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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 23:03

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st-medard-Photo006.jpg     

      C'est un adieu au St Médard en Jalles ancien, vite que les  bulldozers fassent  disparaitre les traces du
passé! Le centre "historique" (expression relevée dans le dossier de la "Grande Jaugue") ne va plus être qu'un

souvenir.

       La "boucherie" et la "charcuterie" sont condamnées, témoignage architectural local avec son appentis

 soutenu par des colonnes en fonte (Il y avait autrefois des fonderies dans la région). A notre époque "moderne" il n'y a de place que pour les "hyper"!  Exit la petite chartreuse au charme romantique!

C'est tout un pan de l'histoire de St Médard qui disparait dans un silence assourdissant.

       Apparemment , notre maire n'imagine à aucun instant que ce patrimoine ancien puisse s'insérer au milieu de constructions nouvelles, le vague essai dans la même rue avec un morceau de vieille façade perdue

au milieu d'une construction hétéroclite et laide détonne tellement, qu'on en viendrait à souhaiter sa disparition.   

Elle semble même "souffrir" d'être en si mauvaise compagnie.

       Tout ceci montre qu'il n'y a aucun souci  de développement global à l'échelle de la commune pour une meilleure intégration à l'existant! Notre maire décide sans respect  pour les éléments déjà en place!

       Il fait fi de l'identité de notre commune et n'a qu'un mobile c'est d' effacer les "traces historiques" de la ville, d'en faire disparaitre son âme au plus vite.

        Nous avons peine à croire qu'il se soit entouré des conseils d'architectes du CAUE ou du service départemental d'architecture et du patrimoine...Le périmètre de protection autour de monuments historiques

(l'église est classée) est-il  même respecté?

        Nous avons là, un exemple désastreux de non maîtrise urbanistique, car en détruisant

l'identité de notre ville, cela montre qu'il n'y a aucune réflexion au préalable et souhait d'établir une stratégie de développement durable, les questions environnementales sont loin d'être une préoccupation primordiale

pour notre maire: après les espaces naturels, voici venu le  tour des habitations anciennes...

C'est la politique de la "table rase" et ce n'est pas fini! Cela ne fait que commencer!


         Vive l'urbanisation à la St Médardaise: Vive le développement durable!

 

 

 

 

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 20:55

D'après Sud-ouest du 27 avril 2011

 

Saint-Médard-en-Jalles

Rien n'est encore réglé

Mobilisation samedi, sur le marché, contre le projet d'urbanisme malgré une nouvelle version proposée par la ville.

Le 23 mars, la troisième et dernière réunion de « concertation » autour de l'urbanisation du Petit-Bois (quartier Valmy-Baysse/Frédéric Mistral) s'était déroulée dans une ambiance calme, qui pouvait sembler sereine à un témoin non averti. Ce qui tranchait avec les précédentes rencontres.

Rappel des faits

La ville et Gironde Habitat prévoyaient initialement la construction de 140 logements dans un bois de 2,8 ha entouré d'un habitat pavillonnaire. Si les promoteurs s'étaient appliqués à démontrer l'aspect « nature environnement » du programme, une partie des riverains, constitués en association de défense (une cinquantaine d'adhérents) étaient partis en guerre contre le projet, le jugeant agressive pour la biodiversité, trop dense, mal adapté à la voirie locale, en contradiction avec les principes de développement durables portés par la ville et préjudiciable à la valeur de leurs propriétés. Bref, il y avait fortement conflit.

Le nouveau projet

Le 23 mars, Christine Moebs, élue à l'environnement et à l'urbanisme, présenta une nouvelle mouture du projet avec l'espoir d'éteindre le brasier. Ainsi, le nombre de logements est tombé en dessous des 110 (« 107 », indique Mme Moebs) mais surtout une bande boisée de 6 500 m² est désormais prévue entre les actuels riverains et les futurs habitants, 25 % de l'espace seront réservés à la nature, l'habitat est présenté comme étant plus clairsemé, réparti entre 53 % de logements individuels et 47 % de collectifs.

On ajoute une seule entrée-sortie pour les véhicules (contre deux initialement), un espace vert(ce qui n'a rien à voir avec un espace NATUREL même si St Médard a inventé l'"espace vert naturel", dans ce bois il y a des huppes* or l'IUCN signale qu'un oiseau nicheur sur quatre est appelé à disparaitre mais qu'importe la biodiversité pour nos édiles qui s'en contrefichent! ouvert à tous au centre de la parcelle et aucune nouvelle habitation ne sera à moins d'une dizaine de mètres des existantes, alors de la PLU exige seulement 4 mètres.

Lors de cette réunion du 23 mars, Christine Moebs avait précisé que l'ordre du jour portait sur la physionomie des bâtiments, et non sur le débat de fond. L'assistance a respecté la règle du jeu. Au point que dans son éditorial du journal municipal, le maire, Serge Lamaison, a écrit : « La concertation aura permis de dégager un épilogue heureux, fruit d'un véritable échange entre tous. »

Riverains toujours opposés

Samedi, les riverains mobilisés - ce n'est pas le cas de tous, lire ci-dessous (1), seront sur le marché pour continuer à faire signer la pétition en cours qui rejette tout autant le nouveau projet. « Nous admettons qu'un effort a été consenti en réservant une bande boisée d'environ 6 000 m², concède le président de l'association Le Petit-Bois, Fabrice Mounier. Mais nous continuons à dire que ce programme est trop dense : nous demandons qu'il se limite à 50 logements maximum ; nous ne voulons pas de R + 2 mais du R + 1, avec deux collectifs au lieu des 6 prévus ». Le 18 avril, l'association s'est prononcée, par un vote unanime, à poursuivre l'action et à lancer des contre-propositions « en demeurant constructifs ».

« Nous sommes toujours dans une volonté de dialogue, poursuit Fabrice Mounier, et maintenons tous nos griefs initiaux contre le projet. Nous demandons des comptes rendus écrits de tout ce qui a été dit, décidé et restons mobilisés. »

(1) Une autre association est concernée par le projet, celle du Syndicat de propriétaires de l'allée Jaufrey-Rudel (lotissement privé). La problématique tenait en leur opposition à l'ouverture d'un accès piéton (de fait, aussi accessible aux deux roues) via leur lotissement. Les 14 riverains ont obtenu satisfaction.

Info complémentaire : site de la ville saint-medard-en-jalles.fr ; opposants : pourlepetitbois@free.fr ; petitionduweb.com.

http://www.conservation-nature.fr/article1.php?id=110

Statut de l’espèce

Convention de Berne (Annexe 2)
Oiseau protégé (Article 1)
Oiseau protégé (Article 5)

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22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 22:24

12 mesures pour promouvoir une alternative aux pesticides chimiques

Le ministre de l'Agriculture a retenu 12 mesures d'un rapport parlementaire visant à favoriser les méthodes naturelles de protection des cultures, dans le cadre d'Ecophyto. Parmi elles, figure la prochaine autorisation de vente du purin d'ortie.

Le député Antoine Herth (UMP, Bas-Rhin) a présenté le 19 avril son rapport visant à développer des méthodes de biocontrôle et protéger les végétaux par l'utilisation de mécanismes naturels. Objectif : promouvoir des alternatives aux produits phytosanitaires chimiques. Douze propositions ont été retenues par le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire. Elles seront mises en œuvre ''au cours des deux prochaines années'', a annoncé le ministre le mercredi 20 avril. Ces mesures s'inscrivent dans le cadre du plan Ecophyto visant à réduire "si possible'' de 50% les pesticides d'ici 2018.

12 mesures pour promouvoir une alternative aux pesticides chimiques

 

http://www.actu-environnement.com/ae/news/purin-ortie-liste-substances-autorisation-PNPP-mesures-lutte-biologique-agriculture-12433.php4

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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 22:27

    D'habitude, il est possible de consulter la base de données "OROBNAT" sur le site du Ministère de la Santé, sport etc or en ce jour, la base n'est pas disponible pour la Gironde voici le lien pour une prochaine!

http://www.sante.gouv.fr/resultats-du-controle-sanitaire-de-la-qualite-de-l-eau-potable.html

 

Il suffit de cliquer sur la région qui vous interesse

 Quoi qu'il en soit le Sud-ouest du 18 avril signale que notre eau du robinet n'est pas toujours très "pure"

Une eau trop riche en fluor pour les enfants!

consommation Quatre bourgs sont concernés : Arsac, Cantenac, Margaux et Soussans. Dès le 26 avril, des bouteilles vont être distribuées dans les structures accueillant les - de 12 ans

Arsac, Cantenac, Margaux, Soussans : ces quatre communes du Sud-Médoc vont devoir réviser à compter du 26 avril leur consommation en eau. L'opération concernera les enfants de moins de 12 ans. Explications.

Depuis plusieurs années, le rapport du Syndicat intercommunal de l'eau et de l'assainissement (SIEA) de ces villages pointe un taux de fluor non conforme à la norme en vigueur préconisée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Celle-ci autorise une concentration maximale de 1,5 mg/l.

En septembre dernier, un nouveau relevé faisait état de mesures nettement supérieures aux préconisations de l'OMS. Jean Renoud, président du SIEA, annonçait alors la commande d'une étude proposant des solutions techniques pour réguler le taux de fluor dans les eaux locales, solutions supportables financièrement par le syndicat.

Des solutions envisagées

La moins onéreuse et la plus naturelle consiste à diluer l'eau distribuée, provenant des forages de Margaux et Arsac, avec de nouvelles ressources moins chargées en fluor. Une étude hydrogéologique, réalisée à la demande du syndicat, a déterminé plusieurs zones pour faire ces puits de reconnaissance, dont deux à proximité des châteaux d'eau d'Arsac et de Margaux.

Le président est prudent : « Il reste une incertitude quant aux résultats. Il faut que les taux de fluor soient nettement inférieurs à 1,5 mg/l pour que la dilution soit possible. Nous connaîtrons les conclusions des analyses d'ici la fin de l'année. S'il n'est pas possible de faire baisser le taux de fluor par dilution, il faudra alors adopter des solutions de traitement physico-chimique. Mais elles sont contraignantes, chères et risquent d'augmenter sensiblement le prix de l'eau au mètre cube. »

En août 2010, le SIEA a déposé une demande de dérogation à l'Agence régionale de santé (ARS) pour pouvoir distribuer une eau présentant un taux compris entre 1,5 mg/l et 2 mg/l. Cette demande de dérogation, complétée début 2011, est en cours d'instruction auprès des services de l'état.

En accord avec les communes

Les conclusions sanitaires de l'ARS indiquent que l'eau peut être consommée sans réserve par les adultes et avec une restriction pour les enfants de moins de 12 ans. Elle recommande à la population de restreindre les apports non hydriques en fluor comme le sel fluoré et les suppléments médicamenteux, dentifrice au fluor par exemple.

À partir du mardi 26 avril, pour satisfaire à ces recommandations, le SIEA a pris des dispositions afin que des bouteilles d'eau soient distribuées dans les structures communales et intercommunales accueillant des enfants de moins de 12 ans. La CdC Médoc Estuaire fournira l'eau embouteillée à l'ensemble des structures et organisera les livraisons en accord avec les communes.

Jean Renoud souhaite rassurer les usagers : « La valeur limite de 1,5 mg/l préconisée par l'OMS correspond à une consommation de 2 l d'eau par jour, ce que peu d'enfants de moins de 12 ans consomment. Les eaux minérales contiennent, pour beaucoup d'entre elles, un taux de fluor largement supérieur à 1,5 mg/l, certaines, notamment les eaux gazeuses, atteignent 8,9 mg/l. »

Sud ouest

http://www.sudouest.fr/2011/04/18/une-eau-trop-riche-en-fluor-pour-les-enfants-375080-2736.php

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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 21:07

 RD1215(1)   rd1215-vue.jpg

RD1215(2)  

    

       A l’heure où les centres villes et dont Bordeaux risquent d’être interdits aux véhicules antérieurs à 1997 car trop polluants, c’est connu ces « vieux » véhicules rejettent plus de CO2 que les grosses cylindrées récemment mises sur le marché, et depuis le Grenelle de l’environnement, haché menu, il est vrai, il ne s’est jamais autant construit de routes (et d’autoroutes). Toutes ces voies nouvelles sont réalisées pour être utilisées, la CUB pour être dans le vent, tient à réaliser un projet vieux de trente ans : à savoir la Déviation du Taillan-Médoc.

       La route du Médoc traverse le centre du Taillan, et à certaines heures, il y a un nombre incalculable "officiellement" de voitures et de camions qui traversent ce centre-ville,  pour satisfaire et « consoler » les Taillanais , le maire a promis un allégement de cette circulation en proposant cette déviation. Ce qui ne résout en rien le problème des transports par la route, mais ne fait que le déplacer, ces voitures et camions ne passeront plus (cela reste à prouver) devant la porte des habitants mais passeront plus loin…Cela fait penser au slogan « Non au grand contournement- pas ici » pas chez moi, mais chez le « voisin ».

      Cette déviation longue de 7,5km a donné lieu à une enquête publique dans le cadre de la « loi sur l’eau » en juillet 2009

      Le « voisin » de cette future déviation ne va pas descendre dans la rue pour protester : car il s’agit de

-  2 Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF)  (avec une plante protégée non

observée depuis plusieurs années parait-il)

- 1 forêt avec des arbres remarquables

- un réseau hydrographique de la Jalle de St Médard et Eysines site proposé au Réseau Natura 2000

- Il y a plusieurs ruisseaux:

Le Monastère, Courmatau, Mautemps et petite Jalle qui se jettent dans la Jalle

avec des espèces animales protégées car en voie d’extinction : Vison européen, Cistude , loutre et rapaces

  Ce projet n’a pas reçu l’aval de la DREAL (Ex Diren) en voici quelques restrictions dans son avis du 4 mai 2009

  « Je note que le projet traverse une zone humide sur environ 2km qui en outre, s’avère être un habitat potentiel du vison d’Europe (espèce protégée). Cette traversée va donc supprimer environ 5ha de zone humide dont une partie importante doit être considérée comme l’habitat d’une espèce protégée. Il me paraitrait très fragile juridiquement de délivrer une autorisation de travaux avant qu’une dérogation à la destruction de ces habitats soit accordée par le Ministre…(le vison d’Europe est une espèce nécessitant l’avis du Ministre)"

 - Plus loin désaccord concernant la clôture sur le ruisseau Le Monastère , la DIREN demande une largeur de 100m de part et d’autre du ruisseau au lieu des 60m proposés

- Restriction concernant la pollution issue des eaux de chaussée, les fossés doivent être présents et étanches

      Mais que pèse ce patrimoine naturel face au lobby de la bagnole ?

      Nos élus gouvernent le nez dans le « guidon » et continuent à « piocher » dans les ressources naturelles de notre planète alors qu’elles ne sont pas inépuisables.

      Ce projet est aussi en complète contradiction avec la loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 dont l’article 121 préconise d’enrayer la perte de la biodiversité en diminuant la fragmentation et la vulnérabilité des habitats naturels en établissant des corridors écologiques constituant la « trame verte et bleue »

      De plus cette route nouvelle aspirant les voitures va aussi « aspirer » des constructions nouvelles (comme sa voisine la RD 1215 depuis la rocade, les immeubles fleurissent à qui mieux mieux finissant de détruire les espaces boisés restants)

      Ce projet est à forte empreinte écologique et à l’encontre de la lutte contre le changement climatique et également à l’encontre de cette même loi préconisant le développement des infrastructures alternatives à la route :

      - et développer sans tarder la ligne TER en la doublant et en augmentant les cadences, puisqu’un point modal tram- train est prévu à Blanquefort.

     - Comme le tram, la ligne D qui est prévue depuis la barrière du Médoc jusqu’à Cantinolle qui est justement l’entrée du Taillan- Médoc : Cantinolle tout près est un carrefour où se croisent les circulations d’eaux (la Jalle et l’aqueduc en eau potable), une station d’épuration qui devrait être agrandie, de trafic autos et camions, ce carrefour sépare les zones maraîchères restantes de l’espace faisant partie

du périmètre de protection des « sources »et captages en eau potable.

    - Il serait urgent d’établir une maîtrise foncière afin d’empêcher la spéculation des terrains, ce qui est un véritable problème et scandale, puisque cela oblige les gens à aller de plus en plus loin pour se loger moins cher…

    Cela ressemble à une mini A-65!

   

 




      

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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 18:28

   En face de ce qui se passe au Japon et l'étendue des rejets radioactifs dans l'air et l'eau: les autorités ont du mal à prendre des décisions, qui semblent dérisoires, devant une telle catastrophe.

   Croyez-vous que ce serait différent "chez nous" ? Serait-ce facile de déplacer des milliers de personnes pour les "protéger"?

   Il se passerait la même chose qu'au Japon, dissimulation de la réalité pour éviter d'affoler des personnes qui de toutes façons ont été contaminées et donc "condamnées".

   Rappelez-vous le "silence" qui a suivi l'incident de déc 99 lorsque la centrale du Blayais a été inondée.

   En France personne ne vit à plus de 300km d'un réacteur, mais Henri proglio le PDG d'EDF se veut rassurant: nos centrales nucléaires sont en excellent état, quant à la plus vieille du parc nucléaire français, après une cure de jouvence, elle peut encore durer. Elle n'est prête pas pour le démantèlement dont le coût est exhorbitant (lequel, mystère?) et peut durer plus de trente ans. Brennilis en Bretagne dont le démantèlement a commencé mais le chantier est bloqué, continue à laisser échapper une radioactivité mais très faible...

  Pour en revenir au coût inestimable du démantèlement d'une centrale, celui du passage au tout renouvelable est lui estimé à 1 000 milliards d'euros! A ce tarif il vaut mieux garder nos centrales et en construire de nouvelles!

 

--- Oyez, oyez !

Grand pique-nique antinucléaire lundi 25 avril 2011

pour la sortie du nucléaire
RDV à midi devant la centrale nucléaire du
Blayais à Braud-et-Saint-Louis (33)
--> Plan

http://tchernoblaye.free.fr/

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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 17:29

RD 1215 Immeubles Eysines(2) avril11       

         Ce plan, né du Grenelle présenté en novembre 2010, est-il arrivé dans notre bonne ville ??

 

    Ce plan s’articule autour de trois grands axes :

1-     Ancrer la ville dans sa géographie et son milieu naturel : autour d’engagements visant à préserver les possibilités écologiques locales de la biodiversité

-         En évaluant l’état de la biodiversité des écosystèmes, des fonctions écologiques

-         En améliorant les outils d’information géographique sur la nature en milieu urbain

-         En intégrant la nature et ses fonctionnalités dans les documents de planification urbaine

biodiversité artificialisation

      2 – Préserver et développer les espaces de nature en quantité et en qualité

          -  En concrétisant le maillage vert et bleu urbain afin de réaliser les trames vertes et bleues qui serviront de corridors facilitant sur terre et sur l'eau le déplacement des espèces animales et végétales

                

 

-         En protégeant les zones humides : réservoirs de biodiversité

-         En développant les espaces nature de proximité

-         En promouvant une gestion écologique de la nature en ville dans les  espaces publics et privés


-         En  améliorant la qualité des sols urbains et périurbains

-         En redonnant sa place à l’eau en ville

3       -Promouvoir une culture et une gouvernance partagée de la nature en ville : afin d'encourager la biodiversité


-         En développant les démarches d’information et de sensibilisation sur la nature en ville


-         En renforçant les compétences des professionnels sur la biodiversité

-         En favorisant la participation des citoyens aux projets urbains en lien avec la nature


   La démarche doit se poursuivre par la mise en place de quatre ateliers de travail afin de réaliser 37 actions concrétisant ce plan

       Ces actions sont  en lien avec la lutte contre le changement climatique dont l’objectif de la CUB est de réduire de 25 à 30 % les émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2020

et diviser par 4 ces émissions d’ici 2050. Les émissions de CO2 sur la CUB sont supérieures à  la moyenne nationale !

 

    Que constate-t-on sur St Médard, St Aubin, Le Taillan ?

 

  Aucun inventaire de l’état de la biodiversité locale, aucune étude de l’empreinte écologique des projets d’urbanisation dans des espaces boisés de feuillus de préférence et qui  fleurissent dans tous les quartiers (Caupian, Corbiac, Issac, centre de st Médard "Le Petit Bois"), les arbres de 100 ans et plus sont abattus sans pitié.

  Des zones d’activités commerciales ou industrielles mitent le territoire dans des zones boisées.

 -6 Tout ceci fractionne les habitats de la faune en réduisant leur territoire…entraînant aussi des pollutions diverses. La Jalle n’est pas ménagée alors qu’elle fait partie du réseau Natura 2000 mais une partie de son parcours est confisquée car traversant des territoires ex-militaires maintenant vendus au privé (Safran)

-6   Destruction du patrimoine ancien de St Médard

-6   Des routes nouvelles évidemment ,

-6     La RD 1215 aspirateur à voitures s’il en est, s’urbanise avec vue sur les voitures…

  Signalons que des plantations ont été effectuées sur ses bords et ce pour plus de 980 000€ alors que les bois longeant cette RD 1215 sont détruits pour laisser place à des immeubles ,

:x la RD 1215 traverse des zones très sensibles : la zones des sources, la Jalle et son aqueduc d’eau potable, le ruisseau Le Monastère et comme cela ne suffit pas une déviation de 7,5km va impacter zones naturelles et ruisseaux se jetant dans la Jalle…

 

:'(  Ceci dit, ce qui se passe ici se passe aussi ailleurs dans la CUB où nous pouvons constater qu’il y a loin entre les « déclarations » de nos élus et les réalisations « in situ ». Densifier, densifier sans « réflexion » au préalable, sans vérifier l’impact de ces projets sur l’environnement.

 On se demande comment il sera possible d’établir ces fameux « corridors «  écologiques ? Comment réduire les gaz à effet de serre avec toujours plus de routes et de voitures ? Comment restaurer la qualité des sols en les artificialisant toujours plus…C’est la course éperdue vers le toujours « plus »,  à piocher dans les ressources naturelles de notre planète!

   

voir aussi:  http://www.lacub.fr/nature-cadre-de-vie/plan-climat

  biodiversité Feydit industriel àla place EN

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 19:22

   Il parait qu'en ce moment il fait beau à Tokyo, le ciel et la mer sont bleus et les cerisiers en fleurs...

L'accident nucléaire de Fukushima passe au même niveau de classement que Tchernobyl c'est à dire au niveau maximum de 7, les rejets radioactifs dans l'air et la mer continuent...

  En France, le conseil municipal de  Strasbourg demande l'arrêt de Fessenheim tandis que l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire français (IRSN) signale que  les rejets radioactifs de la centrale nucléaire de Fukushima et leur impact sont "significatifs" mais "pas comparables" à la catastrophe survenue à Tchernobyl en 1986!

 Ne vous inquiétez pas, braves gens! Nos centrales sont sûres

 

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 19:02

 

     Arnaud Gossement ayant participé aux négociations du  Grenelle propose sur son blog  la lecture de l'article suivant, à lire sans modération!

(http://www.arnaudgossement.com/archive/2011/04/11/qui-a-detricote-le-grenelle-de-l-environnement-telerama.html)

 

lien de l'article

http://www.telerama.fr/monde/ou-est-passe-le-grenelle-de-l-environnement,67519.php

 

Qui a détricoté le Grenelle de l'Environnement ?

Le 9 avril 2011 à 15h00

 

 

LE MONDE BOUGE - Quatre ans après son lancement en grandes pompes, la France a sabordé sa révolution verte. Est-ce la faute de la crise économique ? Ou des hommes politiques et des lobbys de l'énergie, qui s'ingénient depuis quatre ans à vider le Grenelle de sa substance ?

Par un savant jeu de forces géologiques et politiques, un tsunami au Japon peut déclencher une vague verte en Allemagne. En France ? On est prémuni. Aussi bien des nuages radioactifs que des ébullitions écologistes. Naguère, pourtant, la France crut vivre une révolution écologique, un tournant majeur, la refonte totale de son mode de pensée, la dénucléarisation de son bel esprit. On appela cet épisode lointain le Grenelle de l'environnement.

“Le temps de l'action est venu”
Nicolas Sarkozy.

Rappelons-nous : ce jeudi 25 octobre 2007, à l'Elysée, lors de son discours de présentation du Grenelle de l'environnement, Nicolas Sarkozy s'enflamme : « Je veux que le Grenelle soit l'acte fondateur d'une nouvelle politique, d'un New Deal écologique en France, en Europe et dans le monde ! » Chantal Jouanno, qui a écrit le discours, jubile. Nicolas Hulot, première étincelle du Grenelle avec son fameux Pacte écologique, crépite de joie. Les ONG n'osent y croire. José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, Al Gore et Wangari Maathai, les deux Prix Nobel de la paix, sont venus et écoutent ce président tout neuf qui prétend bouleverser la France et le monde : « Le temps de l'action est venu, continue Sarkozy. C'est bien à une révolution que nous invite ce Grenelle de l'environnement, une révolution dans nos façons de penser, dans nos façons de décider, une révolution dans nos comportements, dans nos politiques, dans nos objectifs et dans nos critères ! »

Hachis de mesurettes

Quatre ans plus tard, il faut admettre que le président de la République n'a pas menti. Au moins d'un point de vue mathématique. Si l'on considère qu'une révolution est un tour sur soi-même avec une arrivée au point de départ, le Grenelle est en effet une révolution.

Que reste-t-il des belles promesses ? Un hachis de mesurettes, avec quelques morceaux de bio surnageant de-ci de-là, bonus-malus pour les voitures en fonction des émissions de CO2 (raboté), clause de sauvegarde sur les OGM (que le ministère de l'Agriculture essaie de lever)... Mais les grands thèmes, ceux qui structurent une révolution, que sont-ils devenus ? La taxe carbone ? Remisée au magasin des choses urgentes à faire plus tard. La mise en place d'une politique favorable aux énergies renouvelables ? Attaquée de toutes parts. L'énergie photovoltaïque, en plein essor, vient d'être torpillée par deux arrêtés qui limitent les aides de l'Etat, plongeant toute une filière (vingt-cinq mille emplois) dans l'obscurité. L'éolien offshore vient à peine d'être lancé alors que la France dispose du deuxième potentiel européen, tandis que l'éolien terrestre pédale dans le guacamole administratif.

 

En 2011, les énergies renouvelables représentent toujours moins de 10 % de l'énergie produite en France (grâce aux barrages hydroélectriques), très loin des 23 % prévus pour 2020 par le Grenelle. En revanche, le nucléaire irradie de bonheur : la construction de deux nouveaux réacteurs EPR est actée. L'atome faisait bien partie des rencontres du Grenelle. Il fut même âprement discuté. Lors de la première rencontre avec les ONG, Sarkozy déclara qu'il était prêt à parler de tout, mais que jamais, ô grand jamais, il ne remettrait en cause la construction de l'EPR de Flamanville. On parla donc. Les ONG se heurtèrent au consensus pronucléaire qui fait de notre pays cet hexagone de plutonium enrichi de vignes et de fromages que nous envie le monde entier. Et en l'absence d'accord, comme toujours, aucune décision ne fut prise. Certains écolos vraiment verts pensaient que le développement des énergies renouvelables ringardiserait à terme le nucléaire. Ils sont fort marris aujourd'hui.

Mégacamions de 44 tonnes

Moins télégénique et créatrice de frissons, la responsabilité sociale et environnementale des entreprises, prévue par le Grenelle, irradie moins que le nucléaire. Sous un acronyme un peu barbare, la RSE contrôle l'amélioration de la « performance » des entreprises sur les points non financiers, bien-être des salariés, respect de l'environnement, droits de l'homme. Utile pour éviter les suicides à France Télécom, les marées noires ou le travail des enfants dans les filiales du bout du monde. Toutes les entreprises de plus de cinq cents salariés étaient concernées. Mais, par la magie d'un lobbying efficace, le Medef et l'Association française des entreprises privées (Afep) ont réussi à persuader le gouvernement de remonter ce seuil à cinq mille salariés au moins jusqu'en 2013, ce qui vide la RSE de sa substance.

L'indispensable A65, entre Pau et Langon,
a ouvert ses péages.

Le bâtiment et les économies d'énergie ? Grâce au Grenelle, les normes d'isolation sont drastiques... mais pour le neuf uniquement, qui ne représente que 1 % des logements. L'aide à l'agriculture biologique ? Remise en cause alors que, dans le même temps, l'amendement Le Fur facilite la concentration dans les élevages intensifs. En revanche, pour les autoroutes, tout va bien ! Mille kilomètres au programme, l'indispensable A65, entre Pau et Langon, a ouvert ses péages. Ça tombe bien pour l'A65, le gouvernement a aussi donné son feu vert aux mégacamions de 44 tonnes pour les denrées agricoles. Ces supercamions transportent peut-être des légumes cultivés avec un pesticide interdit, mais qui a obtenu une dérogation spéciale en 2010, comme soixante-treize de ses petits copains. C'est une chance que ces légumes aient choisi de voyager en camion de 44 tonnes, parce que le fret ferroviaire, lui, est toujours au point mort... Si ces camions se rendent en Languedoc-Roussillon, leurs chauffeurs pourront bientôt voir les premiers coups de pelleteuses des équipes de Total à la recherche de gaz de schiste. Le pétrolier a reçu des permis d'exploration en vue de l'exploitation de ce gaz dont l'extraction industrielle est un désastre écologique.

Rupture culturelle

Que s'est-il passé ? Comment le président Sarkozy a-t-il pu tourner sur lui-même au point de prononcer, en 2010, au Salon de l'agriculture, cette phrase assez peu écolo : « L'environnement, ça commence à bien faire ! » En 2007, le Grenelle est pourtant une réelle révolution institutionnelle en France. Pour la première fois, des représentants d'ONG, de l'Etat, des collectivités territoriales, des syndicats patronaux et de salariés travaillent de concert. « Le Grenelle était un compromis, se rappelle Yannick Jadot, aujourd'hui député européen, mais alors directeur des programmes chez Greenpeace France et porte-parole de l'Alliance pour la planète, qui regroupait les ONG du Grenelle. C'était une rupture culturelle dans un pays où l'on ne négocie qu'après un conflit social. » Un mouvement de fond, lancé par Nicolas Hulot avec son Pacte écologique pendant la campagne présidentielle, accéléré par Nathalie Kosciusko-Morizet, alors secrétaire d'Etat à l'Ecologie, et par Chantal Jouanno, alors présidente de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), qui convainquent le candidat Sarkozy de jouer la carte verte, malgré l'opposition des parlementaires : « Quoi, les associations vont faire des lois ?» s'écrie Jean-François Copé.

“J'ai répondu à Sarkozy ‘Vous n'êtes pas un facho, mais nous,
on n'est pas des babas cool’.” Serge Orru, WWF France

Nicolas Sarkozy joue le jeu, d'autant qu'il est très fâché d'avoir reçu un bonnet d'âne (7,5/20) au tableau noir des notations des ONG écologistes, au début de la campagne. Accompagné par Nicolas Hulot, il les rencontre au Muséum national d'histoire naturelle, le 31 mars 2007 : « Il était furieux, raconte Serge Orru, patron de WWF France. Il savait qu'il pouvait perdre les élections. Il râlait contre nos "jérémiades", annonçait qu'il n'avait pas peur de nous. Je lui ai répondu : "Ecoutez, vous n'êtes pas un facho, mais nous, on n'est pas des babas cool." » Sarkozy s'étrangle. Hulot tente de calmer le jeu. Et puis l'ambiance se détend. « Une discussion de deux heures, riche, intense », dit Serge Orru. Au bout de laquelle Sarkozy lâche, à l'instinct : « Si je suis élu, je lance le Grenelle de l'écologie ! » Dont acte.

La France, pays nordique

Dès le lendemain de sa victoire, le nouveau président reçoit les ONG. Alain Juppé hérite d'un superministère de l'Ecologie. Il n'y travaillera qu'un mois, avant de perdre les législatives et d'être contraint à la démission. Il a le temps d'offrir au Grenelle des bases solides, sur lesquelles travailleront tout l'été représentants de l'Etat, ONG et entreprises : « Il y avait beaucoup de méfiance au début, mais on ne se tirait pas dessus, raconte Serge Orru. A force de travailler jour et nuit ensemble, on s'est rapprochés, on a tous bossé dans le même sens. » Mine de rien, cet été-là, la France colbertiste se prend vraiment pour un pays nordique. Elle rattrape son retard en matière de « négociation ». Délègue. « Auparavant, l'Etat décidait toujours tout seul, explique Arnaud Gossement, avocat spécialiste des questions environnementales. Grâce au Grenelle, le politique reconnaît les partenaires environnementaux et comprend enfin que l'écologie, ce ne sont pas les petites fleurs, mais un enjeu majeur. » Pendant deux ans, le Grenelle secoue la France : « A l'université, le droit de l'environnement devient un secteur sérieux, poursuit Arnaud Gossement. Demandez aux entreprises si elles trouvent que le Grenelle a accouché d'une souris. Pour beaucoup, il suppose des transformations majeures et des investissements lourds. »

“L'élan s'est brisé après l'échec
du sommet de Copenhague, en 2009.”
Yannick Jadot, député européen

On connaît la suite. « Le détricotage du Grenelle est spectaculaire, admet Yannick Jadot. L'environnement n'est plus au cœur des préoccupations. L'élan s'est brisé après l'échec du sommet de Copenhague, en 2009. » Cette année-là, l'humanité a rendez-vous avec elle-même, mais se pose un lapin. Après moult négociations, tous les pays du monde se mettent d'accord pour ne prendre aucune décision. « Sarkozy est parti là-bas en croyant qu'il allait sauver le climat, raconte Yannick Jadot. Et puis, il s'est aperçu que c'était un peu plus compliqué que prévu. » Sans blague ?

Pragmatisme électoral

Pour sa défense, précisons que le président est secondé par un Premier ministre, François Fillon, ostensiblement antiécolo. Christine Lagarde n'est pas non plus une Khmère verte. Eric Besson ne souffre pas la verdure. Et la gauche ne vaut pas mieux. « Si vous comptez le Parlement, le Sénat et le gouvernement, il y a vingt-cinq hommes politiques qui s'intéressent à l'environnement en France, dix à droite, quinze à gauche », analyse Pascal Canfin, député européen pour Europe Ecologie. Sur presque mille représentants. Dans ce désert vert, Nicolas Sarkozy insiste, moins par passion environnementale que par pragmatisme électoral. Et puis, badaboum, la claque des élections régionales de 2010 infirme sa stratégie. « Sarkozy se retrouve dans une position simple : il a emmerdé ses amis pendant des mois avec l'environnement et il n'a pas gagné une seule voix », décrypte Yannick Jadot.

 

Quatre ans après le Grenelle,
la France reste le pays d'Europe le plus nucléarisé

Un an plus tard, les ONG écologistes sont vertes de rage. FNE (France nature environnement), un groupe de trois mille associations subventionnées par l'Etat et structurellement peu enclines à rugir, s'est même payé une campagne de pub retentissante dans le métro parisien, dénonçant les pollutions diverses et variées dont regorge notre beau pays. Le ministère de l'Ecologie, numéro deux du gouvernement voilà un an, est redevenu un strapontin de la parole, malgré la pugnacité de NKM. Eric Besson a repris l'Energie en main et ne cache pas ses amours nucléaires. Bref, quatre ans après le Grenelle, la France reste le pays d'Europe le plus nucléarisé, celui qui a la plus forte densité d'autoroutes, qui utilise le plus de pesticides et dont le taux d'incinération des déchets est le plus élevé. En outre, elle laisse passer les marchés fabuleux de l'énergie solaire, quand la Corée du Sud, la Chine,l'Allemagne ou les Etats-Unis misent des sommes gigantesques dessus. Où est le problème ?

Lobbying survolté d'EDF

« C'est la crise ! », hululent les politiques pour se dédouaner. A gauche, on crie à l'urgence sociale. A droite, à la compétitivité des entreprises. « La crise économique est un prétexte, répond le député européen Pascal Canfin. L'environnement n'est pas un luxe, mais une chance pour s'en sortir, il crée des emplois, il donne du pouvoir d'achat. Le vrai problème, c'est que les énergies nouvelles s'attaquent à des rentes. Ceux qui dominent font tout pour que rien ne bouge. »

“La crise écologique est masquée par
la crise économique alors que les deux sont liées.”
Dominique Bourg, philosophe

Comment ? Des rentes énergétiques dans la France révolutionnaire du Grenelle ? « Chaque kilowattheure et chaque litre d'essence économisé, c'est moins d'argent dans le chiffre d'affaires d'Areva ou de Total, explique Yannick Jadot. Et ça, dans la mise en place d'une politique de sobriété et de diversification énergétique, ça pèse des tonnes ! Le lobbying survolté d'EDF pour que les normes d'isolation du bâtiment ne soient pas trop contraignantes est énorme », poursuit Pascal Canfin. Le lobbying des climato-sceptiques, mené par Claude Allègre, a aussi parfaitement fonctionné. Selon un sondage de l'Ademe, 80 % des Français pensaient, en 2009, que le réchauffement climatique était lié aux activités humaines. Ils ne sont plus que 65 % à en être convaincus en 2010.

Défense de rentes, collusions politico-économiques, erreurs de stratégies manifestes, voilà, entre autres, ce qu'a mis en lumière le Grenelle de l'environnement. « Le pire, se désole le philosophe Dominique Bourg, c'est que la crise écologique est masquée par la crise économique alors que les deux sont liées directement. Le prix des matières premières, des denrées fondamentales, du baril du pétrole : tout est lié à la raréfaction des ressources. »

Au nom de l'économie, la France ignore cet environnement, qui est pourtant une des causes de ses tourments. Elle hypothèque ainsi son avenir économique. D'autres pays sont plus pragmatiques. De retour de voyage, Pascal Canfin n'a entendu parler que de constructions vertes, de changement de modèle énergique et du développement des technologies vertes. En Allemagne ? Non, en Chine.

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Nicolas Delesalle

Télérama n° 3195

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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 00:16

st médard environ Bourdieu plan

 

 

 

Natur'Jalles
16 rue louis Cayx
33160 SAINT MEDARD EN JALLES

Courriel: naturjalles@gmail.com

Président : Franck Zalcman

 

St Médard en Jalles le 7 mars 2011

Objet : préservation de zones naturelles boisées


                                      A l’attention de Monsieur Vincent Feltesse, Président de la CUB


                                      NaturJalles s’adresse à vous, afin de vous signaler la disparition des dernières zones naturelles de la CUB, à vous qui avait organisé des « journées » sur la « Nature en ville », la « restauration et la valorisation de la nature en ville ».  La commune de Saint Médard en Jalles voit les projets immobiliers fleurir de toutes parts grignotant peu à peu les espaces naturels. Des lotissements mal desservis car loin des moyens de transports et qui vont entraîner nuisances et pollutions, tous ces projets sont loin d’une ville « durable » et  pas faits pour lutter contre les gaz à effet de serre.                                 

                                        Cette « nature » existe encore, mais est menacée dans nos quartiers et nous  demandons la préservation de cette « vie vivante », de ces « oasis de vie sauvage » où on peut encore apercevoir des faons et biches. Cette « vie sauvage » aux portes du Lycée du Sud Médoc est aussi un instrument pédagogique outre qu’elle permet aux urbains que nous sommes de sortir de nos appartements, de nos voitures pour « respirer ».

                                     Si ces derniers espaces disparaissent où pourrez-vous établir les corridors écologiques ? Où seront les puits de carbone apportés par « nos » arbres ? Et pour les futurs habitants d’une métropole de 1 M d’humains ?

                                       Avec leur disparition, plus de chevreuils, moins d’oiseaux, vous le savez certainement, qu’artificialisation des sols et fragmentation des habitats sont la cause principale de la disparition de la biodiversité.

                                        Nous espérons que vous serez attentif à notre requête, veuillez agréer nos respectueuses salutations.
                                                                                 Naturjallement votre                                

                                                                       Françoise couloudou administratrice Naturjalles                         

 

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