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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 22:35

http://www.fne.asso.fr/fr/discours-du-premier-ministre-a-la-conference-environnementale-toujours-pas-de-passage-aux-actes.html?cmp_id=33&news_id=13398&vID=916

21.09.2013

Le premier ministre a prononcé cet après-midi le discours de clôture de la conférence environnementale. Analyse de FNE.
Redites sur les thématiques abordées l’année dernière

Le Premier Ministre a brièvement rappelé les objectifs de l’année dernière mais sans tirer de conséquences quand ces objectifs n’ont pas été atteints, surtout en ce qui concerne l’insuffisance des mesures de mise en œuvre pour atteindre l’objectif de lutte contre l’artificialisation.

Pour Bruno Genty, président de FNE « Ils ont inventé la politique circulaire, ils réemploient les engagements de l’année dernière ! ». Nous soulignons néanmoins ses propos rassurants sur le financement de l’agence française de la biodiversité.

Energie : peu de nouveautés...

Le Premier ministre a essentiellement rappelé les points qui ont fait consensus lors du débat et rappelé les annonces faites par le président de la République. Néanmoins, la campagne de sensibilisation nous semble utile. Concernant, la mobilisation des fonds du nucléaire pour financer la transition écologique, il n’y a pas actuellement assez d’argent provisionné pour le démantèlement et la mise à niveau en ce qui concerne la sécurité des centrales. Nous ne voyons pas comment cette mesure peut être mise en œuvre.

Pour la contribution climat énergie, nous saluons le principe, mais le dispositif mis en place ne nous semble pas suffisant, en particulier du fait des exonérations pour les transporteurs. N’a-t-on rien appris de l’échec de la précédente tentative ? En exemptant les transporteurs et les pêcheurs, on créé une nouvelle niche fiscale défavorable à l’environnement. Où est la cohérence ?

Thématiques 2013 : beaucoup de généralités, peu de concret

Nous espérons que les feuilles de route seront plus opérationnelles que les propos du Premier ministre. En effet, M. Ayrault a fait très peu d’annonces concrètes. L’éducation à l'environnement et l’emploi n’ont pas, dans les propos du Premier ministre, été à la hauteur des propositions qui ont été faites lors des débats. Pour la mer, l’absence d’annonce sur la création de nouveaux parcs nationaux marins nous déçoit.

Economie circulaire

La phrase « Minimiser les déchets c’est mieux trier» illustre le manque de compréhension du problème qui a perduré lors de la table ronde. Le recyclage n’est qu’un aspect très partiel de l’économie circulaire. L'économie de la prolongation de la durée de vie et la réduction de la toxicité des objets doivent aujourd’hui être la priorité.

Politique de l’eau : les vraies questions occultées

La hausse de la TVA engrais est assez positive mais a très peu d’effet incitatif. Mais surtout, le Premier ministre a totalement occulté le débat qui a eu lieu lors de la table ronde, sur les redevances nitrates, phytosanitaires et prélèvement. La question de l’irrigation est également occultée. De même pour la gouvernance des instances de débats sur l’eau. Seul point positif : le développement de l’agriculture biologique sur 1000 captages d’eau au lieu des 500 initiaux.
Nous adhérons à l’objectif zéro algues vertes dans 10 ans mais rien n’est dit sur la manière de l’atteindre, et ce n’est pas les récentes décisions prises en matière d’encadrement de l’élevage qui le permettront. Où est la cohérence de nouveau ?

Pour Bruno Genty, président de FNE : « la conférence environnementale de cette année s’est révélée plutôt décevante. Beaucoup de bonnes intentions, des redites, mais au final, le compte n’y est pas. Ce n’est pas les quelques mesures positives qui permettront la transition écologique. Le Gouvernement doit montrer par des actes, tout au long de l’année, la détermination qu’il professe lors de la conférence environnementale. Nos attentes sont fortes pour les feuilles de route qui devront paraître dans la semaine, ainsi que pour le suivi de la feuille de route de 2012. »

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 19:19
 Alors que le gouvernement les massacre, 80 % des Français sont favorables aux loups communiqué par l'ASPAS

Communiqué de presse, le 30 septembre 2013

www.aspas-nature.org

Alors que le gouvernement les massacre
80 % des Français sont favorables aux lou
ps

Publié aujourd’hui, un sondage IFOP réalisé pour les associations ASPAS et One Voice, révèle que les Français aiment les loups et qu’ils réclament leur protection. Sur le terrain, ces animaux magnifiques sont chassés sous la pression d’une poignée d’extrémistes anti-nature, avec la bénédiction de l’État… Quel rôle jouent les Écologistes au pouvoir ?

Le loup (Canis lupus) est une espèce protégée par la loi, mais pas par nos élus. Pourtant, 76 % des Français considèrent que le loup a toute sa place dans la nature en France, et 80 % sont farouchement opposés à son éradication. Seulement 6 % de nos compatriotes se montrent fermement opposés à sa présence, notamment chez les plus de 65 ans. Malgré une proportion très légèrement plus forte des jeunes et des femmes, l’adhésion au loup est donc globale et massive.

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28 septembre 2013 6 28 /09 /septembre /2013 18:34
Réchauffement climatique: le GIEC pousse un cri d'alarme, pourquoi rien ne change?

Réchauffement climatique: le GIEC pousse un cri d'alarme, pourquoi rien ne change?

Le HuffPost | Par Geoffroy Clavel

ENVIRONNEMENT - Ça chauffe. Le dernier rapport des experts du climat du Giec, présenté ce vendredi à Stockholm, ne fait pas dans la demi-mesure. A en croire les climatologues, la responsabilité de l'homme dans le réchauffement climatique est plus certaine que jamais et la température moyenne de la Terre devrait encore grimper de 0,3 à 4,8°C d'ici 2100.

LIRE AUSSI: Les photos incroyables du réchauffement climatique: la fonte des glaciers

http://www.huffingtonpost.fr/2013/08/17/story_n_3771511.html?utm_hp_ref=rechauffement-climatique

Des prévisions alarmistes aux conséquences incalculables sur le mode de vie de l'humanité. Les experts du Giec doivent justement remettre un nouveau rapport au printemps prochain sur les impacts possibles par secteur et par région de la montée des eaux et de la hausse des températures.

Plus inquiétant encore que ces scénarios apocalyptiques, les observateurs peinent à déceler les indices d'une prise de conscience globale dans la classe politique ou dans l'opinion. Certes, selon le dernier baromètre de l'opinion sur le climat, 61% des Français considèrent que le changement climatique est une réalité. Mais plus d'un tiers se classe encore dans le camp des climato-sceptiques et met en doute les conclusions du Giec qui imputent à l'homme et aux émissions de gaz à effet de serre la responsabilité de ce phénomène historique.


Quelques chiffres? En 2011, le principal secteur d'émission de CO2 était le transport routier (35%) qui a connu une hausse de 9% depuis 1990, en grande partie à cause de l'augmentation du trafic. Les émissions de HFC, "super" gaz à effet de serre (GES), ont quadruplé en France depuis 1990. Et alors qu'on aurait bu saluer la stagnation depuis 2008 de l'empreinte carbone de la consommation des Français, le détail montre que la totalité des gains liés à l'isolation thermique ont été effacés par le boom de la consommation de smartphones et d'écrans plats.

A qui la faute?

L'ATTENTISME POLITIQUE

"Faîtes un sondage: qui dans la classe politique a réellement lu un rapport du Giec?" Malgré le Grenelle de l'Environnement de Nicolas Sarkozy, malgré les grands messes environnementales de François Hollande, le réchauffement climatique "reste davantage perçu comme une question périphérique, une variable d'ajustement plutôt qu'une préoccupation centrale", regrette la Fondation Nicolas Hulot. Une conséquence du profil et de la culture des élites politiques françaises. Recrutés à l'ENA ou à Polytechnique, "les élus sont obsédés par la croissance pour la croissance. C'est un vrai problème générationnel", pense le porte-parole de la FNH Matthieu Orphelin.

"C'est comme être dans un voiture qui roule à toute allure dans la mauvaise direction, avec les gouvernements qui discutent du partage des sièges et l'industrie des énergies fossiles qui pousse la pédale d'accélérateur au plancher. Il est temps de mettre un coup de frein", tonne encore Greenpeace.

Mais l'attitude des classes politiques est également le symptôme des résistances qui s'expriment dans la société. Les engagements de François Hollande de diviser par deux les consommations d'énergie à l'horizon 2050 et de baisser de 30% de la consommation de pétrole et de gaz d'ici à 2030, ont été perçus comme une sanction sociale tant par les syndicats que par l'opposition.

LE POIDS DES LOBBIES

Si le discours climato-sceptique s'est "ringardisé" dans l'opinion, la propagande climato-sceptique n'a pas pour autant disparu en France. "Allègre et Ferry ont fait des ravages", lâche l'ancienne ministre Corinne Lepage. "Chaque pays a son Claude Allègre. Et derrière, vous retrouvez toujours les lobbies industriels pétroliers, automobiles, nucléaires et chimiques", dénonce le député écolo Sergio Coronado.

A en croire les ONG, le poids des lobbies industriels visant à freiner la régulation des émissions des gaz à effet de serre ne doit pas être sous-estimé, y compris en France. Après son limogeage, l'ex-ministre de l'Ecologie Delphine Batho s'est empressée de dénoncer leur influence en affirmant que "certaines puissances économiques n'acceptaient pas le niveau d'ambition qu'(elle) fixai(t) pour la transition énergétique", notamment sur les gaz de schiste ou le nucléaire.

L'écotaxe poids lourds, repoussée une nouvelle fois par le gouvernement, est devenue un serpent de mer "depuis cinq ans sous l'influence des lobbies de transporteurs routiers", dénonçait encore récemment France Nature Environnement.

L'INCOMPRÉHENSION DE L'OPINION

Convaincre les Français, voilà l'enjeu. Convaincre les Français de changer, voilà tout le problème. "De taxe en taxe, la détestation de l'écologie par les Français va s'amplifier, car celle-ci ne se résume qu'à une fiscalité punitive", pense l'ancien ministre de l'Environnement, Jean-Louis Borloo, promoteur du bonus-malus écologique.

De fait, la lutte contre le réchauffement climatique se heurte encore aujourd'hui aux craintes que suscitent le bouleversement de la "transition énergétique. "

"Il est plus difficile de parler transition énergétique aujourd'hui qu'en 2007. Les Français sont empêtrés dans la crise et leurs problèmes quotidiens", reconnait Matthieu Orphelin de la FNH.

"Les Français ont le nez dans le guidon. Rares sont ceux qui ont compris ce qu'était réellement le Giec, une des plus belles réussites scientifiques", regrette l'avocate écologiste Corinne Lepage.

...

LE DÉFAUT DE PÉDAGOGIE SUR LE LONG TERME

Les doutes et les craintes de l'opinion à l'égard du changement climatique se nourrissent d'un défaut patent d'information. L'absence de programmes éducatifs ou d'émissions grand public à la télévision consacrés exclusivement au phénomène joue pour beaucoup, assurent les ONG. Une conférence internationale "Radio-Télévision & Changement climatique" s'était pourtant tenue en septembre 2009 au siège de l’Unesco pour insister sur la mission de "service public" qui incombait aux médias. Sans grande conséquence sur les grilles des chaînes de télévision.

-> lire la suite

http://www.huffingtonpost.fr/2013/09/27/rechauffement-climatique-giec-cri-alarme-rien-change_n_4001828.html?utm_hp_ref=france

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 18:33
Des battues aux loups qui ne sont pas des "battues" mais autorisées dans quatre départements français!
Des battues aux loups autorisées dans au moins quatre départements
C'est le cas dans les Alpes Maritimes, les Alpes de Haute-Provence, le Var et ce sera bientôt le cas dans la Drôme.

http://www.buvettedesalpages.be/2013/09/des-battues-aux-loups-autorisees-dans-au-moins-quatre-departements.html

Une circulaire du « ministère de l’écologie » permet désormais aux chasseurs d’abattre un ou plusieurs loups lors de battues au grand gibier et ce sans aucun encadrement de l’ONCFS ou d’un louvetier.

Pour les chasseurs, avoir recours à eux représente la preuve que la chasse est indispensable pour « gérer » les grands prédateurs et autres « bestes nuisibles » (ours, vautours…)

Hier, trois départements étaient concernés : les Alpes Maritimes, les Alpes de Haute-Provence et le Var. Au moins deux loups ont déjà été tués le week-end passé à lors de battues sur les communes de Saint-Etienne-de-Tinée et de Beuil, dans les Alpes-Maritimes.

Deux autres nouveaux arrêtés de tir de prélèvement ont été signés le 19 septembre dans les Alpes-de-Haute-Provence. L’un concernant 2 loups sur la commune de Villars-Colmars, l’autre concernant la prolongation d’un précédent arrêté pour le tir d’un loup sur les communes de La Mure-Argens, Saint-André-les-Alpes, Thorame-Basse et Thorame-Haute. Le gouvernement est semble-t-il bien décidé à arriver le plus rapidement possible aux 24 loups annuels prévus dans le plan loup 2013-2017.

Selon Le Dauphiné, la traque des loups s’organise dans un quatrième département, la Drôme : « la préfecture de la Drôme s’apprête à signer deux arrêtés autorisant les sociétés de chasse à tirer le loup lors de battues aux grands gibiers, non encadrées par des agents de l’État. (…) Ce week-end, ce sont donc plusieurs centaines de chasseurs qui vont se déployer lors de battues aux grands gibiers sur les secteurs de Bellegarde-en-Diois et de Val Maravel. Deux secteurs où le loup a attaqué à plusieurs reprises mais là aussi où il a été aperçu furtivement plusieurs fois par des lieutenants de louveterie de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). »

Pour l’Association FERUS qui a porté plainte auprès du procureur de la République de Nice pour « destruction d’espèce protégée en bande organisée »: « l’autorisation des battues aux loups est une régression d’un siècle et un coup de poignard dans le dos de la protection de la biodiversité. L’Etat piétine son propre Plan loup 2013-2017 signé en mars dernier, bafoue la protection légale de l’espèce, et s’assoit sur les engagements européens de la France. Nous demandons au Président de la République l’annulation immédiate de cette mesure extrêmement grave et irrecevable juridiquement. »

De son côté, L’ASPAS, Association pour la protection des animaux sauvages a contesté les 7 arrêtés adoptés par le préfet des Alpes-Maritimes autorisant tout chasseur à prélever des loups dans le cadre de chasses en battues devant le Tribunal administratif de Nice.

Le 2 octobre 2013, à 9h, celui-ci examinera la légalité de ces arrêtés. La bataille juridique est engagée...

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 18:26
L’impact humain sur le climat est évident, estime le GIEC en ce vendredi 27 septembre 2013

L’impact humain sur le climat est évident, estime le GIEC par Julian Schorpp

Le réchauffement climatique est sans équivoque et une augmentation de la température de plus de 2°C jusqu’à la fin du siècle est probable, selon le rapport du groupe d’expert international sur le climat.

"Il est très probable que l'influence humaine soit la principale cause du réchauffement climatique observé depuis le milieu du 20e siècle", affirme le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) dans un rapport, adopté par les 195 gouvernements membres du GIEC jeudi 26 septembre. Le texte envisage 4 scénarios.

La multiplication et l'amélioration de la qualité des observations, et la une meilleure compréhension du système climatique rendent ces estimations plus fiables, estiment les experts.

  • Le réchauffement climatique est sans équivoque. Ces trois dernières décennies, la température globale n'a pas cessé d'augmenter et a atteint des niveaux jamais connus depuis 1850. Lors d'une conférence de presse à Stockhom, vendredi 27 septembre, l'un des vice-présidents du groupe de travail Quin Dahe a déclaré :

"Notre évaluation de la science montre que l'atmosphère et les océans se sont réchauffés, la quantité de neige et de glace a diminué, le niveau moyen global de la mer a augmenté et les concentrations de gaz à effet de serre ont augmenté."

  • La témperature globale augmentera de plus de 1,5°C d'ici la fin du 21e siècle, indiquent 3 scénarios. Celui qui envisage un niveau d'émissions de gaz à effet de serre moins élevé prévoit une augmentation de la température de 1°. Dans les deux scénarios fondés sur les niveaux d'émission les plus élevés, la température globale augmentera de plus de 2°C.

Même si des exceptions sont possibles, l'autre vice-président du groupe de travail Thomas Stocker a déclaré :

"Des canicules se produiront très probablement plus souvent et elles dureront plus longtemps. Comme la terre se réchauffe, nous nous attendons à plus de précipitations dans les régions humides, et moins dans les régions sèches."

  • La montée du niveau de la mer est l'un des principaux effets mis en avant par le nouveau rapport. Selon les experts, 90% de l'énergie accumulée dans le système climatique entre 1971 et 2010 a été absorbée par la mer.

Il revient désormais aux responsables politiques de prendre les décisions nécessaires pour limiter le réchauffement climatique, ont rappelé les experts. Pour le président du GIEC Rajendra Kumar Pachauri :

"Le GIEC ne peut seulement présenter les faits au public. Il revient aux décideurs de voir ce qui est nécessaire en vue des résultats scientifiques."

Seules des actions rapides, drastiques et continues peuvent limiter les effets négatifs, selon les scientifiques.

-> lire la suite

http://beta.contexte.com/article/energie/l-impact-humain-sur-le-climat-est-evident-estiment-les-experts-du-giec.html

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 22:34

Un article de Sud ouest du 24 mai 2011 dévoile les véritables enjeux de cette déviation

http://www.sudouest.fr/2011/05/24/l-economie-en-progres-407103-736.php

Trouvant que le tissu économique de la ville du Taillan Médoc n'est pas assez développé par rapport à ses voisines Le Haillan, Mérignac, bien que la commune compte 396 entreprises.

Le maire avait réuni des chefs d'entreprises constituant le "Club Portes du Médoc"

« La conséquence, poursuit Ludovic Freygefond, ce sont des ressources qui se limitent à 11 % du budget de la ville alors que des voisins comme Le Haillan ou Mérignac atteignent les 60 %.(en sacrifiant force espaces NATURELS)

La situation va toutefois changer avec des réalisations majeures pour la ville. La première, dans le calendrier, sera la déviation du Médoc, longue de 8 kilomètres jusqu'à Arsac, qui va supprimer la moitié du trafic routier en centre-ville. Et qui va générer 40 millions d'euros de travaux, dont une partie profitera aux entreprises régionales ou locales. Coup d'envoi prévu fin 2011.

Idem avec l'arrivée du tramway à Cantinolle, fin 2016.

Outre 300 logements à construire sur 6-7 ans

Enfin, une zone d'activités de 25 hectares verra le jour d'ici trois/quatre ans en proximité de déviation. « En respectant toutes les conditions de respect à l'environnement », précise le maire.

Et vous croyez que ces 25 ha qui seront sûrement doublés ou triplés ne vont pas générer du trafic routier supplémentaire? On y ajoutera un peu de logements par ci par là... Cela s'appelle de l'étalement urbain avec son cortège de pollutions diverses et variées produisant son lot de GES au détriment des arbres qui ne pourront plus jouer leur rôle de "puits de carbone", c'est ainsi que la biodiversité est détruite irrémédiablement!

On oublie que dans la biodiversité il y a le mot VIE!

FC

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 22:04

http://www.sudouest.fr/2013/09/26/le-taillan-une-deviation-qui-divise-1180198-2780.php

Le Taillan : une déviation qui divise

Les élus sont satisfaits du feu vert donné. Ce n’est pas le cas des défenseurs de la nature (et amoureux de la nature notre assurance vie à tous)

Le ministre de l’Écologie et le préfet ont donné leur feu vert pour la réalisation de la déviation du Taillan-Médoc (notre édition de mardi).

Au premier rang des heureux, Ludovic Freygefond, bien sûr. Cela fait des années que le maire du Taillan-Médoc se bat pour obtenir cette déviation qui désengorgera la traversée de la commune. « C’est un projet vieux de trente ans qui est aujourd’hui atteint », écrit-il en remerciant tous ceux qui ont « œuvré pour cette avancée d’intérêt général ». Le maire se réjouit aussi « que le travail sur la durée, mené avec nos partenaires, ait porté ses fruits et abouti à un tracé respectueux du patrimoine naturel, et en particulier de la diversité biologique ».

Philippe Madrelle se dit aussi très satisfait. Le président du Conseil général rassure, du même coup, ceux qui craignent de nouveaux retards : « Si le défrichement ne débute pas immédiatement pour des raisons environnementales, les travaux amorcés en 2013, avec notamment la création du giratoire de raccordement situé à proximité du lycée Sud-Médoc, se poursuivront en 2014. » Et pas de soucis financiers pour la suite. Le président indique que le projet, cofinancé par l’État et la Région, dispose de tous les crédits nécessaires : 29 millions (dont 4 inscrits au budget de cette année).

Catastrophe pour la Sepanso

Philippe Barbedienne, le chef de file de la Société pour l’étude, la protection et l’aménagement de la nature dans le Sud-Ouest (Sepanso), ne partage pas cette joie. Pour lui, le chantier va être une catastrophe sur le plan écologique et il ne peut s’empêcher d’ironiser sur les décisions prises, alors que le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) s’y opposait.

« Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de détruire ou perturber gravement des espèces protégées : trois espèces de papillons, neuf d’amphibiens, sept de reptiles, 36 d’oiseaux et 23 de mammifères (dont le vison, la loutre et 19 espèces de chiroptères), sans compter bien sûr toutes les espèces, protégées ou non, qui sont passées au travers des inventaires, le tout sur à peine 7 850 mètres de déviation. Même la LGV et l’A 65 ne réussissent pas un aussi beau carton, ça aurait été dommage de se priver. »

La déviation se fera donc, et le trafic évitera Le Taillan pour emprunter la route de Lacanau et le nouvel axe. À l’horizon 2016-2017.

Pour Philippe Barbedienne, on ne fera que déplacer le problème. On repoussera 20 000 véhicules-jour sur la route de Lacanau « qui sature déjà sans ça chaque matin […]. On va créer une nouvelle route pour désengorger celle qu’on va engorger. Le BTP va y trouver son compte. C’est ça, les affaires… », conclut-il.

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 21:42
Ouf, quel soulagement! Ministre et préfet ont fait sauter le verrou bloquant la réalisation d'une nouvelle route: la déviation du Taillan!

http://www.sudouest.fr/2013/09/24/une-deviation-no-mmee-desir-1177827-2780.php#commentaire_marqueur_position

Publié le 24/09/2013
Par jean-paul vigneaud

commentaire(s)

à ne pas rater!Les pro s'en donnent à coeur joie!

Déviation du Médoc : les travaux ne commenceront qu'en 2015

Le ministère de l’Écologie et le préfet ont donné leur accord mais il faudra encore patienter

Une bonne et une moins bonne nouvelle pour la déviation du Taillan-Médoc. La bonne, c’est que le ministère de l’Écologie et le préfet de Région ont fini par faire sauter le verrou qui bloquait la réalisation de l’ouvrage au regard des contraintes environnementales et de la protection de la faune. La moins bonne, c’est que la dérogation accordée n’active pas les travaux. Le chantier ne débutera pas avant 2015.

« Il y aura peut-être quelques travaux préparatoires en 2014, pas plus », précise-t-on au Conseil général. Pour des questions budgétaires, bien sûr, mais pas seulement. Il existe encore des contraintes, comme celles liées au déboisement. On ne peut pas couper les arbres n’importe quand. Pour protéger les oiseaux, par exemple, il y a des saisons totalement interdites, comme la période de nidification. Et sans déboisement, impossible d’attaquer les terrassements, et ainsi de suite…

Bref, la poisse continue de coller à ce dossier. Depuis des décennies, on parle d’une nouvelle route pour le Médoc (la départementale 1215, ex-nationale 215), et elle n’est toujours pas terminée.

L’aménagement du tronçon Bordeaux-Castelnau est inscrit pourtant comme prioritaire depuis 1992. Mais les obstacles se succèdent : le manque d’unanimité, les oppositions, l’impossibilité il y a dix ans de déclarer les travaux d’utilité publique (le Conseil d’État a dû trancher), le transfert de compétences (en devenant départementale, la route s’est retrouvée sous la responsabilité du Conseil général), les contraintes budgétaires et, pour finir, les problèmes liés à la protection de l’environnement.

Voilà pourquoi, à ce jour, seule une partie des travaux est réalisée. Au départ de l’échangeur 8, la déviation d’Eysines est ouverte depuis 2008. À la fin de l’année, le département boucle l’aménagement de la route de Lacanau, du carrefour de Germignan au carrefour du lycée Sud-Médoc, le rond-point à partir duquel partira la déviation de Saint-Aubin-Le Taillan.

Cette déviation fera 7 850 mètres (soit près de huit kilomètres) et traversera les communes de Saint-Aubin, Le Taillan, Le Pian-Médoc et Arsac.

Ce sont les terrains traversés qui ont posé problème. Des bois, des terres riches, des zones humides également, le tout abritant des espèces animales et végétales rares et des lieux de reproduction exceptionnels. À titre d’exemple, l’Azuré de la Sanguisorbe, un papillon que l’on ne trouve nulle part ailleurs. Si aucune précaution n’était prise, celui-ci disparaîtrait à jamais. D’où les actions menées par les associations de défense.

Cet ultime combat a bien failli faire capoter le projet. Une raison pour laquelle le préfet de Région s’est démené et a utilisé tous les outils à sa disposition, dont ceux attribués en avril dernier par le Premier ministre pour simplifier et accélérer la mise en œuvre de certains projets publics ou privés.

Accord est donc donné aujourd’hui au Département pour la réalisation des travaux mais ce n’est pas un chèque en blanc. Si accord il y a, c’est que le Département a revu sa copie, pris des dispositions pour protéger l’environnement et des engagements pour le suivi de ces dernières.

À titre d’exemple, trois ouvrages souterrains (hydrauliques ou non) étaient prévus pour permettre aux animaux en tout genre de passer sous la route. Il y en aura sept. Les terrains seront aussi moins impactés. Au lieu d’une emprise de travaux de 70 mètres, elle sera de 46 mètres seulement dans les zones humides. Pour compenser, enfin, les zones détruites, 70 hectares de terrain seront délimités et protégés pour que les espèces déplacées puissent se réinstaller et continuer de vivre. Il ne reste maintenant qu’à réaliser la route.

*Photo de la RD1215 vers 18h en direction de l'échangeur de Germignan...

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26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 21:26
La France protège sa biodiversité: Deux loups espèces protégées abattus en deux jours!

Lundi 23 septembre 2013

Au moins deux loups abattus en deux jours par des chasseurs :
merci Monsieur le Ministre de l'Environnement !

Suite à l’autorisation ministérielle autorisant le tir de loups par les chasseurs au cours de battues non encadrées par l’Etat, deux loups ont été abattus : une louve le 21/9 à Saint-Etienne-de-Tinée et un loup le 22/9 à Beuil (Alpes-Maritimes).

Un dispositif illégal et inefficace

Les tirs de ce week-end portent à 10 le nombre connu de loups tués depuis le début de l’année en France, tous dans les Alpes-Maritimes : un loup retrouvé empoisonné, deux loups abattus dont une louve allaitante laissant 5 louveteaux morts de faim, et désormais ces deux loups tirés comme une espèce « gibier ». Le Loup est une espèce protégée, déjà malmenée par un "Plan loup" globalement défavorable. En autorisant des tirs de loup à l'occasion de battues de chasse, le gouvernement se met en dehors du cadre des rares dérogations éventuelles prévues par les textes internationaux, et en dehors des règles qu'il a lui-même édictées dans le "Plan loup" et dans les arrêtés interministériels du printemps dernier.

Des destructions incontrôlables

Des chasseurs parlent d'un troisième loup qui aurait été tiré lors de la battue de Saint-Etienne-de-Tinée, mais dont le cadavre n’aurait pas été retrouvé. Il est évident que plusieurs loups peuvent être tués ou blessés au cours de ces battues, sans qu’on le sache et sans qu’on puisse avoir aucun contrôle. Nous exigeons l’annulation immédiate de ces battues d’un autre âge, qui sont la porte ouverte aux dérives les plus graves et placent la France en contradiction avec ses engagements européens de protection du loup.

Les battues aux loups, une décision démagogique

La France préfère-t-elle offrir lâchement des loups au bon plaisir des chasseurs, plutôt que de résoudre les vrais problèmes de fond de la filière ovine ? Cette filière est dans une situation économique difficile. Les éleveurs vivent essentiellement de subventions publiques. Si la société française fait le choix de maintenir l'élevage ovin en le soutenant par de l’argent public, on est en droit d’attendre que cette activité soit mise en oeuvre de façon compatible avec les enjeux du 21ème siècle, et avec les attentes de la société en matière de protection de la biodiversité.

Contacts presse :

ASPAS : Pierre Athanaze - 06 08 18 54 55
FERUS : Jean-François Darmstaedter - 06 30 20 59 64
FNE : Jean-David Abel - 06 77 04 23 30
LPO : Marie-Paule de Thiersant - 06 77 05 72 64
SFEPM : Pierre Rigaux - 06 84 49 58 10
WWF : Jean-Christophe Poupet - 06 15 41 60 38

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 22:44
Participation de Naturjalles à l'enquête publique: étude d'impact PAE des Vignes à St Aubin de Médoc opération localisée à proximité du site Natura 2000 Réseau hydrographique des Jalles

La fin est un peu confuse car faite sur place, manuscrite complétée avec de nouveaux éléments du dossier "note complémentaire" en réponse à l'avis de l'Autorité environnementale...Je n'ai pas pu faire de photocopie et mon appareil photo pas très performant les textes étant écrits en petit! Le cahier des observations vous attend !

Natur'Jalles

Association N° W332006344
16 rue louis Cayx
33160 SAINT MEDARD EN JALLES
naturjalles@gmail.com

Président : Xavier Lhomme

VP : Françoise Couloudou

St Médard en Jalles 20 septembre 2013

Objet : Enquête publique Etude d’impact concernant le projet « Aménagement du lotissement Domaine du Parc aux Vignes » commune de St Aubin du Médoc

Ce lotissement est la tranche 1 d’un ensemble faisant partie d’un PAE (programme d’aménagement d’Ensemble). Ce PAE est prévu sur 60 ha, cette tranche 1 concerne environ 10ha

Environnement :
Ce PAE est prévu sur un site naturel et boisé, l’étude d’impact succincte prend peu en compte l’environnement ainsi que les espèces protégées végétales (comme la jacinthe des bois) et animales surtout les oiseaux : la forêt leur apportant nourriture et abri : une espèce d’oiseau nicheur est appelée à disparaître du fait de la destruction de leur habitat. Cette zone boisée étant humide, abrite de nombreux amphibiens non pris en compte dans l’étude pourtant espèces protégées. Elle abrite l’engoulevent d’Europe (protection totale en France par arrêté ministériel du 17 avril 1981) et de nombreuses chauve-souris (figurant sur la Liste Rouge des espèces menacées : intégralement protégées en France par le même arrêté ministériel cité plus haut)
De plus, ce projet tranche 1 n’est pas conforme aux dispositions de l’article L122-1 du code de l’environnement car le dossier ne comporte pas d’étude d’impact sur l’ensemble du programme PAE soit 60ha, une étude unique devrait être réalisée et porter sur l’ensemble des projets
L’Autorité Environnementale signale que l’environnement de ce projet abrite une végétation potentiellement humide avec des chênes et des robiniers (présence au sud du site d’un ruisseau la Pudote) ainsi que des fourrés : Naturjalles rappelle que la forêt joue un rôle essentiel pour atténuer l’effet de serre : un hectare de forêt capture plus de 25t de CO2. Outre les oiseaux, cette zone abrite de nombreux amphibiens (dont un inventaire ne semble pas avoir été fait) qui sont aussi des espèces protégées
Aucune période de démarrage des travaux n’est définie alors que les travaux vont impacter la faune : il n’est pas prévu un démarrage des travaux hors nidification

Le milieu humain

Ce PAE dans un site NATUREL est l'exemple flagrant "d'étalement urbain" et artificialisation des sols. Le site choisi est également éloigné des moyens de transports: la RD1215 déjà saturée aura du mal à écluser ce trafic supplémentaire malgré des moyens de transport "doux" mis en place. Les habitants ne travaillant pas, pour la plupartsur leur lieu d'habitation.

L'Autorité Environnementale signale également qu'il n'y a aucune justification au chois de l'implantation de ce PAE de 60ha sur un site NATUREL

Naturjalles s'oppose à un tel projet présentant des risques naturels(feux de forêt et remontée de nappes)

et abritant des espèces protégées et "menacées": la France dans son plan de "Stratégie

Nationale pour la biodiversité" s'est engagée à réduire l'étalement urbain et de lutter contre les projets dommageables à la biodiversité. Du fait que ce site par la présence de Chênaie abritant hiver et été des colonies de chauves-souris et de la présence d'arbres remarquables (chêne-lièges, pédonculés etc) Naturjalles demande que le projet soit soumis au CNPN car les travaux vont provoquer la destruction d'habitat d'espèces protégées et menacées (flore et faune) ce qui est indiqué dans la "note complémentaire" en réponse à l'avis de l'AE. La période des travaux aura des incidences sur la faune en détruisant les gîtes à chauves-souris.

Naturjalles réitère son opposition à ce projet et demande un passage devant le CNPN du fait de la présence d'espèces protégées sur ce site de 60 ha

Pour le président

Françoise Couloudou

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