enrayer sa perte...

Nous nous nourrissons, soignons, habillons, chauffons, déplaçons... grâce à la biodiversité

- La biodiversité offre de nombreux services gratuits : épuration de l'eau et de l'air, limitation de l'érosion des sols, des inondations et des fluctuations climatiques.

- Des espèces disparaissent et des milieux se dégradent et l'union européenne n'est pas arrivé à stopper ce phénomène en 2010

- En métropole, 1 espèce d’oiseaux sur 4, 1 espèce d’amphibiens, de reptiles et de poissons d’eau douce sur 5, 1 espèce de mammifères sur 10, ou encore 1 espèce d’orchidées sur 6 risquent de disparaître

- Sur la période 2001-2006, seule 1 espèce d'intérêt communautaire sur 5 et 1 habitat sur 6 est considéré dans un état "favorable" de conservation

- En Manche Ouest et dans le Golfe de Gascogne, 20 % des stocks de poissons (sole, plie, maquereau notamment) sont dans un état critique

- Sur l'île de la Réunion, 36 espèces sur les 165 évaluées par l'UICN sont considérées comme menacées

- Outre-mer, les récifs coralliens sont endommagés de 10 à 80 % selon les territoires

- 49 des 100 espèces considérées comme les plus envahissantes au monde sont présentes en outre-mer

- En mars 2010, seuls 56 % des Français savent à peu près la signification du mot biodiversité

Nos objectifs

Parce qu'il est vaste, implanté sous plusieurs latitudes, composé à la fois d'espaces terrestres et marins, le territoire français connaît des conditions écologiques variées, à l'origine d'une biodiversité extrêmement riche.

Mais comme les chiffres donnés plus haut le montrent, ce patrimoine est fragile et fragilisé par nos activités : à cause des aménagements, les milieux naturels se réduisent et se fragmentent ; à cause des exploitations et des pollutions multiples, les espèces se raréfient ; à cause des déplacements des hommes et de marchandises, certaines espèces se développent dans de nouveaux territoires au détriment des espèces présentes. Et les changements climatiques pourraient aggraver ces phénomènes.

La biodiversité, un enjeu majeur pour demain

La biodiversité représente des valeurs essentielles pour notre société : valeurs éthiques, culturelles, récréatives, scientifiques, etc. Elle fournit de multiples biens et services qui nous sont directement et indirectement indispensables. La biodiversité, tissu vivant de notre planète, est le support et le ferment d'un développement durable. Sa préservation est donc un enjeu majeur et urgent pour notre avenir.

Une mobilisation collective pour relever le défi

Enrayer la perte de la biodiversité et la dégradation des écosystèmes, et si possible les restaurer, est le défi que l'Union européenne souhaite relever d'ici 2020. Pour cet important chantier, la mobilisation de tous à tous les niveaux, du citoyen que nous sommes jusqu'aux hautes sphères politiques et économiques, est nécessaire.

Partager cet article

Repost0
1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 22:41
Agro-écologie et environnement sont-ils devenus des gros mots ? par FNE

26.09.2013

http://www.fne.asso.fr/fr/agro-ecologie-et-environnement-sont-ils-devenus-des-gros-mots.html?cmp_id=33&news_id=13406&vID=916

Après un verdissement vidé de son contenu par l’accord européen sur la PAC, conclu en juin dernier, France Nature Environnement avait appelé à plus ambition pour que la déclinaison française soit à la hauteur du projet agro-écologique voulu par le ministre. Stéphane Le Foll a esquissé ce matin devant le CSO, les axes de la PAC version française en oubliant l’environnement et l’agro-écologie.


La France a coulé ce qui pouvait être sauvé

Bien que l’accord conclu entre les Etats européens et Bruxelles était d’une grande faiblesse dans ses ambitions environnementales, il laissait une marge de manœuvre aux Etats pour remettre un peu de « vert » dans la PAC. Très loin de son projet « agro-écologie pour la France », Stéphane Le Foll a proposé un projet qui enterre un peu plus le verdissement.

Pour Jean-Claude Bévillard, Vice-président de FNE en charge des questions agricoles : « Cet oubli de l’environnement et de l’agro-écologie dans les annonces gouvernementales au sujet de la PAC arrive juste après le saccage de la maison du Parc Naturel du Morvan par les agriculteurs de la FDSEA qui protestaient contre les mesures agro-environnementales. Doit-on en conclure que c’est la frange la plus passéiste de la profession agricole qui va dicter la politique agricole française ? »

La double performance économique et environnementale pourtant chère au ministre va-t-elle disparaître ? Cela signifierait que l’on renonce à une agriculture innovante orientée vers la qualité de ses produits, de l’eau, des territoires ruraux, de la santé.

L’environnement, la victime idéale du moment

Cette annonce fait suite aux conclusions de la conférence environnementale qui ont déjà mis à mal l’agro-écologie en remettant en avant la création de grands bassins d’irrigation qui génèrent une agriculture intensive, à l’opposé de l’agro-écologie.

Pour Bruno Genty, président de FNE : « Avec cette annonce, tous les signaux pour l’environnement sont au rouge et plus rien ne légitime le budget de la PAC. Nous demandons à Stéphane Le Foll d’arrêter le double discours entre agro-écologie et mesures en faveur d’une minorité d’agriculteurs les plus intensifs »

Partager cet article

Repost0