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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 17:24
Ah les belles fraises! Plus de 90% des fraises contiennent des résidus de pesticides d'après GENERATIONS FUTURES

Sur Actu-environnement

Plus de 90% des fraises contiennent des résidus de pesticides

C'est ce qui ressort de l'enquête menée par Générations Futures sur 49 échantillons de fraises vendues dans le commerce. L'ONG souhaite peser sur les discussions en cours sur la stratégie à adopter en matière de perturbateurs endocriniens.

Après une première enquête sur l'exposition des populations aux perturbateurs endocriniens via les céréales et les insecticides ménagers, l'association Générations Futures, spécialisée sur la question des pesticides, s'est penchée cette fois-ci sur les fraises vendues dans le commerce en provenance de France et d'Espagne.

Pourquoi la fraise ? Car il s'agit d'un fruit communément consommé par les femmes enceintes ou les jeunes enfants, populations particulièrement vulnérables aux perturbateurs endocriniens, explique l'ONG. Or, ces substances sont soupçonnées d'être à l'origine de cancers hormonaux-dépendants, de perturbations du métabolisme et de la reproduction, de problèmes cardiovasculaires mais aussi de troubles mentaux et du comportement.

Présence de perturbateurs endocriniens

Sur les 49 échantillons analysés (voir méthodologie en encadré), 91% contenaient un ou plusieurs résidus de pesticides (100% des fraises espagnoles), et 71% contenaient des pesticides perturbateurs endocriniens (PE). Si la proportion est plus importante parmi les fraises espagnoles (78%), il reste que 65% des échantillons français contiennent au moins un résidu de pesticide PE.

"Nous avons retrouvé en tout 37 molécules différentes dont 8 perturbateurs endocriniens", précise François Veillerette, porte-parole de Générations Futures.

Cela ne signifie pas pour autant que les producteurs sont hors-la-loi. La présence de résidus de pesticides est admise par la réglementation dès lors que les limites maximales en résidus (LMR) ne sont pas dépassées. Un seul dépassement de cette limite a d'ailleurs été constaté dans le cadre de cette enquête, soit un taux de non-conformité de 2%.

Le porte-parole de l'ONG soupçonne toutefois certains producteurs de faire tourner les fongicides de manière à éviter le dépassement des LMR. L'étude a en effet mis en évidence un échantillon français qui comptait douze résidus de pesticides différents.

...

Des discussions en cours sur les perturbateurs endocriniens

Générations Futures tient à peser sur les discussions en cours dont l'échéance est fixée au 14 déc prochain L'ONG dénonce une disposition figurant dans la dernière version de la stratégie nationale qui prévoit la possibilité de réviser les critères d'exclusion des pesticides PE (Perturbateurs endocriniens) après une étude d'impact prenant en compte les effets sur la santé et l'environnement, ainsi que les substances actives disponibles

-> lire tout l'article

http://www.actu-environnement.com/ae/news/pesticides-perturbateurs-endocriniens-fraises-enquete-Generations-Futures-UIPP-strategie-reglement-18990.php4#xtor=ES-6

et lire l'article du 21 MARS 2013

Insecticides dans les céréales : une source d'exposition potentielle aux perturbateurs endocriniens

http://www.actu-environnement.com/ae/news/generations-futures-insecticides-cereales-consommation-enfants-efsa-perturbateurs-endocriniens-18114.php4

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 14:25

Pour éclairer votre lanterne et vous aider à participer à l'enquête publique qui se déroule en ce moment jusqu'au 17 juillet 17h voici quelques précisions "intéressantes" dans l'article de Sud Ouest du 8 juillet 2013.

Nous y apprenons que Hérakles (ex SNPE) avait déjà une station d'épuration retraitant certains déchets contenant du perchlorate d'ammonium, qu'ils veulent renforcer leur capacité de traitement par une nouvelle installation dite "principale" ce qui limiterait les émissions de polluants atmosphériques générés par les brûlages( le chlorure d'hydrogène passerait ainsi de 25t/an à 2t/an): tout ceci faisait partie de "pollutions historiques" des St Médardais!

et enfin, l'édition papier, par la voix de Anne Couplan, reconnait que "le perchlorate est un micropolluant classé dans la famille des perturbateurs endocriniens. Sa toxicité peut avoir un impact sanitaire, même à faible dose"

Vous remarquerez également le silence qui règne à notre mairie sur ce sujet! Qui préfère les déboisements illégaux dans un site "inscrit"!

Article du Sud ouest

Publié le 08/07/2013 à 06h00
Par Olivier delhoumeau

Les élus mérignacais ont exprimé un avis réservé sur un dossier d’enquête publique visant des rejets polluants produits par la société Herakles .

En l’occurrence, cette activité génère des déchets contenant du perchlorate d’ammonium impactant notamment les eaux résiduaires. Ces eaux passent aujourd’hui par une station pilote de traitement biologique tandis que les matériaux énergétiques sont éliminés par brûlage à l’air libre.

Comme l’a expliqué l’autre soir Michel Ranson, conseiller municipal délégué à la prévention et à la sécurité publique, « l’enjeu de l’enquête publique est de sécuriser et de généraliser ce procédé biologique. » En effet, Herakles souhaite augmenter sa capacité de traitement par la mise en service d’une nouvelle station, dite principale, en vue d’assurer le démantèlement des missiles M45.

Cette installation réduirait significativement l’impact des rejets dans la jalle de Blanquefort et le brûlage à l’air libre, générateur de pollution atmosphérique. « Il est évident que ce process est positif pour tout le monde », a commenté l’élu mérignacais. Cependant, beaucoup d’incertitudes entourent encore ce dossier.

« Au moment où nous avons produit la délibération, reprend Michel Ranson, nous ne disposions pas de l’ensemble des éléments sur une pollution historique de la Jalle au perchlorate. Laquelle a donné lieu à un fort contentieux, assorti d’un dépôt de plainte de la CUB. » En pointe sur le sujet, le groupe Europe Écologie-Les Verts, par la voix d’Anne Couplan, a rappelé les faits.

Fin juin 2011, l’Agence régionale de santé (ARS) constate la présence de perchlorate d’ammoniun sur des sites d’approvisionnement en eau potable, à Saint-Médard-en-Jalles. Quelques jours plus tard, la CUB et la Lyonnaise des eaux stoppent les prélèvements sur les captages de Gamarde, Thil et Caupian. Ce qui représente un gel de 15 % de la ressource en eau de la CUB. Ce déficit de production a été compensé depuis par un nouveau forage sur le champ captant de Cap de Bos.

La responsabilité d’Herakles, héritier du terrain de l’ancienne Société nationale des poudres et explosifs (SNPE), est avérée. La pollution historique dont parle l’élu Michel Ranson provient des infiltrations dans le sol qui a absorbé du perchlorate pendant une quarantaine d’années. Autre source : les rejets, dans la Jalle, d’eau perchloratée issue du nettoyage des cuves. Ces rejets sont aujourd’hui retraités à 99 %, les résidus solides de propergol étant quant à eux toujours brûlés à l’air libre.

Plusieurs questions touchant cette pollution accumulée de longue date restent à ce jour sans réponse. « Le choix des solutions techniques de dépollution des sols n’est pas défini », relève ainsi le groupe écologiste. Différentes études sont également en cours, notamment l’expertise menée dans le cadre de l’assignation en référé de la Communauté urbaine. En outre, les calculs présentés par Herakles sur les rejets liés au nouveau projet diffèrent de ceux effectués par la CUB.

Dans ces conditions, au lieu d’accorder leur feu vert comme cela était initialement prévu, les élus mérignacais ont exprimé un avis réservé. « Soyons clairs, il ne s’agit pas de s’opposer à ce projet mais seulement d’en temporiser le démarrage », a conclu Anne Couplan. Commissaire enquêteur en charge du dossier, l’élu de la majorité Désiré Estay n’a pas pris part au vote.

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9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 22:00
St Médard en Jalles: une ICPE Seveso seuil haut, un site Natura 2000 et son alimentation en eau potable: Enquête publique du 17 juin au 17 juillet 2013

Enquête publique du 17 juin au 17 juillet 2013

ouverte sur la demande de l'établissement Herakles(groupe Safran) en vue d'obtenir l'autorisation d'exploiter des installations de traitement biologique de matériaux énergétiques sur le site de St Médard en Jalles

Rappel d'après l'Autorité Environnementale:

Herakles exerce sur le site de St Médard une activité de conception, développement et production de propergols solides composites, composés essentiellement de perchlorate d’ammonium. Cette activité génère des déchets contenant du perchlorate sous forme d'eaux résiduaires chargées en perchlorate d'ammonium.

Herakles a développé un procédé de traitement biologique de ses eaux résiduaires chargées en PA et veut étendre ce procédé à d'autres déchets de matériaux énergétiques compatibles (propulseurs, objets et déchets de fabrication) afin de réduire ses activités de brûlage: ce procédé nécessite une station biologique dite "station principale" objet du dossier présenté à l'autorité Environnementale

Il y a 2 établissements sur le site: Herakles et Roxel comprenant une plateforme pyrotechnique isolée dans un polygone d'environ 1000ha. Hérakles possède 435ha pour 165 000m2 de surface utile couverte(environ 650 bâtiments)

Les enjeux environnementaux dépendent de la maîtrise des impacts sur:

- Les milieux naturels en particulier le "Réseau hydrographique des Jalles de St Médard et d'Eysine" site Natura 2000

- La réduction des émissions atmosphériques

- La protection des eaux superficielles et souterraines susceptibles d'impacter les captages en alimentation d'eau potable Thil-Gamarde

C'est ce dernier point le "plus important" pour les humains que nous sommes: l'impact en perchlorate d'ammonium des sources Thil Gamarde représentant 25% de l'alimentation en eau potable de la CUB

Enjeux environnementaux: géologie et hydrologie:

Qualité des Sols et eaux souterraines: on trouve des impacts en composés organo halogénés volatils et perchlorates liés au passif environnemental du site: des mesures sont proposées pour remédier à ces impacts

Le site est bordé à l'ouest par le ruisseau de Magudas et au nord par le "ruisseau de la Jalle": ces 2 cours d'eau sont concernées par des zones de répartition des Eaux (ZRE), la Jalle est classée en 2nde catégorie piscicole en axe à grands migrateurs et en axe prioritaire de circulation des poissons migrateurs amphihalins. Secteur concerné par le SDAGE Adour Garonne

Inventaire des habitats naturels, de la flore et de la faune:

Peu d'inventaires de terrain réalisés, seulement en janvier et février 2012, les études s'appuient sur une solide recherche bibliographique et sur le document d'objectifs du site Natura 2000 "Réseau hydrographique des jalles de st Médard et d'Eysines" : présence de 3 habitats naturels d'habitats naturels d'intérêt communautaire(annexe1 de la dir Habitats)

-mammifères: loutre, vison d'Europe

- Cistude d'europe

-insectes: Agrion de mercure ,Cuivré des marais, Damier de la Succise, Fadet des laîches, lucarne cerf volant, grand capricorne

- poisson: lamproie de planer

Le réseau des Jalles constitue un corridor aquatique(trame verte et bleue)

Herakles a manifesté son accord d'établir un partenariat avec le SIJALAG pour améliorer les continuités écologiques

Milieu humain:

A proximité se trouve:

- une zone de maraîchage de 5ha au NE de la plateforme

- Différentes zones résidentielles ou mixtes

- Des équipements sensibles (Groupe scolaire à 200m au sud de la plateforme et la maison de la petite enfance)

Eaux superficielles et rejets:

Le projet nécessite de prélever de l'eau de la Jalle ce qui représente une augmentation de 3 à 8% actuellement prélevée par Herakles: une grande partie prélevée sera restituée après traitement . L'AE nie toute incidence sur les espèces protégées donc il n'est pas nécessaire de mettre en œuvre des mesures environnementales spécifiques.

Ce projet de station biologique devrait faire passer la teneur en perchlorate de 29microng/l à 4 microng/l, ce qui rendrait l'usage des captages "sans restriction"

Comme réduire les émissions de CO2 qui sont actuellement de 1136t/an et qui passeraient à 400t/an. Cette station limiterait les émissions de polluants atmosphériques générés par les brûlages( le chlorure d'hydrogène passerait ainsi de 25t/an à 2t/an)

L'Autorité environnementale conclut:

Les enjeux du territoire et les mesures prises pour réduire les impacts sont bien pris en compte

-comme une teneur maximale de perchlorate de 4 microng/l destinée aux nourrissons de moins de 6 mois

- une installation dimensionnée pour ne pas générer d'impact significatif sur le milieu naturel

- mise en place de mesures techniques visant à prévenir les risques de pollution

- réduction des brûlages de 80%

Préconise un suivi écologique pendant 5 ans des populations de Cistudes au niveau des sources du Thil

et l'Agence régionale de Santé que l'eau de la jalle rejetée après traitement soit compatible avec un usage des ressources en eau potable

St Médard en Jalles: une ICPE Seveso seuil haut, un site Natura 2000 et son alimentation en eau potable: Enquête publique du 17 juin au 17 juillet 2013

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8 juillet 2013 1 08 /07 /juillet /2013 15:52

Voici une recommandation qui en dit long sur l'état de pollution de nos mers et de nos rivières!

Pollution: pas plus de deux portions de poisson par semaine

05/07/2013 4:47 pm

Paris (AFP) - L'agence de sécurité alimentaire (Anses) recommande de consommer deux portions de poisson par semaine, mais pas plus, un équilibre entre nos besoins nutritifs et les risques de contamination au mercure ou aux PCB.

Dans un avis rendu public vendredi, l'Anses précise que sur les deux portions recommandées, il faut une portion de poisson gras (saumon, sardine, maquereau, hareng ou truite fumée).

Mais l'agence émet également de sérieux bémols sur la consommation de plusieurs espèces de poissons d'eau douce et de certaines autres espèces, en particulier par les populations les plus à risque comme les femmes enceintes ou les jeunes enfants.

Saisie il y a un an par les autorités pour faire le point, l'Anses indique avoir "étudié différents scénarios" en tenant compte à la fois des "effets bénéfiques sur la santé" de la consommation des acides gras oméga 3 qu'on trouve principalement dans les poissons gras et du niveau de contamination des poissons en dioxine, MeHg (mercure organique) et PCB (polychlorobiphényles, isolant utilisé dans l'industrie) "dont l'action toxique est particulièrement importante pendant la période périnatale".

...un nombre croissant d'experts s'inquiètent de l'aggravation de la pollution des eaux de mer et de rivières par des produits toxiques allant des hydrocarbures aux métaux lourds : selon une étude publiée en janvier dernier juste avant l'adoption d'une Convention internationale sur le mercure, la déforestation dans le monde s'est traduite par un déversement dans les lacs et rivières de quelque 260 tonnes de mercure auparavant retenues dans les sols, tandis que les quantités de mercure présentes dans les 100 premiers mètres de profondeurs des océans ont doublé en 100 ans.

-> la suite sur

http://www.goodplanet.info/Contenu/Depeche/Pollution-pas-plus-de-deux-portions-de-poisson-par-semaine?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+Goodplanetinfo+%28Les+D%C3%A9p%C3%AAches+GoodPlanet.info+%29

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 21:53

Départ de Batho: un mauvais signe pour les ONG environnementales

AFP 02/07/2013 8:17 pm

Paris (AFP) - Le renvoi du gouvernement mardi de la ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, pour avoir critiqué le budget 2014 en raison des coupes sévères que subissait son ministère, n'est pas une bonne nouvelle pour les ONG environnementales, notamment à 15 jours de la fin du débat sur la transition énergique.

"Ce n'est pas un bon signal de virer encore la ministre de l'Ecologie", a déclaré à l'AFP le porte-parole de France Nature environnement (FNE), Benoît Hartmann.

Il faisait allusion au départ en juin 2012 de l'ancienne titulaire du poste, Nicole Bricq, un mois après sa nomination. Selon les ONG, elle avait payé ses positions défavorables à un permis pétrolier de Shell en Guyane.

"On ne peut pas dire que l'écologie est une priorité si on renvoie les ministres les uns après les autres", a ajouté M. Hartmann.

Du côté de la Fondation Nicolas Hulot, on estimait que "le gouvernement a décidément bien des difficultés avec l'écologie", selon son porte-parole Matthieu Orphelin.

"En quoi cela pourrait être positif à 15 jours de la fin du débat sur l'énergie et alors que des décisions importantes doivent être prises dans les jours à venir sur la fiscalité écologique?", a-t-il demandé.

Dans le secteur de l'énergie, plusieurs responsables, qui se sont confiés à l'AFP sous le couvert de l'anonymat, ont également craint que ce remplacement ne retarde des réformes importantes lancées par Mme Batho.

"Ma crainte c'est qu'on reparte à zéro. Avec ce départ en plein débat sur la transition énergétique, cela risque de faire perdre du temps sur des grands sujets", de la transition écologique à la lutte contre la précarité énergétique, a souligné un de ces responsables.

Selon Greenpeace, qui boycotte le débat sur la transition énergétique, "Delphine Batho n'est qu'une victime collatérale de l'absence totale d'ambition environnementale du gouvernement et du président de la République".

"Alors que les ministres les plus rétrogrades, opposés aux changements et à la transition écologique, s'expriment librement pour défendre les gaz de schiste ou l'énergie nucléaire sans être inquiétés, l'unique et première fois où Delphine Batho défend l'écologie à travers son budget, elle est contrainte au départ", dit l'ONG, faisant allusion au ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg.

Sur son successeur Philippe Martin, FNE émet un jugement très prudent, l'ONG ayant vivement critiqué le rapport qu'il avait remis début juin sur la gestion des ressources en eau...

http://www.goodplanet.info/Contenu/Depeche/Depart-de-Batho-un-mauvais-signe-pour-les-ONG-environnementales/%28theme%29/1405#.UdMngcCYRa4.facebook

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 14:56
Biodiversité : liste "rouge" des espèces menacées en France

Un bien triste classement pour la France!

Avec 1.039 espèces menacées au niveau mondial présentes sur son territoire, en métropole et en outre-mer, la France fait parti des 10 pays hébergeant le plus grand nombre d'espèces animales et végétales menacées et détient le triste classement de 5ème au rang des pays les plus concernés, après l'Equateur, la Malaisie, les USA et l'Indonésie, et devant le Mexique, l'Inde, la Chine, l'Australie et le Brésil. Sa responsabilité dans la préservation de la biodiversité, tant au niveau mondial qu'européen, est importante. En juin dernier l'UICN affirmait, via un communiqué, que la France "se doit de donner une nouvelle ambition forte à sa politique de préservation des espèces et des écosystèmes, à la hauteur des enjeux présents sur son territoire".

-> article complet

http://www.actu-environnement.com/ae/news/biodiversite-liste-rouge-UICN-especes-coniferes-18943.php4#xtor=ES-6

-> Accord cadre France UICN 2013-2016

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/Fiche_AC3_Final_cle0a7ad1.pdf

-> la nature au coeur du développement durable

Accord cadre France IUCN 2013-2016

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/Fiche_AC3_Gouv_cle83631e.pdf

-> http://www.uicn.fr/

La photo représente" l'azuré de la sanguisorbe " classé en "Vulnérable" : une station unique en Gironde entre St Aubin du Médoc et le Taillan Médoc...Il vit le long de ruisseau où pousse la sanguisorbe(ses ailes sont bleues bordées de brun noirâtre)

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 14:34

Le problème sanitaire des faibles doses

04/07/2012 10:53 am

Selon une récente étude, même de faibles doses de perturbateurs endocriniens chimiques, présents dans tous les produits ou presque depuis les plastiques jusqu’aux pesticides, peuvent avoir de graves répercussions sur la santé humaine. Les chercheurs ajoutent que cette découverte souligne la nécessité d’introduire de profonds changements dans la façon dont les contrôles de sécurité chimique sont menés.

Les chercheurs savent que certaines substances chimiques de synthèse peuvent interférer avec les hormones qui régulent les fonctions les plus vitales du corps humain, et cette connaissance est antérieure à la publication de Printemps silencieux par Rachel Carson, il y a 50 ans. Mais les preuves des impacts sanitaires de ce qu’on appelle les perturbateurs endocriniens chimiques se sont accumulées entre les années 1960 et 1990. C’est avec la publication en 1996 de Our Stolen Future, de Theo Colborn, Dianne Dumanoski et J. Peterson Myers, que le grand public prend pour la première fois connaissance du fait que l’exposition à ces substances, à travers la pollution industrielle, les pesticides et les contacts avec des produits finis comme les plastiques, a des répercussions sur les humains, la faune et la flore. Depuis, son inquiétude à ce sujet n’a fait que s’accentuer.

En 2009, l’Association médicale américaine avait appelé à une exposition réduite aux perturbateurs endocriniens. L’année dernière, huit sociétés scientifiques regroupant quelque 40 000 chercheurs ont exhorté les responsables fédéraux de la réglementation à inclure les dernières découvertes en date dans les contrôles de sécurité chimique des perturbateurs endocriniens.

La semaine dernière, douze scientifiques, dont certains experts comme Colborn ou Frederick vom Saal de l’Université du Missouri, ont publié un article qui, selon eux, devrait faire avancer le débat de façon significative. Leurs recherches, basées sur l’examen de 800 études scientifiques, concluent qu’il est « remarquablement courant » que de très petites quantités de perturbateurs endocriniens chimiques aient un profond effet indésirable sur la santé humaine. L’article explique que ces substances vont à l’encontre d’un principe fondamental en toxicologie qui veut que « la dose fait le poison », ce qui signifie que plus la dose est importante, plus l’effet le sera lui aussi. Les perturbateurs endocriniens ne se comportent pas obligatoirement ainsi, car, expliquent les chercheurs, les effets importants sur la santé s’observent parfois à des doses faibles plutôt qu’élevées.

« Que de faibles doses de perturbateurs endocriniens chimiques aient une influence sur les troubles de la santé humaine n’est plus à démontrer puisque d’après les études épidémiologiques, les expositions environnementales sont associées à des maladies ou à des invalidités chez l’homme », écrivent les auteurs de l’article. L’étude, publiée dans la revue Endocrine Reviews, affirme que les effets des perturbateurs endocriniens en relation à une faible dose et à une dose spéciale signifient « que des changements en profondeur doivent être introduits dans les contrôles chimiques et la détermination de la sûreté afin de protéger la santé humaine ».

Le principal auteur de cette étude, Laura Vandenberg, post-doctorante au Department of Development and Regenerative Biology de l’Université Tufts, a déclaré dans une interview que ce comportement en relation à une faible dose et à une dose spéciale « devrait être attendu de n’importe quelle substance chimique agissant comme une hormone »

-> lire la suite

http://www.goodplanet.info/Contenu/Points-de-vues/Le-probleme-sanitaire-des-faibles-doses/%28theme%29/266

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 14:15

05/07/2013 10:33 am

Paris (AFP) - En accusant le gouvernement de céder à des pressions des lobbies économiques, l'ex ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, a remis en avant les luttes intenses qui secouent le secteur de l'énergie, et donné du grain à moudre aux ONG qui dénoncent de longue date l'influence des industriels sur les politiques.

Ce n'est un secret pour personne qu'en défendant des décisions comme la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim ou en s'opposant catégoriquement à toute exploration et exploitation des hydrocarbures de schiste, Mme Batho s'est fait de nombreux opposants dans les rangs des industriels.

Et lors de sa conférence de presse jeudi, elle a accusé "certaines forces économiques", liées notamment au gaz de schiste et au nucléaire qui "n'acceptaient pas le niveau d'ambition qu(elle) fixai(t) pour la transition énergétique", d'avoir "voulu (sa) tête".

Elle a ainsi mis en cause Philippe Crouzet, président du directoire de Vallourec, un fabricant de tubes en acier qui tire profit de l'essor du gaz de schiste aux Etats-Unis.

"Est-il normal que le patron de l'entreprise Vallourec directement intéressé par l'exploitation des gaz de schiste ait pu annoncer ma marginalisation des semaines à l'avance devant des responsables de son entreprise aux USA ?", a-t-elle demandé.

"De quelle information disposait-il pour être si sûr de lui ?", a-t-elle ajouté, dans une allusion à peine voilée à l'épouse de M. Crouzet, qui est directrice de cabinet du président François Hollande.

Le patron de Vallourec a démenti jeudi soir avoir tenu de tels propos.

De son côté, l'entourage du Premier ministre a assuré que l'éviction de Mme Batho était "uniquement liée à ses déclarations sur son budget qu'elle a jugé mauvais".

Des accusations qui ont fait mouche auprès des ONG, qui dénoncent de longue date l'influence des industriels sur la politique.

"Les déclarations de Delphine Batho posent clairement la question : qui décide en matière d'énergie ? Cela ne semble être ni le gouvernement, ni les citoyens", a aussitôt réagi Greenpeace.

L'ONG a accusé dans un communiqué "les industriels de l'énergie, EDF, Total et autres monuments nationaux", de tirer "les ficelles en coulisse depuis des décennies", et estimé que "le fait qu'ils puissent obtenir la tête de la ministre de l'écologie n'est pas surprenant".

Des critiques similaires s'étaient déjà exprimées fin 2011 lors de la négociation de l'accord électoral Verts-PS, Areva intervenant alors auprès du PS pour sauver la filière de fabrication de combustible Mox, ou, il y a juste un an, lors du débarquement de Nicole Bricq du ministère de l'Ecologie, après qu'elle eut voulu remettre en cause l'exploration pétrolière en Guyane.

Une nouvelle fois au banc des accusés, les pétroliers ont rejeté clairement toute responsabilité dans le "limogeage" de Mme Batho, sans masquer leurs divergences avec la politique qu'elle menait.

-> lire la suite

http://www.goodplanet.info/Contenu/Depeche/Batho-reveille-un-debat-sur-le-poids-des-lobbies-dans-l-energie/%28theme%29/http://

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22 juin 2013 6 22 /06 /juin /2013 10:53

Après trois semaines de coupes "barbares" illégales, le parc du Bourdieu offre à nos yeux un véritable champ de bataille, branches, troncs d'acacias, de chênes, de jeunes châtaigniers...Les chemins forestiers qui permettaient de le traverser ont disparu remplacés par des ornières remplies d'eau...Les arbres ne pouvant plus remplir leur fonction de filtration...A en pleurer.

Et dans ma tête raisonnait ce poème de Ronsard décrivant les bûcherons comme des criminels...

Écoute, bûcheron, arrête un peu le bras;
Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas;
Ne vois-tu pas le sang lequel dégoutte à force
Des nymphes qui vivaient dessous la dure écorc
e ?

Sacrilège meurtrier, si on pend un voleur
Pour piller un butin de bien peu de valeur,
Combien de feux, de fers, de morts et de détresses
Mérites-tu, méchant, pour tuer nos déesses ?

Forêt, haute maison des oiseaux bocagers !
Plus le cerf solitaire et les chevreuils légers
Ne paîtront sous ton ombre, et ta verte crinière
Plus du soleil d'été ne rompra la
lumière.

St Médardais réveillez-vous pour arrêter ces bras "criminels"!

F C

Un chemin forestier du domaine en avril 2013, son aspect en ce jour du 21 juin 2013
Un chemin forestier du domaine en avril 2013, son aspect en ce jour du 21 juin 2013
Un chemin forestier du domaine en avril 2013, son aspect en ce jour du 21 juin 2013

Un chemin forestier du domaine en avril 2013, son aspect en ce jour du 21 juin 2013

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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 17:53
naturjalles added a new photo.

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