Revue de presse du 22 février 2013(Mission Agrobiosciences) |
Hémorragie dans les abattoirs ? (article revue de presse) |
Creuse Agricole, La Montagne, Courrier Picard, La France-Agricole, Courrier Républicain, France Bleu, Ouest-France |
Alors que les viandes et les produits carnés sont à la Une de l’actualité, l’état des abattoirs en France fait peu parler de lui, si ce n’est à propos du rituel halal, et plus rarement encore pour annoncer tel ou tel dépôt de bilan. Pourtant, il y aurait de quoi dire entre les plaintes des riverains, la préoccupation du bien-être animal, la pression normative et les critiques envers la consommation de viande… les unités d’abattage, indispensables à la filière élevage, qui plus est dès lors que des circuits courts et de proximité se développent, disparaissent les unes après les autres. Une hécatombe dont la Mission Agrobiosciences propose d’explorer les raisons et les conséquences, au fil de la presse régionale. |
Adieu veau, vache, cochon, couvée ?
Ce qu’il reste après la rationalisation des coûts Restructurer ou y laisser des plumes La crise actuelle n’est-elle pas une occasion de repenser le rôle des intermédiaires ? Car ceux-ci sont plus qu’un simple maillon de la filière des productions animales. Les abattoirs ont en effet d’autres fonctions : on parle de proximité, de maintien des filières productrices locales, et tout simplement de l’avenir des bâtiments et des salariés. A Nouvion-en-Thiérache, dans l’Aisne, une Scop d’une vingtaine de salariés a ainsi repris la gestion d’un abattoir de porc. En Limousin, à Bellac, l’affaire a été reprise par le privé et soutenue par des structures publiques, au grand renfort de 3 millions d’euros d’investissement. En Corrèze, le journal La Montagne explique que malgré les investissements réalisés pour maintenir l’abattoir d’Ussel, un jour par semaine sera chômé, faute de travail. Néanmoins, le directeur de cet abattoir annonce qu’un nouvel atelier devrait répondre à la demande des producteurs bio et des circuits courts, ce qui aurait également l’avantage de valoriser le travail des employés. Une revue de presse par Nicolas Geoffroy, stagiaire à la Mission Agrobiosciences |