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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 15:16

   L' Institut de veille sanitaire (InVS) établissement public chargé de surveiller "en permanence" l'état de santé de la population publie les premiers résultats * du volet environnemental de l’Étude nationale nutrition santé (ENNS) réalisée en 2006- 2007. A cette occasion, une synthèse générale des niveaux de concentrations de l'ensemble des substances étudiées présente les résultats marquants :

Exposition aux métaux

L a population française présente des niveaux d’exposition globalement bas aux 11 métaux dosés ; ces niveaux sont similaires à ceux observés à l’étranger.

  • La plombémie (concentration en plomb dans le sang) a fortement baissé (de l'ordre de 60 %) depuis l'étude réalisée chez les adultes en 1995, ce qui traduit les efforts de réduction des expositions au plomb en France.
  • Les niveaux de cadmium urinaire sont similaires à ceux observés dans des études françaises précédentes et comparables à ceux d'autres pays d'Europe. (Le cadmium est utilisé pour protéger l’acier contre la corrosion, dans des alliages, piles et batteries)
  • Les concentrations de mercure dans les cheveux sont supérieures à celles des Allemands et des Américains, mais inférieures à celles des Espagnols. On explique ces écarts par la différence de consommation de poisson dans ces pays puisqu’il constitue le principal apport de mercure par alimentation. la consommation de poisson est en effet deux fois moindre en Allemagne et aux États-Unis qu’en France et supérieure en Espagne.

Exposition aux pesticides et aux PCB

Les niveaux de pesticides dans la population française ont été comparés avec ceux observés en Allemagne ou Etats-Unis. Les conclusions varient selon la famille chimique de pesticides étudiée.

  • Les niveaux des pesticides organochlorés (comprenant par exemple le DDT ou le lindane, aujourd'hui interdits pour la plupart des usages) sont globalement faibles. Toutefois une substance provenant du paradichlorobenzène, utilisé encore récemment comme antimite ou désodorisant dans les toilettes, est mesurée à des niveaux très supérieurs en France.
  • Les niveaux de métabolites (produits de dégradation) des pesticides organophosphorés se situent entre ceux des Allemands et ceux des Américains.
  • Pour les pesticides pyréthrinoïdes, qui sont largement utilisés (agriculture, horticulture, usage domestique…), les niveaux sont plus élevés que ceux observés aux États-Unis et en Allemagne.
  • De la même manière, pour les PCB, les niveaux sont plus élevés en France que ceux observés aux Etats-Unis et en Allemagne.

étude complète:

http://www.invs.sante.fr/display/?doc=presse/2011/communiques/cp_concentration_polluants_140311/index.html

 

et la plaquette des contaminants

http://www.invs.sante.fr/publications/2011/exposition_polluants_enns/plaquette_exposition_polluants_enns.pdf

 

 

 

      Cette étude complète l'enquête publiée par Générations Futures (voir sur ce site Menus toxiques) en décembre dernier sur la contamination de nos aliments par des polluants comme les pesticides ou les PCB. Elle démontre une contamination généralisée des organismes des français par des produits dont beaucoup sont des cancérigènes suspectés et/ou des perturbateurs endocriniens.

     "Générations Futures tire la sonnette d'alarme une fois de plus sur cette question et demande aux pouvoirs publiques de tout mettre en oeuvre pour réduire de manière importante l'utilisation de pesticides dans ce pays ou encore pour bannir des procédés rétrogrades, comme l'incinération des déchets, source importante de pollution par les PCB"  déclare François Veillerette, porte parole de Générations Futures.

"Notre poison quotidien", livre et film de Marie Monique Robin, sur ARTE ce 15 mars à 20h40

    Ce documentaire sous forme d’enquête retrace le mode de production, de conditionnement et de consommation des aliments, depuis le champ jusqu’à notre assiette. MM Robin s’intéresse tout particulièrement aux pesticides, à l’aspartame et au BPA. Au travers de ces exemples, elle décortique le système des évaluations et d’homologation de ces substances chimiques en montrant qu’il est totalement défaillant et inadapté. Elle raconte les pressions et les manipulations de l’industrie chimique pour maintenir sur le marché des substances toxiques.
L’ouverture de ce documentaire se fait sur la réunion que Générations Futures avait organisé à Ruffec en janvier 2010. MM Robin a dédié son film à Yannick Chénet qui apparait dans le documentaire et qui nous a quitté samedi 15 janvier (voir hommage : http://www.generations-futures.fr/news/news210110_chenet.html ).
Le documentaire sera diffusé sur Arte le mardi 15 mars 2011 à 20h40.
Le livre publié aux éditions La Découverte sera en librairie à partir du 7 mars.
Le DVD du documentaire sortira le 23 mars chez Arte Vidéo

 

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 20:32

Pour ceux qui doutaient de la gravité des accidents nucléaires au Japon...ou qui veulent faire croire que que les "rejets radio actifs" ne sont pas si importants que cela, d'autant qu'aucun chiffre n'a été publié.

Communiqué du 14 mars 2011 

La CRIIRAD dénonce la sous-évaluation de la gravité des accidents survenus sur la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi et le manque crucial d’information tant sur les quantités de radioactivité rejetées depuis vendredi que sur les niveaux de contamination de l’air. Faute de ces données, il est impossible de se prononcer sur les niveaux de risques radiologiques. Les rares chiffres disponibles empêchent en tout cas de qualifier les rejets de « mineurs » (niveau 4 dans l’échelle INES) ou de « faibles » (déclaration télévisée de Mme Kosciusko-Morizet dimanche matin).
 
Un classement prématuré


Samedi 12 mars, les autorités japonaises ont classé au niveau 4 de l’échelle INES l’accident survenu sur le réacteur n°1 de la centrale de Fukushima Daiichi alors que l’accident était encore – est toujours – en devenir et que plusieurs autres réacteurs étaient en situation d’urgence radiologique. Les opérateurs de la centrale sont toujours en train de s’exposer à des niveaux d’irradiation très élevés pour éviter que la défaillance des systèmes de refroidissement des réacteurs n°1, 2 et 3 ne se transforme en catastrophe nucléaire. Des mesures extrêmes ont été prises pour refroidir à tout prix les réacteurs (notamment l’injection d’eau de mer en dépit des risques associés).

Le classement au niveau 4 a été enregistré sans correctif par l’AIEA. A notre connaissance, à ce jour, aucune autorité de sûreté nucléaire ne l’a remis en question.

Rappelons que l’échelle dite INES (International Nuclear and radiological Event Scale) classe les accidents nucléaires en fonction de leurs conséquences dans le site et à l’extérieur du site. Concernant les conséquences à l’intérieur du site, le niveau 4 correspond à un  « endommagement important » du cœur ou des barrières radiologiques ; dès lors que l’endommagement est « grave », le classement passe aux niveaux 5, 6 ou 7 en fonction de l’importance des rejets de radioactivité à l’extérieur de l’installation, importance qui conditionne évidemment le niveau de risque d’exposition de la population :

  • Le niveau 4 correspond à un rejet mineur de radioactivité dans l’environnement ;
  • Le niveau 5 à un rejet limité susceptible d’entraîner l’application partielle de contre-mesures prévues ;
  • Le niveau 6 à un rejet important susceptible d’exiger l’application intégrale des contre-mesures prévues ;
  • Le niveau 7 à un rejet majeur avec effet considérable sur la santé et l’environnement :
     
    A l’appui du classement au niveau 4 de l’échelle INES (endommagement important, mais pas grave, du cœur des réacteurs et rejets mineurs de radioactivité), ni les autorités japonaises, ni l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) n’ont publié de chiffres : ni sur l’ordre de grandeur des rejets, ni sur leur composition isotopique (nature et proportion des radionucléides présents qui déterminent la radiotoxicité des émissions radioactives) ni sur les niveaux de contamination de l’air à différentes distances de l’installation.

Tout aussi surprenantes sont les déclarations télévisées de la ministre de l’Ecologie qui a qualifié dimanche matin les rejets radioactifs de « faibles », alors même qu’elle reconnaissait ne disposer d’aucun chiffre. Cette qualification se fondait-elle sur l’évaluation des spécialistes de l’IRSN, de l’ASN et d’AREVA qu’elle avait réunis auparavant pour faire le point sur l’accident ? Il serait intéressant de savoir si la minimisation est imputable aux experts officiels (comme en 1986) ou à l’échelon politique.

Selon la CRIIRAD les rejets ne sont ni « mineurs », ni « faibles »

Sur la base des trop rares mesures disponibles, la CRIIRAD réfute formellement ce classement.

Samedi 12 mars, les débits de dose auraient en effet atteint 1,5 mSv/h (milllisievert par heure) aux abords immédiats de la centrale, avant de décroître après les opérations de décompression du réacteur, c’est-à-dire après le rejet de radioactivité dans l’atmosphère. Précisons qu’une valeur de 1,5 mSv par HEURE est de l’ordre de 10 000 fois supérieure au niveau ambiant normal et que la limite de dose réglementaire maximum admissible pour la population est de 1 mSv par AN (de 20 mSv/an pour les travailleurs). Ces niveaux d’irradiation indiquent que les rejets n’ont rien de « faibles » ou de « mineurs ». Une valeur de 100 µSv/h aurait été relevée dimanche par des journalistes à 2 km de l’installation. Si ce chiffre est avéré, il traduit la persistance et l’importance des rejets dans l’environnement.

Un terrible manque de transparence


Si les autorités affirment que les rejets sont mineurs ou faibles, elles doivent le justifier sur la base d’éléments chiffrés,
objectifs et vérifiables.


La CRIIRAD demande que soient publiées les évaluations de la quantité totale de radioactivité rejetée par chacun des réacteurs accidentés ainsi que la composition isotopique des rejets. La CRIIRAD demande également la publication des niveaux de contamination de l’air : cartographie des activités volumiques (Bq/m3) pour les radionucléides clefs en fonction de la distance et du temps. Il importe de déterminer l’intensité et les déplacements des masses d’airs contaminées. Les informations disponibles suggèrent en effet que les rejets radioactifs de la centrale de Fukishima Daiichi ont atteint hier la centrale d’Onagawa située à 110-120 km au nord.

Evolutions météorologiques préoccupantes


Il importe de souligner que plusieurs services météorologiques ont annoncé dimanche que les conditions météorologiques - qui étaient plutôt favorables vendredi et samedi (vents d’ouest) – allaient s’inverser, avec des vents qui devraient désormais souffler vers l’intérieur des terres. Des pluies seraient également annoncées ce qui conduit, en cas de contamination de l’air, à intensifier les dépôts au sol. Dans un communiqué du 13 mars, l’AIEA annonce au contraire que les vents souffleront vers le nord-est, éloignant les rejets radioactifs  des côtes japonaises. « In partnership with the World Meteorological Organization, the IAEA is providing its member states with weather forecasts for the affected areas in Japan. The latest predictions have indicated winds moving to the Northeast, away from Japanese coast over the next three days.” L’AIEA n’a pas modifié cette information dans ses communiqués les plus récents. S’agit-il d’une version modifiée de l’anticyclone censé protéger la France en 1986 ?

Ces incertitudes doivent absolument être levées. Pour assurer au mieux la protection de la population, ou plutôt pour limiter au maximum son exposition, il est essentiel de disposer d’informations fiables et en temps réel sur les activités rejetées, sur la vitesse et la direction des vents, sur l’évolution de l’activité de l’air et des dépôts au sol.

Si les informations sur les ordres de grandeur des activités, des concentrations et des doses ne sont pas publiées pendant la phase de crise, il y a fort à craindre qu’il sera très difficile d’établir après coup la réalité des niveaux d’exposition.
 

 

 

CRIIRAD Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité

Copyright © 2011

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 11:37

D'après Actu-environnement.com

 

Centrales nucléaires japonaises : le monde retient son souffle

Si les cœurs de réacteurs ne sont officiellement pas touchés, le souvenir de Tchernobyl et d'une nouvelle catastrophe nucléaire majeure est dans toutes les têtes… à l'heure où nombre de pays ont prévu de relancer leurs programmes nucléaires.

nucleaire.jpg

 

Il y aura certainement un avant et un après.

Tandis que 2 nouvelles explosions se sont produites en ce lundi 14 mars au niveau du réacteur 3 de la centrale nucléaire de Fukushima n° 1, accidenté à la suite du séisme puis du raz de marée qui a touché le Japon vendredi, la situation est hasardeuse et pour le moins anxiogène.

lire l'article

http://www.actu-environnement.com/ae/news/incident-nucleaire-japon-12131.php4

 

Nos pays et en particulier la France avec toutes ses centrales "vieillissantes" devrait comprendre et interpréter

 

cette catastrophe humaine et environnementale comme un "avertissement"?


 


 

 

Ce qui

 

 

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12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 22:50

naturjalles logo

Chers Amis ,

Je vous rappelle notre réunion prévue le 15 mars 20h30 annexe 1  PFM.

L'ordre du jour sera :

- le petit bois :  organisation d'une manifestation le 3O mars

- l'exposition sur la biodiversité sur les trois centres sociaux

- cotisations, budget

- point sur le précédent compte rendu

- divers : dossier sme ...


En vous espérant nombreux, jeunes et dynamiques ...

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12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 22:22

Cette belle pensée est de Jacques Ellul adopté par NaturJalles

Environnement : penser global, agir local

Publié par Pierre Sogres le 11/03/11 dans Enviro2B

 

Les foyers australiens, norvégiens mais aussi mexicains seraient plus soucieux de leur environnement… que les néerlandais. C’est l’un des enseignements que la nouvelle enquête que vient de publier l’OCDE sur les  comportements des ménages en matière d’eau, de déchets et de transport, qui permet de mesurer l’efficacité des politiques incitatives en matière d’environnement.

L'Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) s’est intéressé aux comportements quotidiens de 10 000 ménages dans 10 pays occidentaux en Australie, Canada, Corée, France, Italie, Mexique, Norvège, Pays-Bas, République tchèque et Suède. La nouvelle publication « Politique d'environnement et comportement des ménages » fait le tour des politiques susceptibles d'encourager les populations à faire des choix environnementaux rationnels.

voir l'article dans

http://www.enviro2b.com/2011/03/11/environnement-penser-global-agir-local/

 

Publication de l'OCDE

07/03/2011 – Les Mexicains et les Coréens se soucient davantage de leur environnement que les habitants des Pays-Bas. Nombreux sont les Australiens et les Norvégiens qui pensent que leurs actes peuvent changer les choses.

Ce sont là quelques-unes des conclusions d’un enquête effectuée auprès de 10 000 personnes dans 10 pays – Australie, Canada, Corée, France, Italie, Mexique, Norvège, Pays-Bas, République tchèque et Suède. La nouvelle publication de l’OCDE Politique d’environnement et comportement des ménages fait le tour des politiques susceptibles d’encourager les populations à faire des choix environnementaux rationnels.

« Il nous faut changer de comportement si nous voulons nous orienter vers la voie d’un environnement durable. », a déclaré le Secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría. « Grande entreprise ou simple particulier, nous devons tous jouer notre rôle. Cette enquête montre que des politiques publiques éclairées aideront les individus à  choisir la bonne voie, la voie de l’écologie. »

 Eau : Les ménages sont responsables de 20 % environ de la consommation totale d’eau de la planète – ce qui est moins que l’industrie et que l’agriculture – un pourcentage important néanmoins.

Les Canadiens et les Mexicains consomment à peu près deux fois plus d’eau par personne que les Français ou les Tchèques. L’utilisation d’appareils économes en eau varie également selon les pays, les Australiens étant deux fois plus nombreux que les Coréens à posséder des lave-linge, douches et toilettes sobres en eau.

Le prix est un élément déterminant de ces variations – là où la redevance varie avec le volume consommé, on consomme 20% de moins d’eau.


Énergie : A l’échelle de la planète, les ménages consomment environ 30% de toute l’énergie produite et émettent 20% de la quantité de CO2 rejeté. Or ces chiffres augmentent rapidement avec les achats d’appareils tels que les  téléphones portables, les ordinateurs personnels, et les appareils de petite taille.

Les ménages en Australie, en Norvège et au Canada possèdent en moyenne plus de 11 appareils, tandis que les Coréens, les Mexicains et les Tchèques en comptent moins de 8. Les Mexicains, suivis par les Néerlandais, les Français et les Italiens, sont plus enclins à éteindre les lumières, arrêter les appareils ménagers et baisser le chauffage pour économiser l’énergie. Près de 80% des ménages tchèques et italiens ont adopté des appareils sobres en énergie au cours des 10 dernières années. Ils sont 30% en Corée et 40% en Suède.
 
Le comptage et la tarification de l’électricité encouragent à économiser, à acheter des appareils consommant moins d’énergie et à les éteindre après usage. Les ménages propriétaires de leur habitation sont enclins à investir pour économiser l’énergie – à mieux isoler leur logement, par exemple. Ce n’est pas le cas des locataires. Encourager les bailleurs à prendre des mesures pour louer des logements plus écologiques serait possible mais pourrait coûter cher.


 Déchets et recyclage : Dans de nombreux pays, les ménages produisent 75% des déchets municipaux. Bien que ces déchets soient de mieux en mieux gérés – l’incinération et le recyclage gagnent du terrain – on jette encore trop de déchets.

Lorsque les déchets sont ramassés une fois par semaine, les ménages en produisent près de 20 % de plus que si la collecte a lieu moins souvent. La plupart des ménages en Suède et aux Pays-Bas se débarrassent de leurs déchets dangereux – piles et batteries et médicaments – dans des conditions sûres, ce qui n’est pas le cas d’une majorité d’Australiens, de Mexicains et de Canadiens. En revanche, les Canadiens, les Australiens et les Suédois recyclent deux fois plus de produits que les Tchèques et les Mexicains. Partout, les jeunes produisent 10% de plus de déchets que leurs parents, et les ménages de petite taille ont une production par tête deux fois plus importante que les ménages plus importants.

Faire payer le ramassage des ordures en fonction du volume encourage à produire moins de déchets que la perception d’une redevance fondée sur le poids. Pour le recyclage, le système d’enlèvement porte à porte  est plus efficace, mais aussi plus coûteux, que le système par apport volontaire.

waterfall-freefoto

freefoto.com



Transports personnels
: Les émissions de dioxyde de carbone imputables aux transports devraient doubler d’ici 2050 – les transports personnels y sont pour beaucoup.

Les Coréens préfèrent les transports en commun ; les Tchèques se répartissent également entre ceux qui se déplacent à pied, en voiture et en transports en commun. Plus de la moitié des habitants de tous les autres pays sondés optent pour la voiture. Le deuxième choix des Néerlandais est la bicyclette, tandis que les Canadiens, les Français, les Italiens, les Tchèques, les Suédois et les Norvégiens préfèrent alors marcher. Dans une majorité de pays, les personnes interrogées utiliseraient les transports en commun s’ils étaient plus rapides. Au Mexique, le critère de choix est la sécurité, en France, la commodité et, en Suède, la fiabilité. Les Mexicains et les Italiens sont plus nombreux à dire qu’ils se déplaceraient à bicyclette si les infrastructures le permettaient.

Les solutions proposées doivent être commodes –moyen de transport en commun à moins de 15 minutes de chez soi ou de son travail, infrastructures meilleures pour rouler à bicyclette. Le coût est bien sûr un facteur déterminant. La plupart de ceux qui ne possèdent pas de voiture affirment choisir leur mode de déplacement en fonction du coût et non de l’environnement. Les conducteurs d’automobiles réduiraient de 8 % leurs déplacements si le prix de l’essence augmentait de 20%.

 

Ecologiser le comportement des ménages, les journalistes désireux de se procurer la publication sont priés de s’adresser à news.contact@oecd.org. La publication est également disponible sur le site de l’OCDE protégé par mot de passe.

Pour davantage d’informations sur la publication et le travail de l’OCDE sur l’environnement, voir : www.oecd.org/environnement/menages.

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12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 21:44

9 mars 2011 06h00 | Par Hervé Pons

Saint-Médard-en-Jalles

Blocage au Petit Bois

Les riverains mobilisés refusent le projet de logements sur ce site, lancent une pétition et élargissent le débat.

 Ludovic Dumas, Marie-Line Tanasescu, Fabrice Mounier en tête de l'association de défense du patrimoine et cadre de vie. photo H.P.

Ludovic Dumas, Marie-Line Tanasescu, Fabrice Mounier en tête de l'association de défense du patrimoine et cadre de vie. photo H.P.

Il n'y a manifestement pas de point de rencontre possible sur le terrain du Petit Bois, les 2,8 hectares situés au nord de Saint-Médard, entre les rues Valmy-Baysse et Frédéric-Mistral. Sur cet espace boisé, propriété de la ville depuis une quinzaine d'années, la municipalité et l'opérateur de logements sociaux Gironde Habitat entendent édifier 110 logements, dont une partie en R + 2.

La présentation des grandes lignes du projet, le 21 novembre, avait eu un effet de surprise pour les riverains et s'était soldée par une rencontre sous tension.

Un second rendez-vous, avec pour objet de présenter un projet qui tienne compte d'une partie des remarques et propositions, s'était tenu le 10 février. Le troisième est prévu vers le 20 mars.

Les riverains, massivement opposés à l'urbanisation du bois, notent que les 124 logements évoqués dans un premier temps passeraient à 110, que des espaces verts et un tronçon de piste cyclables seraient ajoutés au programme. Pas de quoi susciter leur adhésion.

Nature et voisinage

Pour les membres de l'association de défense Le Petit Bois, il ne s'agit pas de discuter sur quelques logements en plus ou en moins, mais de dire « non » à une opération qu'ils estiment à la fois dommageable pour l'environnement, contraire à la qualité de vie du quartier classé « zone pavillonnaire à moyenne densité » et problématique en terme de circulation.

Le président Fabrice Mounier, le vice-président Ludovic Dumas et la secrétaire Marie-Line Tanasescu mettent en avant l'urbanisme galopant dans se secteur, tant du côté Saint-Médard que Saint-Aubin.

Fabrice Mounier totalise quelque 220 logements à venir dans le proche secteur. Plus, donc, la centaine envisagée au Petit Bois.

Le nord « oublié »

Marie-Line Tanasescu met en évidence le fait que les parcs inscrits dans l'opération « La nature au coin de ma rue » sont répartis au sud et à l'est de la commune ; rien au nord. Et Le Bourdieu, promis, reste hypothétique. « L'élue à l'environnement, Christine Moebs, a indiqué le Petit Bois n'entrait pas dans les critères de "La nature au coin de ma rue". On aimerait les connaître ! » ironise Mme Tanasescu.

L'association, qui compte 50 membres à jour d'une cotisation qui témoigne de leur volontarisme (60 euros) , demande que le PLU, bientôt révisé, classe le Petit Bois en « zone naturelle aménageable mais non urbanisable ». Ils invitent les Saint-Médardais à l'exprimer sur le registre de révision du PLU en mairie. « Rien n'est joué car le terrain n'est pas vendu », soulignent les opposants au projet.

L'heure est au rapprochement avec d'autres associations de riverains mécontents, ceux de Vieilleville notamment (1) ; au lancement d'une pétition au-delà du quartier, voire de la commune.

« Ce qui arrive ici, se produit ou se produira ailleurs. Nous devons dire stop : il faut réfléchir, avec cohérence, pour déterminer où construire ; il faut admettre que les circonstances changent, que ce qui était acceptable, peut-être, quand la ville a acquis le bois ne l'est plus aujourd'hui »,décline Fabrice Mounier. « Ce n'est pas une attaque contre la municipalité ; ni une question politique. Nous voulons une discussion véritable, dans la transparence. »

Quant à la baisse de 124 à 110 logements, elle apparaît comme une mesure gadget. « D'autant que le nombre de logements qui figure sur un document de la CUB est de 100. On va s'y rapprocher en faisant croire à une concession faite aux riverains. »

Courriel : pourlepetitbois@free.fr (1) Avec le soutien de la Sepanso et de Natur'jalles.

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 21:39

Qu'est-ce qu'un "électrosmog meter"?

 

 

Il s’agit d’un petit appareil permettant de mesurer les hyperfréquences (d’un coût environ 400€)

electrosmog-meter.jpg

 Cet appareil couvre une gamme de fréquences donnant une mesure du champ global entre 50 MHz et 3,5 GHz. Les mesures sont données en volt par mètre (V/m) 

 Il permet de mesurer les fréquences des appareils nous environnant : TV, ordinateurs, les cartes Wifi , portables, tél sans fil, les fréquences des antennes sur les toits, Wimax

Le syndrome des hyperfréquences ou le syndrome d’hypersensibilité aux champs électromagnétiques commence à être reconnu et plantes, humains et animaux vivent  dans un  milieu électromagnétique de plus en plus dense.

Ce sont les  très basses fréquences (LF, ELF) qui sont source de pathologies. C'est en particulier le 50 hertz, standard européen du courant alternatif. Des pathologies sont possibles soit lorsque le champ magnétique est intense, proximité des lignes à haute tension, les moteurs, générateurs et transformateurs électriques, à cause du champ électrique et en particulier la nuit : lampe de chevet, radio-réveil

     Une étude récente (de l’INSERM) parle des dangers des mobiles chez les enfants(croissance inquiétante de tumeurs cérébrales)

Nul besoin d'habiter à proximité d'antennes pour être baignés d'ondes électromagnétiques, dans nos habitations nous sommes environnés de champs électromagnétiques appelés "smog électronique".

La revue "Alternative santé" http://www.alternative-sante.fr/

de juin 2009 n° 367 consacre tout un dossier aux "Ondes électromagnétiques", ce schéma qu'elle nous

a autorisé à reproduire illustre bien notre environnement électromagnétique:

smog electronique (altern santé juin 2009) 

 

Comment se prémunir? Quelques conseils:


- quand vous utilisez un téléphone portable, utilisez le en main libre ou bien avec une oreillette (avec fil)
- éloignez vous le plus possible de toutes sources électriques
- éloignez le plus possible votre radio-réveil de votre tête de lit
- veillez à débrancher le maximum d'appareils électriques dans votre chambre (même les lits électriques)
- préférez un  téléphone filaire à un téléphone sans fil (bien qu'arrivent sur le marché de nouveaux téléphones sans fil qui émettent nettement moins voire pas du tout au repos)
- préférez le cable éthernet au WIFI
- éloignez vous d'au moins un mètre des ampoules à basse consommation (conseil du CRIIREM)
- éloignez le plus possible votre modem, ordinateur et téléphone sans fil des pièces de vie.
- ne pas téléphoner avec un portable en voiture (aussi pour des raisons de sécurité évidentes), en train
- désactivez vos systèmes de chauffage électrique à distance (car ils envoient des consignes via votre réseau électrique)
- l'internet par les prises électriques (techniques des courants porteurs) est à proscrire
- attention aux fours à micro-ondes car ils ne sont pas complètement blindés: les fuites électromagnétiques peuvent être importantes. Donc une fois allumé, éloignez vous en (au moins 2 mètres).
- évitez les plaques à induction (notez aussi qu'elles peuvent allourdir vos factures d'électricité).
- branchez votre tour d'ordinateur sur une prise d'électricité avec une prise de terre


 

 


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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 21:20

     L'indice Atmo a franchi le seuil de un des critères sur quatre en ce qui concerne "les particules fines".

Ces particules en suspension dans l'air ont un diamètre inférieur à 10 micromètre, une taille qui leur permet de pénétrer dans les bronches.

     Ces polluants sont nuisibles pour la santé et même cancérigènes.

     Ces particules fines proviennent du trafic automobile surtout, du chauffage domestique ou encore des activités industrielles. Leur présence est favorisée par les conditions de météo actuelles soit un temps sec et froid en matinée.

     Le seuil est de 80 microgrammes par m3 d'air. Hier les concentrations relevées étaient de 81 microgrammes à la station du Grand Parc, de 94 microgrammes à Gambetta et de 95 microgammes à Mérignac côté rocade.

     Et à St Médard en Jalles? Les arbres qui restent nous prétègeraient encore, mais jusqu'à quand?

http://webetab.ac-bordeaux.fr/Pedagogie/SVT/Res-Peda/Prog-Lyc/Seconde/Laterre/Space/ozone/ozon10.htm


Les mesures d'ozone sur l'agglomération Bordelaise.


 

Carte de l'implantation des stations de mesures d'AirAq (document AirAQ modifié).
(en jaune les espaces fortement urbanisés, en vert clair les espaces à plus faible densité d'urbanisation et en vert foncé les zones forestières).

Sur l'agglomération de Bordeaux, la surveillance est assurée par 4 stations "de fond" (Bordeaux Grand Parc, Talence, Floirac et Bassens, qui enregistrent les polluants en zone urbaine type) et 4 stations de "proximité automobile" ( Bordeaux bastide, Bordeaux Gambetta, Bordeaux Victor Hugo et Mérignac, qui mesurent la pollution liée plus particulièrement à la circulation automobile).

Station de mesure du réseau AirAq ( station "de fond" de Floirac)

Ces stations du réseau de surveillance de la qualité de l'air sur la Communauté Urbaine de Bordeaux (CUB) mesurent la présence d'un certain nombre de polluants (O3, NO2, SO2, CO Pb, PM10) et permettent d'élaborer un indice de la qualité de l'air: l'indice ATMO.

L'indice Atmo: il a été développé en 1995 par le Ministére de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement et les différents réseaux de surveillance nationaux. Ses caractéristiques sont:

  • il est calculé tous les jours par les membres du réseau ATMO.
  • il permet de caractériser sur une échelle de valeur ( de 1 à 10) la qualité de l'air globale d'une zone de pollution homogène (agglomération ou zone industrielle).
  • quatre polluants rentrent en compte dans son calcul: SO2, NO2, O3 et les PS (particules solides).

 

L'indice permet d'estimer sur l'année , la qualité de l'air sur la CUB et de préciser les éventuelles alertes sanitaires qui en découlent. Ainsi, une procédure d'alerte a été mise en place sur l'agglomération , par arrêté préfectoral du 30 Mars 1998, en focntion de la valeur de l'indice ATMO.

Indice
Dénomination
Nombre de jour
Fréquence(%)
1
Excellente
0
0.0
2
Très bonne
27
7.4
3
Bonne
93
25.5
4
Assez bonne
99
27.1
5
Moyenne
76
20.8
6
Médiocre
47
12.9
7
Très médiocre
20
5.5
8
Mauvaise
3
0.8
9
Très mauvaise
0
0.0
10
Exécrable
0
0.0
Répartition de l'indice ATMO en agglomération bordelaise pour 1999
(document AirAq)

Reste à préciser quelle est l'influence de l'ozone sur la qualité de l'indice ATMO ? Les données acquises en 1999 montrent que l'ozone est le principal polluant dans l'agglomération.

Responsabilité des 4 polluants dans la détermination de l"indice ATMO sur l'agglomération de Bordeaux en 1999 (données AirAq).

Ces observations traduisent bien le fait que l'ozone est un polluant "urbain" puisque il est issu de réactions photochimiques à partir de polluants précurseurs comme les oxydes d'azote, les hydrocarbures et autres composés volatils, liés au trafic routier et au chauffage urbain.

Néanmoins, du fait de la relative lenteur du mécanisme de génération de l'ozone, et de sa durée de vie( il peut être transporté par les vents plusieurs jours avant d'être dégradé), l'ozone peut être un polluant à plus large échelle et donc aller se répandre sur des zones périurbaines ou rurales.

Par contre, les évolutions de la concentration en ozone ( et donc l'indice ATMO) seront variables sur l'année.

Courbes d'évolution mensuelle en O3 sur les sites urbains "de fond" en 1999.
(en µg/m3); (document AirAq)

On note que les valeurs en O3 sont plus élevées pendant les beaux jours que durant la période hivernale conformément à sa production photochimique. En effet, le taux d'ozone est bien en accord avec les durées d'insolation mensuelles relevées sur l'agglomération (Données Météofrance). Cette variation a été observée aussi sur les grandes villes régionales (Pau et Bayonne) .

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 22:30

 

Gaz de Schiste Documents confidentiels à diffuser Très important

Documents confidentiels à diffuser
À lire absolument !!! Un argument décisif pour contrer cette entreprise monstrueuse.
La menace de radioactivité élevée des eaux remontant des forages pour les gaz de schiste se confirme.
Non seulement les géologues nous ont mis en garde mais l’expérience américaine et canadienne le confirme hélas.
Bien regarder également cette carte de la contamination radioactive due aux forages, publiée par le même New York Times le 26 février dernier. On comprend ce qui attend nos nappes aquifères et nos petits cours d’eau qui sont loin d’avoir le débit de la Delaware River :
gaz de schistes carte contamination usa
pour info
Pensez à consulter le blog  "nonaugazdeschiste-drome"
 

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 00:19

Dans un article du

« Courrier de l'environnement de l'INRA » n°58 mars 2010

Jocelyne Porcher étudie la souffrance des travailleurs en élevage industriel de porcs.porcs.jpg

 

       La relation entre humains et animaux domestiques est un héritage millénaire sur lequel sont fondées nos sociétés contemporaines.

       Comment se passe cette relation dans les systèmes industriels d'élevages et en particulier les élevages porcins?

       Pour obéir à la rationalité technico-économique et augmenter la production: l'animal est devenu une machine à produire. Toute affectivité, sensibilité sont à écarter chez les éleveurs: il faut produire à tout prix et à n'importe quel prix.

       La mise en place, surtout depuis la 2e guerre mondiale, de cette industrialisation du travail en élevage a changé complètement les rapports entre homme et animal: cette relation est devenue violence liée à l'organisation du toujours produire plus. Cette violence soft cache sa nature et entraîne une souffrance chez le travailleur et chez l'animal. Contre la souffrance subie par les travailleurs et celle qu'ils infligent aux animaux, les hommes élèvent des stratégies de défenses les empêchant de porter un jugement rationnel et moral sur leurs pratiques.

      Ainsi, sous la pression des associations de protection animale et pour le « bien-être » animal: la castration des porcelets réalisée à vif, pour uniquement des raisons de qualités organoleptiques de la viande, est remplacée par un vaccin: l'immunocastration rapide et indolore. Pour les travailleurs cette solution n'en est pas une: car l'Improvac (Pfizer) est interdit aux femmes enceintes et un accident de manipulation peut avoir des conséquences graves! Cette « immunocastration » augmente le stress et l'angoisse chez les hommes

 et les femmes et pour les animaux, l'amélioration est dérisoire. Le travail en production porcine est « usant » car très physique, une cadence quotidienne étant imposée. Piqûres nombreuses et variées, car les bêtes de ces élevages intensifs sont fragiles: les travailleurs doivent aussi éliminer in situ les animaux improductifs: porcelets, truies venant de mettre bas etc

      Les récents problèmes sanitaires: « vaches folles », grippe « aviaire » puis « porcine » démontrent qu'il y a transmission de bactéries « résistantes » et virus à l'homme: les travailleurs en production porcine étant en première ligne.

      L'industrie produit de la matière animale à partir d'animaux: c'est un monde violent niant sensibilité, affectivité et intelligence chez les individus. Faut-il, alors se tourner vers les biotechnologies? Produire de la matière animale sans animaux, la recherche a déjà commencé!

      Ou bien, nous, consommateurs en diminuant notre consommation de viande, en recherchant la qualité plutôt que le moindre coût, faisons entendre notre voix, afin que soit rétabli un élevage basé sur des pratiques de joie et de partage rétablissant le lien entre homme

et animal.

 

Pour aller plus loin, lire: « Contagion de la souffrance entre travailleurs et animaux en production porcine industrielle par Jocelyne Porcher dans « Courrier de l'environnement de l'INRA » n°58 mars 2010

 

 

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