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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 20:44

Alerte aux pesticides !

La campagne Alerte aux pesticides !, éditée à 75 000 exemplaires, a été initiée par Agir pour l'Environnement et soutenue par 20 partenaires afin de faire pression sur le ministre de l'agriculture et la ministre de la santé, pour obtenir, entre autre, une réduction drastique des usages de pesticides (dont l’exclusion de certaines substances) et la protection des victimes de l’industrie chimique. Cette campagne a débuté le 1er mars 2013 et devrait se clore le 31 décembre 2013.

Sur le site http://www.agirpourlenvironnement.org/  vous pouvez récupérer les cartes toutes prêtes(vous n'avez plus qu'à mettre votre nom et un timbre) une destinées au ministre de l'Agriculture et la 2e à la ministre de la Santé...

Signataire(s) du communiqué

Paris, le 05 mars 2013 – Alors que le salon de l'agriculture vient de s'achever, et en introduction à la Semaine pour les alternatives aux pesticides qui aura lieu du 20 au 30 mars prochain, Agir pour l'environnement et 18 partenaires(1)  lancent une campagne de mobilisation citoyenne intitulée « Alerte aux pesticides ».

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Les agriculteurs ne sont pas les seuls à être exposés aux pesticides puisque les riverains de champs, les jardiniers et les consommateurs y sont confrontés de par leur présence dans l'eau, dans l'air et dans l'alimentation.

Face aux règles qui existent mais qui ne sont pas toujours respectées, il est urgent de faire pression sur les décideurs politiques.

Avec cette campagne, les citoyens peuvent ainsi, jusqu'en décembre 2013, interpeller les Ministres de l'Agriculture et de la Santé afin qu'ils prennent de réelles mesures de protection des populations et de promotion des alternatives aux pesticides en France.

Nous demandons ainsi au Ministre de l'agriculture de :

  • Mettre en place une zone tampon de 100 mètres sans pulvérisations, à proximité des lieux de vie en zone rurale
  • Interdire purement et simplement toute utilisation de pesticides de synthèse en zone urbaine ;
  • Généraliser sur le territoire national les arrêtés préfectoraux, pris dans certaines régions concernant l'interdiction de pulvériser des pesticides aux abords des fossés et des points d'eau ;
  • Mettre en place un dispositif de contrôle sur les tracteurs pour informer de la vitesse du vent et pouvoir la contrôler a posteriori ;
  • Mettre en place une signalétique, très explicite et visible par tous, le long des chemins traversant et/ou longeant les zones de pulvérisations de pesticides, et que soit mis en place à l'entrée des parcelles un dispositif simple pour évaluer la force du vent (type manchon etc.) ;
  • Conformément à la loi sur l'eau, mettre immédiatement en place trois périmètres de protection autour de tous les captages d'eau potable, dont la pratique de l'agriculture biologique sur les deux derniers périmètres.

Nous demandons également au Ministre de la Santé de :

  • Établir une norme limitant la présence des pesticides dans l'air ;
  • Ramener la contamination des aliments par les pesticides au seuil de détection ;
  • Annuler l'instruction du Ministère de la Santé du 8 décembre 2010 autorisant des niveaux de contamination de l’eau par les pesticides inacceptables ;
  • Interdire la vente en libre-service des pesticides pour les particuliers ;
  • Interdire la publicité pour des produits contenant des pesticides pour les particuliers.

Ces mesures permettront d'impulser une réelle protection des usagers des espaces ruraux, mais devront bien sûr s'accompagner de vraies politiques de développement des alternatives techniques (agriculture biologique, semences et races adaptées aux milieux, agroforesterie...) pour aider les agriculteurs à faire évoluer leurs pratiques.

--

(1) Agir pour l'environnement, Allassac ONGF, Attac, Bioconsom'acteurs, Bio Convergence Rhône-Alpes, Biocoop, Confédération Paysanne, Eau et Rivières de Bretagne, Federation Nationale d'Agriculture Biologique (FNAB), Générations Futures, Ligue de l'Enseignement, Mouvement d'Agriculture Biodynamique, Nature et Progrès, Phyto Victimes, Réseau Cocagne, Réseau Environnement Santé, Union Nationale de l'Apiculture Française (UNAF), 4D et avec le soutien de Björg, Bonneterre et Evernat.

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 22:31

Le grand gâchis de la grande distribution
Les grandes surfaces citées dans cet article dévoilent en toute franchise ce que deviennent les denrées périssables mises à la poubelle (La Charente Libre 26 janv 2012)...Ces enseignes pour la plupart se retrouvent à St Médard en Jalles pourvu d'un "Leclerc" aux promotions fort alléchantes. Mais que font-elles de leurs "déchets" encore consommables?
http://naturjalles.over-blog.com/article-le-grand-gachis-de-la-grande-distribution-116250480.html

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 22:28

En ce jour de quête pour une épicerie solidaire, alors que chaque français jette 20kg de nourriture par an, que deviennent les denrées alimentaires jetées par la grande distribution?

Chaque année, nous jetons en moyenne 7 kg de produits encore emballés, non entamés ! Un gaspillage alimentaire et un scandale environnemental et social.
http://naturjalles.over-blog.com/article-en-ce-jour-de-quete-pour-une-epicerie-solidaire-alors-que-chaque-fran-ais-jette-20kg-de-nourriture-116247491.html

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 22:07

Date de péremption : DLC ou DLUO, quelle différence?

Par Radinodiso

mis à jour le 13/02/2013

 

 

DLC, DLUO, c'est du chinois pour vous ? Pourtant, connaitre leur signification peut vous aider à faire de vraies économies. L'un permet encore de consommer le produit une fois la date dépassée, mais lequel? C'est parti pour la chasse au gaspi !

La date limite : un marquage obligatoire

Code de la consommation oblige, celui qui vend une denrée alimentaire doit impérativement indiquer une date limite sur l'emballage. Jusqu'à cette date, l'aliment conserve toutes ses propriétés, à condition de suivre les recommandations de stockage bien sûr.


Il existe cependant quelques produits (moins périssables) exempts de ce marquage comme :
• les fruits et légumes frais non-transformés,
• les vins, liqueurs, mousseux et toutes les boissons contenant plus de 10% d'alcool en volume.
• les chewing-gum, etc.

DLC : à consommer avant le...

La DLC ou Date Limite de Consommation concerne les aliments sensibles, rapidement périssables, pouvant présenter un danger pour la santé après une court délai. Les laitages, les produits de la mer, la viande fraîche ou les plats cuisinés non stérilisés entre autres ont une DLC. Ils doivent être retirés de la vente quelques jours avant la date fatidique. Lorsque vous faites vos courses, guettez ces produits, vous pouvez parfois obtenir des réductions allant de -30 à -50%. La DLC se traduit par le marquage «  à consommer avant le... »

"Il faut aussi savoir que les dates soit disant de péremption prennent des grosses marges pour protéger les distributeurs. Exemple avec tous les produits laitiers : même après la date, ils ne seront jamais toxiques pour votre organisme, c'est juste au goût qu'ils deviennent immangeables, en effet il se développe dans les produits laitiers les mêmes champignons que dans le roquefort (donc propres à la consommation) c'est juste le goût qui change, on jette donc les produits laitiers que quand le goût a changé." luciejeux

 

DLUO : à consommer de préférence avant le...

  suite article

http://www.radins.com/dossiers/date-peremption-dlc-ou-dluo-quelle-difference,12.html

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 21:18

Les grandes surfaces citées dans cet article dévoilent en toute franchise ce que deviennent les denrées périssables mises à la poubelle (La Charente Libre 26 janv 2012)...Ces enseignes pour la plupart se retrouvent à St Médard en Jalles pourvu d'un "Leclerc" aux promotions fort alléchantes. Mais que font-elles de leurs "déchets" encore consommables?

Le grand gâchis de la grande distribution

     Deux patrons charentais de grande surface ouvrent la porte de leur local à poubelles pour révéler comment ils gèrent «la casse». D'autres justifient des pratiques qui peuvent sembler choquantes.

 

     L'intermarché de Ma Campagne à Angoulême joue la transparence: il jette chaque jour l'équivalent d'un chariot de nourriture dont une partie est encore consommable. 

     Le gâchis de la grande distribution, ils en sont les témoins privilégiés. Mais ils ont des arguments pour le justifier. Le chef de rayon d'un supermarché du Sud-Charente explique qu'il retire chaque jour des étals l'équivalent «d'un à deux chariots» de denrées alimentaires à deux jours de la date limite de consommation. De la nourriture «jetée à la benne et aspergée d'eau de Javel». «La Javel, c'est pour protéger les gens tentés de récupérer des produits qui peuvent être avariés.»

     La responsable d'une enseigne de la zone des Montagnes à Champniers admet que les jouets défectueux sont «cassés à coups de marteau» et mis à la poubelle. «On détruit ce qui pourrait présenter un danger pour les enfants.» (Lire ci-dessous). Une ex-salariée d'une grande surface de textile de l'agglomération d'Angoulême explique que dans l'arrière-boutique, elle a souvent «lacéré au cutter» des chaussures tachées et des vêtements démodés. «Ma direction en avait assez de voir des champions de la récup tourner autour des conteneurs.»

    La casse chez Auchan, c'est 1 million d'euros par an

    Ces marchandises envoyées au rebut, les professionnels de la grande distribution appellent cela «la casse». Les chiffres le démontrent: en F rance, les hypermarchés jettent chaque année des centaines de tonnes de denrées alimentaires périssables. Difficile d'évaluer la quantité générée en Charente. Les patrons d'enseigne rechignent presque tous à entrouvrir le vide-ordures. «Sujet trop sensible pour être abordé», justifie l'un d'eux.

Michel-Ange Campagni, le directeur de l'Intermarché de Ma Campagne à Angoulême (2 300 mètres carrés), et Serge Dziwinski, son homologue de l'hypermarché Auchan à La Couronne (10 000 mètres carrés), font exception. Le premier présente même ses livres de comptes. Chaque semaine, il jette l'équivalent de 2 000 euros de marchandises. «Ça correspond à peu plus d'un chariot par jour», évalue son chef de rayon. «Je sais que pour des familles qui ont des difficultés, ça peut paraître choquant, mais c'est moins de 1% de notre chiffre d'affaires», précise Michel-Ange Campagni.

    Chez Auchan, on entre dans une autre dimension. «Le coût de la casse c'est un peu moins de 1 million d'euros par an», admet en toute transparence Serge Dziwinski. Soit, en divisant par 365, environ 2 730 euros retirés des rayons chaque jour. «Rapporté à la taille du magasin et la quantité de produits proposés chez nous, c'est finalement assez peu, ajoute le directeur d'Auchan. Faites la comparaison avec ce que jette à la poubelle une famille moyenne et vous verrez que finalement on génère peu de déchets.»

    D'autant, poursuit l'entrepreneur, que chez lui, la nourriture retirée des étals finit assez peu à la poubelle. «Nous avons passé des accords avec la Banque alimentaire, la Croix-Rouge, le Secours populaire, les Restaurants du coeur: 15% du volume de la casse sont donnés.» Le jour où CL a rendu visite à Auchan, les Restaurants du coeur ont emporté l'équivalent d'une palette de denrées alimentaires. «Les seuls produits frais mis directement à la poubelle sont ceux à base de chantilly et la viande hachée.»

    Michel Campagni, lui, le reconnaît humblement: il ne donne pas les produits retirés des étals aux associations caritatives. Même ceux qui ont une date limite de consommation. «À notre échelle, c'est très compliqué de mettre cela en place. Ça demanderait une importante logistique, justifie-t-il. Et donner des produits frais dans de bonnes conditions, ça exige des règles sanitaires draconiennes. S'il y a un problème, nous sommes responsables.»

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 19:00

 Chaque année, nous jetons en moyenne 7 kg de produits encore emballés, non entamés ! Un gaspillage alimentaire et un scandale environnemental et social.


   Ce gaspillage alimentaire représente un coût de 430 euros par personnes et par an et un volume annuel, par habitant, de 20 à 30 kg de nourriture jetée (= déchets)

Production agricole, transformation industrielle, grande distribution, restauration collective et familles : tous les acteurs de la chaîne alimentaire sont concernés par ce gaspillage. De l’industriel qui incite le consommateur à acheter en trop grandes quantités - packs promotionnels - aux consommateurs qui sont souvent mal informés sur la différence entre les dates de péremption DLC et DLUO ou sur les moyens de conservation optimale des denrées… Chacun doit se sentir concerné par le phénomène croissant du gaspillage.

   Certaines initiatives existent comme par exemple celui de la récupération des invendus au profit de l'aide aux plus démunis ou autorisant l'accès de leurs bennes aux "démunis" au lieu de les recouvrir d'eau de javel pour les rendre non

consommables

   Ce gaspillage à tous les niveaux a un fort impact environnemental

Ce sont donc plus de la moitié des terres agricoles qui sont exploitées inutilement à cause du gaspillage alimentaire. Pour Lionel Vilain, chargé de mission agriculture pour France Nature Environnement, "il ne faut pas oublier que le gaspillage alimentaire représente autant de pollutions des sols inutiles ou de consommation d'eau pour irriguer ces mêmes terres. Il est certain que des économies très importantes pourraient être réalisées, économies qui permettraient probablement d'éviter d'avoir à doper la production agricole à grands coups de pesticides ou de déforestation, sans compter également les bénéfices économiques et sanitaires pour la population".

    Il faut également prendre en compte le bénéfice climatique en ce qui concerne les émissions de carbone évitées. Toute production alimentaire non consommée a utilisé de la terre, mais aussi de l'eau, de l'énergie, des engrais, a émis des gaz à effet de serre. La transformation de ce même aliment, son transport, sa distribution et son emballage font appel à de l'énergie, des infrastructures, des machines, qui elles-mêmes ont également émis pollutions et gaz à effet de serre. Cette production alimentaire représente donc aussi des impacts environnementaux qu'il ne faut pas négliger.

    Ainsi, qui sait que derrière une baguette de pain rassis jetée à la poubelle, c'est une baignoire d'eau que l'on gaspille indirectement, volume d'eau qui a été nécessaire à sa production(1) ? Alors que cette même baguette aurait pu éviter d'être rassis en étant conditionnée au congélateur et quand bien même elle pourrait accompagner une soupe.

   De plus, dans le cas de la viande, le gâchis est intolérable : l'origine de cette nourriture ne doit pas être oubliée tant les dommages sur l'environnement sont nombreux et la souffrance animale une réalité. Rappelons que pour produire 1 kg de boeuf, 15 500 litres d'eau (environ 70 baignoires) ont été nécessaires !

Enfin, il ne faut pas oublier que leur fin de vie (de ces déchets) est aussi polluante (collecte et traitement de ces déchets) et influe sur les pollutions de l'air et les émissions de gaz à effet de serre.

Naturjalles a commencé une petite enquête sur St Médard en Jalles...


(1)Il faut comprendre que le pain a nécessité la mise en culture de céréales gourmandes en eau.


 

biblio

 

http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2583_francais_gaspillage_alimentaire.php

 

Comment réduire le gaspillage alimentaire ?

http://www.gouvernement.fr/gouvernement/comment-reduire-le-gaspillage-alimentaire

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 18:49

Les abeilles, témoins du bon état de notre environnement, disparaissent massivement

31 août 2007 ; révision : 13 mars 2013 voici le début article


abeilles© C. Magdelaine / notre-planete.info

Les abeilles, piliers de la pollinisation et donc de la présence des fleurs, fruits et légumes disparaissent massivement dans de nombreuses régions du monde, laissant perplexes les scientifiques qui ne manquent toutefois pas d'arguments puisés notamment dans la pression insoutenable des activités humaines sur l'environnement.

C'est en France, en 1994 que des apiculteurs ont lancé les premières alertes : durant l'été, de nombreuses abeilles ne revenaient plus dans les ruches, laissant derrière elles la reine et quelques jeunes.. Les abeilles étaient retrouvées mortes sur le sol, en petits groupes ou volaient désorientées devant la ruche avec des comportements alimentaires anormaux.

L'état de la filière apicole française est désastreux : en 2012, par rapport à 2004, le nombre d'apiculteurs a baissé de 40 %, le nombre de ruches de 20 % et la production de 28 %, selon l'Audit économique de la filière apicole française, commandité en 2011 par FranceAgriMer.

Ce phénomène s'est ensuite propagé à d'autres pays européens et notamment aux Etats-Unis où à l'automne 2006, les abeilles ont commencé à disparaître de manière inquiétante avec plus de la moitié des états touchés et des pertes de population comprises entre 30 % et 90 %. Le "syndrome d'effondrement des colonies" ("colony collapse disorder" ou CCD) était né.

Malheureusement, loin de rester localisées, ces mortalités massives ne cessent de s'intensifier dans de nombreux pays : Grande-Bretagne, Belgique, Italie, Allemagne, Suisse, Espagne, Grèce, Pologne, Pays-Bas... depuis le début des années 2000. Là aussi, certaines colonies d'abeilles perdent jusqu'à 90% de leurs population...
Par exemple, en Italie, de nombreuses ruches sont restées désespérément vides selon Francesco Panella, président du Syndicat des apiculteurs professionnels italiens, du jamais vu... En Grande-Bretagne, le plus important apiculteur a perdu plus de la moitié de ses ruches, sans qu'une confirmation du phénomène n'ait été donnée pour l'ensemble du pays.
Dans de nombreuses régions du monde, les populations d'abeilles sont en fort déclin, avec des variabilités suivant les années, mais la tendance est lourde et inquiétante depuis quelques années.

Des conséquences lourdes pour la reproduction des plantes à fleurs

Les conséquences sont désastreuses pour la pollinisation[1] qui permet, depuis des millions d'années, d'assurer la reproduction de 70 à 80 % des plantes à fleurs dans le monde. Par ailleurs, plus de 70 % des cultures, dont presque tous les fruitiers, légumes, oléagineux et protéagineux, épices, café et cacao, soit 35 % du tonnage de ce que nous mangeons, dépendent fortement ou totalement d'une pollinisation animale. Cette dépendance existe pour la production de fruits (tomates, courges, arbres fruitiers...) et pour la production de graines (carottes, oignons...)[2].

lire tout l'article

http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1312_abeilles_disparition.php

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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 16:41

Fukushima : “il faut s’attendre à une hausse importante des pathologies cancéreuses” (www.enviro2b.com)

Bruno Chareyron et Wataru IwataBruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire. Deux ans après la catastrophe nucléaire de Fukushima Daiichi, le responsable du laboratoire indépendant de la Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité) fait le point sur la radioactivité au Japon, et ses conséquences sur la population, avec la participation de son partenaire japonais Wataru Iwata.

Deux ans après la catastrophe de Fukushima, quelle est la situation sur place ?

La contamination est toujours importante au niveau du sol. Le césium 137 qui a été déposé principalement au mois de mars 2011 sera radioactif pendant encore longtemps. Sa radioactivité ne sera en effet réduite de moitié que dans 30 ans. Ce césium émet des rayonnements gamma très puissants qui peuvent travers les portes, les fenêtres et les murs des habitations.

Au moment ou nous parlons, des centaines de milliers de personnes dans la préfecture de Fukushima, mais pas seulement, subissent des doses de radiation nettement supérieures à celles qui sont normalement considérées comme tolérables.

Cette radiation se situe à quel niveau ?

La dose maximale, au-delà laquelle les risques sont considérés trop importants est en principe de 1 milliSievert / an...

la suite sur

http://www.enviro2b.com/2013/03/14/fukushima-il-faut-sattendre-a-une-hausse-importante-des-pathologies-cancereuses/

 

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 23:16
Revue de presse du 22 février 2013(Mission Agrobiosciences)
Hémorragie dans les abattoirs ? (article revue de presse)
Creuse Agricole, La Montagne, Courrier Picard, La France-Agricole, Courrier Républicain, France Bleu, Ouest-France
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Source : Urbex.Me

Alors que les viandes et les produits carnés sont à la Une de l’actualité, l’état des abattoirs en France fait peu parler de lui, si ce n’est à propos du rituel halal, et plus rarement encore pour annoncer tel ou tel dépôt de bilan. Pourtant, il y aurait de quoi dire entre les plaintes des riverains, la préoccupation du bien-être animal, la pression normative et les critiques envers la consommation de viande… les unités d’abattage, indispensables à la filière élevage, qui plus est dès lors que des circuits courts et de proximité se développent, disparaissent les unes après les autres. Une hécatombe dont la Mission Agrobiosciences propose d’explorer les raisons et les conséquences, au fil de la presse régionale.

 

Adieu veau, vache, cochon, couvée ?
La raréfaction des abattoirs pourrait bien poser de sérieux problèmes à la filière viande. Difficile de demander d’un côté un approvisionnement en viande de proximité, et de l’autre, de fermer les yeux sur les centaines de kilomètres que parcourent parfois les animaux pour atteindre l’abattoir le « plus proche »… De fait, avec une baisse de 10% du besoin d’abattage en dix ans et une activité jugée globalement peu rentable, les abattoirs appliquent la stratégie du dernier carré : restructurer.
Grands comme petits, les abattoirs n’ont en tout cas pas la vie facile. Doux cherche ainsi un repreneur pour Pleucadeuc, un abattoir de dinde. Quant à Gad SAS, spécialiste du porc, il serait bientôt en dépôt de bilan... D’après la France Agricole, « les abattoirs [sont] déjà pris en étau entre la hausse du prix du porc et la pression de la grande distribution pour maintenir des prix bas. »

Ce qu’il reste après la rationalisation des coûts
Quant aux petites structures, elles subissent de plein fouet la disparition de nombreuses boucheries indépendantes qui constituent une grande partie de leur clientèle, et peinent à trouver les fonds nécessaires pour investir dans la nécessaire mise aux normes. Aujourd’hui, les petits abattoirs [1] n’en finissent plus de tenter de se conformer aux exigences sanitaires pour se sortir de la classe III, annonciatrice de fermeture. De ces mutations du monde découle la refonte de l’industrie de la viande : entre privatisations et dépôts de bilan …Dans le Limousin, région d’élevage, trois abattoirs ont ainsi fermé depuis 2007 et trois autres sont actuellement menacés. Plus au nord, la fermeture des abattoirs de Domart-en-Ponthieu ne laisse qu’un établissement dans la Somme... En Eure-et-Loir, la chaîne locale d’abattage sera fermée, et son activité transférée … à plus de deux cents kilomètres de là, en Ille-et-Vilaine ! Quant aux producteurs franciliens, ils expliquaient récemment sur France Bleu que pour continuer à approvisionner les consommateurs de leur région, leur production devra faire un détour de quelque mille kilomètres. Avec cet os : la distance parcourue par l’animal n’est pas sans causer de stress, ce qui nuit à la qualité de la viande. Le Courrier Picard résume : « Ces quinze ou vingt dernières années, le paysage de l’abattage a considérablement évolué dans l’Hexagone, pour passer d’une logique de proximité à une logique de concentration. Rationalisation des coûts oblige ».

Restructurer ou y laisser des plumes La crise actuelle n’est-elle pas une occasion de repenser le rôle des intermédiaires ? Car ceux-ci sont plus qu’un simple maillon de la filière des productions animales. Les abattoirs ont en effet d’autres fonctions : on parle de proximité, de maintien des filières productrices locales, et tout simplement de l’avenir des bâtiments et des salariés. A Nouvion-en-Thiérache, dans l’Aisne, une Scop d’une vingtaine de salariés a ainsi repris la gestion d’un abattoir de porc. En Limousin, à Bellac, l’affaire a été reprise par le privé et soutenue par des structures publiques, au grand renfort de 3 millions d’euros d’investissement. En Corrèze, le journal La Montagne explique que malgré les investissements réalisés pour maintenir l’abattoir d’Ussel, un jour par semaine sera chômé, faute de travail. Néanmoins, le directeur de cet abattoir annonce qu’un nouvel atelier devrait répondre à la demande des producteurs bio et des circuits courts, ce qui aurait également l’avantage de valoriser le travail des employés.

Une revue de presse par Nicolas Geoffroy, stagiaire à la Mission Agrobiosciences

 

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 12:02

Bidoche F Nicolino

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