environnement biodiversité Nature St Médard en Jalles Le blog de naturjalles.over-blog.com - Association de défense de l'environnement sur St Médard en Jalles et ses communes limitrophes (Saint-Aubin de Médoc, Le Taillan-Médoc, Le Haillan, Mérignac, Saint-Jean d’Illac, Martignas sur Jalle, Le Temple, Salaunes)
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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 00:02

st-medard-espaces-nat-promus-destruction-biche.jpgst médard environ Bourdieu plan

 

 

Nous n'irons plus au bois!                                                      Plan des espaces menacés

 

                  

A  Monsieur le Maire de St Aubin du Médoc

                   A  Monsieur le Maire de St Médard en Jalles

 

 

 

                   Nous sommes ravis de voir que vous vous serrez la main au-dessus de la route du Médoc- Lacanau ou RD 1215  appelée à confirmer son rôle d'"aspirateur à voitures"

 

                    Quelle concordance dans les choix de détruire des espaces naturels boisés principalement de chênes où il est possible d’apercevoir une biche et son faon.

                   Nous vous félicitons de ne vous soucier ni de biodiversité, ni de changement climatique, par contre vous savez brader notre patrimoine naturel.

                   Nous vous énumérons les « condamnés », bois de « Joli Bois » le bien nommé avec ses futurs 50 logements. Adieu les biches ! Vive la déviation du Taillan qui va pouvoir se faire sur des terres vendues une misère à la CUB, mais c’est bien connu la biodiversité n’a pas de prix : elle va impacter 2 ZNIEFF et 4 ruisseaux avec des habitats d’espèces protégés et en voie d’extinction (vison et cistude)

                  A st Médard en Jalles, pour ne pas être en reste, c’est « le Petit Bois » rue Jean Valmy Baysse, le bois longeant la rue Emile Zola, ainsi le Domaine du Bourdieu (site inscrit pourtant) sera bien « encerclé » en attendant le rêve de notre maire :le lotir ! Après Caupian, Vieilleville, il fallait trouver de nouveaux espaces naturels à détruire, n’est-ce pas ?

                  Adieu biodiversité, vive les gaz à effet de serre et vos politiques à court terme qui ne prennent nullement en compte la santé de vos concitoyens (augmentation de pollutions diverses dues aux transports) ni l’avenir de nos enfants et petits enfants. Il est mieux et plus « rentable » de continuer à épuiser les ressources « locales » et par là celles de la planète qui n’en peut plus ! Mais aucune importance, les « nouveaux » habitants n’auront qu’à se limiter aux frontières de leurs jardins ou aux murs de leurs appartements BBC.

                  Adieu cabanes et courses dans les bois, adieu oiseaux, adieu biches et chevreuils dont vos plus grands prédateurs sont nos édiles politiques qui bradent sans vergogne nos espaces naturels.

                   Sans compter qu’il va falloir élargir ou faire de nouvelles routes, les écoles pourront-elles accueillir de nouveaux enfants ? Et les emplois ; y en aura-t-il de nouveaux sur le secteur ?

                   N’y a-t-il pas des bâtiments à réhabiliter sur vos communes ? Des « dents creuses » à combler et qui éviteraient de sabrer nos forêts ?

                   Il faut densifier dites-vous ? mais pas de chance, « l’Environnement en France édition 2006 » écrit que les surfaces consacrées aux bâtiments industriels ont augmenté entre 1993 et 2006 de 20,4%, celles consacrées au commerce de 26,2% et celles consacrées à l’habitat individuel de 21,2%...De qui se moque-t-on ?

                

                 Nous demandons de surseoir à ces projets destructeurs d’espaces naturels.

 

                                                                         Pour le Président Franck Zalcman

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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 23:00

 

herisson.jpg

 

Association ‘LE PETIT BOIS’  7  rue Frédéric Mistral - 33160 St Médard en Jalles

courriel pourlepetitbois@free.fr


Pétition de soutien à l’association

 

Nos quartiers se bétonnent

Nos petits bois sont menacés d’extinction

 « TROP C’EST TROP »

 

Hier, c’était peut-être vous

Aujourd’hui, c’est nous

Demain, ce sera peut-être vous

 

Alors

 

AGISSONS

 

MAINTENANT

 

ENSEMBLE

 

Pour le bien-être de tous

Et des générations à venir

 

 

Notre association « Le Petit Bois » tient à agir au nom de tous les saint-médardais afin de préserver ce qui fait encore (mais pour combien de temps ?) la richesse de nos quartiers, ce qui rend Saint Médard si agréable à vivre et ce pourquoi nous nous y sommes installés.

 

La commune de Saint Médard en Jalles connaît actuellement une forte croissance immobilière.

Dans tous les coins de la commune de nouvelles constructions poussent comme des champignons

Mais une course à la construction effrénée et non maîtrisée n’est pas la solution.

 

Aujourd’hui c’est la parcelle AV618 (située rue Jean Valmy Baysse) qui est menacée par un projet immobilier d’envergure.

Et demain, quelle nouvelle zone naturelle va disparaître ?

 

Pour en savoir un peu plus…

 

Ce Petit Bois est une zone enclavée qui ne se prête pas à un tel projet.

 

Les impacts sont trop nombreux et malheureusement trop négligés (circulation, voirie non adaptée, difficultés de stationnement, pollution  directe liée au trafic routier, nuisances sonore et visuelle, manque de places  en crèche, surnombre des enfants en primaire, collèges et lycée, dégradation importante de notre cadre de vie, dévaluation de notre patrimoine…).

D’autant que de nombreux projets environnants vont amplifier ces effets (d’un côté à St Médard, de l’autre à St Aubin, en bordure de la piste cyclable, soit plus de 200 logements… pour commencer !... sans compter la centaine prévue dans ce petit bois !).

 

L’impact environnemental (déforestation, ravages causés à la faune et à la flore) est une catastrophe et l’empreinte écologique n’est pas à négliger.

Raser une zone naturelle riche en faune et en flore « ici » et créer une zone artificielle « là-bas » est un non-sens.

 

Le paradoxe est tellement étonnant et énorme que nous avons du mal à y croire !

L’année 2011  est proclamée année internationale de la forêt par l’ONU !...et chez nous on sacrifie les arbres.

 

De plus comment ne pas s’insurger devant tant de propos et d’écrits en totale contradiction avec les faits ?

 

Le PLU prône de «protéger les espaces naturels», «d’affirmer la présence de l’élément naturel dans le paysage urbain», «d’éviter que le cadre de vie en évolution permanente ne se détériore par le développement extensif de quartiers, mal insérés dans l’environnement et ne respectant pas le caractère de chacun de ces territoires».

Ici on fait tout le contraire : mise à mort des espaces naturels et non-respect de l’identité propre des quartiers (concentration de bâtiments en R+2 dans une zone pavillonnaire !).

 

La municipalité nous présente un projet « ambitieux « la nature au coin de ma rue ».

 

«… la défense de la nature…est une nécessité…nous devons tous en jouir… », «… prendre l’air, se promener, se détendre en famille, voir la nature s’épanouir au fil des saisons et avoir l’opportunité de le faire en ville, proche de chez soi, est un véritable atout dans notre qualité de vie… », «… la nature est présente au coin de notre rue et nous avons tous la chance de pouvoir en profiter tout en la préservant… ».

 

Dans les faits  on abat, on goudronne, on bétonne la moindre parcelle verte naturelle de notre centre-ville et de nos quartiers et on exclut de ce projet tout le nord de Saint Médard (d’Hastignan jusqu’à la limite de St Aubin) en détruisant ce dernier rempart (notre petit bois), seul poumon vert de ces quartiers.

 

 OUI                                                                   NON

Au maintien de notre cadre de vie                                                              A la concentration des habitations

A la préservation de nos bois                                                                          A l'urbanisation massive

A une véritable politique environnementale                                       A la politique du quota et rentabilité

Au reclassement du "petit bois" en zone                                         A la déforestation

naturelle protégée                                                                                           A la destruction de la faune et à

A de véritables concertations avec les élus                                   son habitat


 

   

 

 

Préservons notre patrimoine,

 

Sauvons ce précieux héritage pour le transmettre à notre tour

 

La nature est ENCORE au coin de notre rue, alors préservons-la

 

Aujourd’hui

 

Tous ensemble

 

 

Demain, il sera trop tard

 

 

 

 

 

Je  soussigné(e),

 

NOM Prénom                                 Adresse                                                        Signature

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Déclare  soutenir les objectifs défendus par l’association ‘Le Petit Bois’

Demande leurs prises en compte immédiate par la mairie de Saint-Médard en Jalles

 

 

A……………………………………………………………………………………………..           Le……………………………………………………..2011

 

 

 

 

 

 

 

Merci de votre soutien par la signature de cette pétition (une signature par électeur), à retourner à l’adresse de l’association.

 

 

Merci également de la diffuser le plus largement possible sur Saint-Médard en Jalles.

 

 

Si vous voulez en savoir plus sur notre association et le projet qui menace ce « Petit Bois », voir la dernière page et n’hésitez pas à nous contacter. (Coordonnées en en-tête de page).

 

 


Pétition pour la sauvegarde du Petit Bois, rue Jean Valmy Baysse

NOM  Prénom

Adresse

Signature

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 22:36

 

 baleine

    La chasse à la baleine fait l'objet d'un moratoire depuis 28 ans mais est toujours pratiquée en Norvège: le Japon a cessé "prématurément" en février dernier sa chasse en Antarctique grâce à l'organisation Sea Sheperd

( http://www.seashepherd.fr/campaigns/)

   Au cours des prochains mois 1286 cétacés pourront ainsi être tués dans les eaux norvégiennes: le pays résistant à toutes les pressions internationales. Victimes d'une chasse intensive, plusieurs espèces de baleines sont menacées depuis de nombreuses années, mais les pays pêcheurs : Japon, Norvège et Islande minimisent ces menaces et refusent le moratoire prescrit par la Commission baleinière internationale (CBI)

Commission baleinière internationale sur le site de "France Diplomatie"

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/_14358/index.html

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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 21:29

Enquête publique périmetre protect espac agri et naturels

     Les communes de Bruges, Eysines, Blanquefort, autrefois "triangle d'or" de la culture maraîchère à la périphérie de Bordeaux, voient fondre la profession « à la faveur » de la pression immobilière. Au début du XXe siècle, Eysines comptait 208 ha de jardins et le maraîchage, et employait 600 personnes: il y a vingt cinq ans, il restait encore 450 maraîchers! Eysines compte une vingtaine de maraîchers.Les maraîchers vendent volontiers leurs terres à des promoteurs pour s'assurer des retraites décentes.

   Ce sont des terres "riches" qui ont été ainsi urbanisées, on assiste à un sursaut parce que les dernières terres "restantes" sont inondables et  non constructibles!

   Quoique les projets urbanistiques continuent, en remblaiyant, la technique peut dominer les inondations, n'est-ce pas?

   La preuve que les projets urbanistiques continuent, voir le projet de la "ZAC de Carès à Eysines" près du périmètre de protection rapprochée d'un captage pour l'alimentation en eau potable et sur des terrains soumis à des risques naturels:inondation par remontée de nappe et retrait/gonflement des argiles

voir l'avis de la DREAL du 15 mars 2011

 

 

 

 

http://www.aquitaine.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/2011Ae_007_ZAC_Cares_Eysines_cle5f8d1a.pdf

 


 


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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 23:17

     

 

protection des espaces agri et natur urbains

 

 

   Le Conseil Général, dans sa Commission Permanente du 5 Octobre 2009, a décidé de mettre en place sur les communes d'Eysines, Blanquefort, Bruges, le Haillan, le Taillan Médoc, et Saint Médard en Jalles, en complément de la procédure d'aménagement foncier en cours, un périmètre de Protection des Espaces Agricoles et Naturels Périurbains (PEANP) qui affichera de manière pérenne la vocation agricole et environnementale, contraindra les spéculations et créera un droit de préemption spécifique pour le Département. Suite aux avis favorables reçus de la part des communes d'Eysines, Blanquefort, Bruges, le Taillan Médoc, le Haillan et Saint Médard en Jalles, et de la Chambre d'agriculture, le Conseil Général a sollicité l'accord de la Communauté Urbaine de Bordeaux (art R143-1 du Code de l'Urbanisme) pour accord sur un périmètre de 785 ha et sur la notice du pré-programme d'actions.

     Le 11 février 2011, la CUB a délibéré favorablement, tant sur le périmètre que sur la notice. Ces éléments validés, le projet de création du périmètre, assorti d'un plan de situation et de l'ensemble des accords et avis recueillis, sera soumis à enquête publique du mardi 26 avril au vendredi 27 mai 2011 en mairie d'Eysines.

    Une réunion publique de présentation de cet outil et des motivations de son instauration a eu lieu le 5 avril à Eysines uniquement

 on se demande pourquoi il n'y a pas de réunions dans chacune des communes concernées?

Voici la notice finale:

 

 

 

PERIMETRE DE PROTECTION DES ESPACES AGRICOLES ET NATURELS PERIURBAINS DES JALLES

« PEANP des Jalles »

 

Notice soumise à enquête publique

 

DOCUMENTS INDISSOCIABLES DE LA NOTICE (documents déjà transmis à la CUB)

 

-          État initial de l’étude d’aménagement de la zone maraîchère réalisée par les cabinets CERCEAU, GEREA, SOGREAH et Catherine Cloup, juin 2009

-          État initial du plan de gestion du site de captage des sources de Thil-Gamarde réalisé par l’association Cistude Nature, novembre 2008

-          Analyse économique de la zone maraîchère, APIETA, mai 2010

 

CONTEXTE

 

A la demande de la commune d’Eysines et de la CUB[1], le Conseil Général de la Gironde, a décidé de mettre en place sur la  vallée maraîchère des jalles et sur le périmètre de protection de captage des eaux potables, un Périmètre de Protection des Espaces Agricoles et Naturels Périurbains (art. L143 et R 143 du CU) sur les communes d’Eysines, Blanquefort, Bruges, le Haillan, le Taillan Médoc et Saint Médard en Jalles.

 

Ce périmètre de 785 ha comprend deux ensembles : la vallée maraîchère à l’est et le site des sources à l’ouest. Il s’insère dans un vaste ensemble non ou peu bâti, bénéficiant de statuts de protections diverses (protection des eaux de captage, zone Natura 2000…) au sein duquel s’écoulent les jalles, formant ainsi une vaste coulée verte au nord de l’agglomération bordelaise.

 

Ce périmètre affichera de manière pérenne la vocation agricole de la vallée maraîchère, contraindra les spéculations et créera un droit de préemption spécifique pour le Département. Sur la partie ouest, il permettra de coordonner la gestion des périmètres de protection des eaux de captage et simplifiera les acquisitions publiques de ce secteur.

 

Cette démarche permet de définir un périmètre d'intervention sur cet espace sous tension foncière et d’élaborer un programme de protection et valorisation. Ce périmètre se situe uniquement sur les zonages agricoles ou naturels du PLU[2] communautaire et est compatible avec le SCOT[3] mis en œuvre par le SYSDAU[4].

 

Ainsi, le Département a demandé en 2010 l’accord de la CUB, compétente sur ce territoire en matière de Plan Local d’Urbanisme, l’avis de la Chambre d’agriculture, des communes concernées et du SYSDAU pour créer ce PEANP[5]. Le périmètre et les objectifs stratégiques seront mis à enquête publique, au vu du plan de délimitation à la parcelle et de la présente notice justificative qui précise notamment les axes de préservation et de valorisation que l’ensemble des acteurs entend mener.

 

Ce périmètre s’affiche en complément de la procédure d’aménagement foncier engagée par le Conseil Général de la Gironde sur la vallée maraîchère. En effet le Département affirme, aux cotés des communes et de la CUB, sa volonté de redynamiser la zone maraîchère des Jalles et à permettre une gestion environnementale du site de captage des sources de Thil-Gamarde. Il entend engager pour se faire l’ensemble des outils fonciers dont il a la responsabilité.

 




[1] CUB : Communauté Urbaine de Bordeaux

[2] PLU : Plan Local d’Urbanisme

[3] SCOT : Schéma de Cohérence Territoriale

[4] SYSDAU : Syndicat Mixte du SCOT de l’Aire métropolitaine bordelaise

[5] PEANP : périmètre de Protection des Espaces Agricoles et Naturels Périurbains

 

 

OBJET de LA NOTICE

 

La notice[1] doit analyser l’état initial de ces espaces et exposer les motifs du choix du périmètre, notamment les bénéfices attendus de son institution sur l’agriculture, la forêt et l’environnement.

 

ETAT INITIAL

 

L’état initial de la vallée maraîchère a été réalisé dans le cadre de l’étude d’aménagement foncier conduite par le Département sur le secteur et validé en Commission Intercommunale d’Aménagement Foncier le 28 avril 2009. De plus une étude sur la viabilité économique agricole du secteur a été réalisée par l’ APIETA[2] en 2009 qui a été présentée aux élus des collectivités le 11 mai 2010.

 

Le site de captage des sources de Thil-Gamarde a fait l’objet d’un état initial concomitant à la mise en place d’un plan de gestion en novembre 2008 conduit par l’association Cistude Nature pour le compte de la Lyonnaise des eaux

 

- La vallée maraîchère

La zone maraîchère s’étend sur environ 460 hectares et couvre une partie des communes d’Eysines, Blanquefort, Bruges, le Haillan et le Taillan Médoc. Organisée et concentrée le long de la vallée de la Jalle de Blanquefort, elle se situe dans  le parc des Jalles qui regroupe 8 communes.

Elle est identifiée comme ayant un double rôle au sein des documents d’urbanisme : espace naturel majeur au sein du SDAU[3] valant SCOT, zone agricole et naturelle au sein du PLU de la CUB. Une partie est classée en zone inondable au Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI) et forme une zone tampon importante lors des inondations. C’est une des principales zones maraîchères de l’agglomération et du département, mais également une zone environnementale de grand intérêt. En ce sens, elle a une vocation économique pour les agriculteurs et a un rôle particulier à jouer dans la politique publique de préservation de la trame verte périurbaine.

 

Néanmoins, la zone maraîchère connaît depuis quelques années une déprise agricole liée en partie à des phénomènes endogènes (coût de la main d’œuvre, baisse des revenus, concurrence de la grande distribution,….) et exogènes (pression foncière, fragilité des sols, risque d’inondation, …).

 

Il est ainsi indispensable d’accompagner les exploitants en activité et de favoriser les projets d’installation, tout en prenant en compte la viabilité des exploitations et la protection de l’environnement.

 

- Le site des sources

Le site de captage des Sources de Thil-Gamarde s’étend sur 240 ha sur les communes du Taillan Médoc, Le Haillan et Saint Médard en Jalles. L’ensemble du site est inclus dans des périmètres de protection mis en place pour préserver les ressources en eau destinée à la consommation humaine de toute source de pollution. Les terrains classés périmètres de protection immédiate appartiennent à la CUB et sont gérés par la Lyonnaise des eaux. Sur ce site, 4 écosystèmes dominent : la forêt, la prairie, la lande et les écosystèmes aquatiques et rivulaires.

 

BENEFICE ATTENDU SUR L’AGRICULTURE, LA FORET ET L’ENVIRONNEMENT

 

- Bénéfice attendu sur l’agriculture

L’étude réalisée par l’APIETA a analysé le fonctionnement économique global de ces exploitations afin d’émettre des propositions permettant de lutter contre le déficit de renouvellement des exploitants, les contraintes environnementales et la pression urbaine grandissante.

Une de ces propositions est la création d’un PEANP.

Enjeux agricoles :

- Les atouts : exploitants agricoles ayant la volonté de conforter leur outil de travail, nombreux projets de développement notamment tournés vers la vente directe, projets d’installation

- Les contraintes : perte de SAU, habitat éloigné du siège d’exploitation, nombreuses contraintes d’exploitation (circulation, coût de la main d’œuvre, respect de la réglementation), difficultés dans la transmission d’exploitation, rétention foncière, risque d’inondation

 

L’instauration de ce périmètre permettra de figer la destination agricole et naturelle de la vallée maraîchère qui fait aujourd’hui l’objet de spéculations liées à la révision du PLU (partie sud de la zone) et à l’éventuelle révision à la marge du PPRI[4] qui garantit le caractère inconstructible de cet espace.

 

Actuellement 35 exploitants agricoles exploitent la vallée maraîchère dont 11 habitent sur place. Les pouvoirs publics sont disposés à faciliter l’installation des exploitants sur le secteur ou à proximité (habitation et bâtiments agricoles) si tant est que la destination agricole ou naturelle du foncier puisse être garantie, d’où la nécessité de mettre en place un PEANP sur ce secteur.

 

Grâce au PEANP, une gestion adaptée à la préservation de ces territoires permettra la pérennisation des exploitations existantes ainsi que l’éventuelle implantation de nouvelles unités.

 

- Bénéfice attendu sur la forêt et l’environnement

Sur le site des sources, du fait de la dégradation de certains milieux, de la disparition de certaines espèces et de la nécessité de mettre en œuvre un entretien plus « écologique », un plan de gestion a été proposé par l’association Cistude nature à la Lyonnaise des eaux fin 2008. Ce plan qui s’applique sur une partie du futur périmètre PEANP permet un entretien raisonné sur les milieux naturels et les espèces les plus remarquables tout en tenant compte des contraintes auxquelles le site est soumis. Ce plan de gestion va être complété par un document d’objectif en cours d’élaboration dans le cadre du périmètre Natura 2000 «  Réseau hydrographique de Saint-Médard-en-Jalles et d’Eysines ».

 

Enjeux environnementaux :

Richesse et diversité biologique des milieux naturels, présence de plusieurs espèces rares et protégées, mais menacés par l’urbanisation. Préservation du foncier pour répondre aux enjeux paysagers et de préservation des trames naturelles et de protection des captages des sources d’eau potable.

 

Enjeux pédagogiques et récréatifs :

Acquisition foncière des parcelles du périmètre rapproché, ouverture au public et création de cheminements doux facilitées par la mise en place du PEANP.

 

*   *   *

La création d’un PEANP sur ce territoire permettra ainsi de figer l’utilisation et la gestion agricole et environnementale, et ce grâce à l’adoption d’un programme d’action multi partenariale au bénéfice de l’activité agricole et de la préservation de l’environnement.

 

Ce programme d’action précisera notamment :

-          les parcelles qui pourront être acquises à l’amiable ou par préemption par l’une ou l’autre des collectivités en présence (sur la base du prix du terrain agricole ou naturel),

-          les actions que les différents partenaires s’engagent à conduire et/ou à financer pour permettre la préservation et la valorisation de cet espace.

 

Il s’agit de recenser l’ensemble des outils existants et adaptés aux problématiques (agricoles, foncières, environnementales). Ce plan d’action prendra la forme d’une « boîte à outil » dans laquelle les acteurs locaux peuvent trouver un outil opérationnel mobilisable en fonction de leur besoin. Il s’appuiera en particulier sur les outils et politiques mis en place par le Conseil Général de la Gironde, la Communauté Urbaine de Bordeaux et la Région Aquitaine.

 

Le programme d’action  répondra aux objectifs suivants :

- Créer les conditions favorables au maintien d’une agriculture périurbaine viable et pérenne,

- Préserver le foncier bâti et non bâti et favoriser son accès

- Favoriser l’installation / transmission

- Dynamiser l’économie agricole en lien avec le territoire : circuits courts

- Améliorer les contraintes d’exploitation en périurbain

- Protéger la ressource en eau, lutter contre l’érosion et favoriser la biodiversité

- Améliorer la fonctionnalité des corridors écologiques

- Développer et gérer les cheminements doux

 

Une animation locale garantira la mise en œuvre du programme d’action.

PROPOSITIONS D’ACTIONS

 

• Structurer les circuits courts de commercialisation et valorisation économique des exploitations

-          démarches locales de signe distinctif de qualité et/ou d’origine (pomme de terre d’Eysines…)

-          organisation de l’offre de produits locaux : vente directe, AMAP, magasins, marchés…

-          appui technique et commercial

 

• Préserver le foncier bâti agricole (habitat et exploitation)

-          travaux publics liés à la viabilisation des lots destinés aux constructions agricoles existantes

-          surcoûts liés aux contraintes locales paysagères & architecturales

-          modernisation des bâtiments d’exploitation …

 

• Favoriser la reprise et/ou l'installation des Jeunes Agriculteurs : étude sur la transmission  et la reprise des exploitations, formation maraîchage, accompagnement à l’installation (recherche bâti / foncier), « bourse au foncier agricole »…

 

• Développer les mesures agri-environnementales

-          conversion et soutient à l’agriculture biologique,

-          pratiques durables : protection et gestion durable de l’espace, de l’environnement (qualité des eaux, sol, biodiversité) et des paysages, lutte contre les incendies, agroforesterie, reconversion de terres arables en prairies, jachères fleuries, apicoles ou faune sauvage, réouverture de prairies embroussaillées, …

-          Plans de gestion différenciée (désherbage communal mécanique, gestion des friches bord de route…)

 

• Réaliser les travaux et aménagements fonciers & paysagers

-          aménagements de chemins d'exploitation nécessaires à la desserte des parcelles,

-          travaux de nettoyage, remise en état, création et reconstitution d'éléments tels que les haies, talus, fossés et berges,

-          travaux de sauvegarde des équilibres naturels, comme la protection des sols, l'écoulement des eaux usées, la retenue et la distribution des eaux « propres »,

-          travaux de rectification et d’entretien de cours d'eau non domaniaux,

-          travaux et ouvrages nécessaires à la protection des forêts …

 

• Valoriser les boisements

-          travaux de débroussaillage & d’élagage,

-          entretien des peuplements,

-          aménagements liés aux usages non-sylvicoles (périmètre de protection des eaux de captage)

 

• Sensibiliser les habitants à l’agriculture périurbaine

-          épiceries solidaires et autres lieux de distribution solidaire,

-          jardins familiaux, jardins partagés,

-          promotion de l’agriculture : journées à thème sur les itinéraires de culture, la commercialisation, la cuisine des produits de saison…

 

• Mettre en œuvre des actions en faveur des habitats et des espèces (site des sources)

-          restauration lande humide, création de points d’eau,

-          fauche des espaces prairiaux, gyrobroyage des landes mésophile,

-          contrôle/ éradication des espèces végétales et animales exogènes

 

• Inciter à la découverte du site : vallée maraîchère et site des sources

-          actions pédagogiques sur les espaces agricoles et naturels (communication sur la protection des sources d’eau potable, actions Natura 2000, analyses paysagères ludiques,…)

-          sentiers et cheminements doux : Boucle verte de la Communauté Urbaine de Bordeaux et Boucles locales communales inscrites au PDIPR du Conseil Général.



[1]Art. R. 143-1 du Code de l’urbanisme

[2] APIETA : Bureau d’étude de la Chambre d’agriculture de la Gironde

[3] SDAU : Schéma Directeur de l’Aire Urbaine Bordelaise

[4] PPRI : Périmètre de Protection contre le Risque Inondation

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 17:50

    Ce jour, Sud-ouest titrait que les français consomment de plus en plus d'électricité et que la consommation est repartie à la hausse!

   C'est le constat de Denis Hoffman directeur, pour le Grand Sud Ouest, du réseau de transport d'électricité: la consommation des aquitains a augmenté l'an dernier de 4,3%!

  Cette hausse n'est pas seulement due aux grands froids bien que le  pic du 15 décembre dernier: 13 529 MW ,ait été un record: il a représenté en puissance 5 centrales équivalentes à Golfech et 3 fois celle du Blayais!, Cette hausse est due pour l'essentiel à l'augmentation du taux d'équipement des ménages...

  Tous nos appareils sont gourmands en énergie! Et depuis le fameux été 2003, il y a la climatisation qui se généralise, les piscines.

  Les français sont donc des consommateurs frénétiques? Et comment ferait-on sans nos centrales nucléaires?

  FC

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 17:14

 

       Les dramatiques évènements du Japon rappellent cruellement l'extrême dangerosité de l'industrie nucléaire. Trois accidents majeurs aux Etats-unis ( Three Miles Island en 1979), en CEI (Tchernobyl en1986) au Japon (Fukushima en 2011), dont deux ont fait ou vont faire un nombre considérable de victimes, sans compter les dégâts sur l'environnement, en une trentaine d'années démontrent à l'évidence que le risque est loin d'être nul et qu'il est quasiment impossible de confiner la radioactivité après l'accident. Pourquoi la France, qui, avec ses 58 réacteurs, possède la plus forte densité de réacteurs par habitant, (1 pour 1,2 million d'habitants devant le Japon et les Etats-Unis) pourrait elle y échapper ?

      Depuis la création de la *Commission Locale d'Information Nucléaire (CLIN) auprès de la centrale du Blayais à Braud-Saint-Louis, les représentants de la Sepanso n'ont de cesse de rappeler, qu'avec le stockage des déchets nucléaires, l'accident représente le danger principal pour la population. Or, depuis la tempête de 1999 qui avait entraîné l'inondation de la centrale et du marais avoisinant, si les digues protégeant la centrale ont été rehaussées, rien n'a été fait pour sécuriser en toutes circonstances les voies d'accès et permettre l'arrivée rapide des secouristes ou l'évacuation en urgence de blessés graves, en particulier en cas d'inondation.

      Rappelons que les centrales françaises ont été conçues pour une durée de vie de 30 ans ; le réacteur N°1 du CNPE du Blayais aura 30 ans en 2012 et EDF a donc engagé, sous le contrôle de l'Autorité de Sûreté Nucléaire, la réalisation de la visite décennale qui permettrait de prolonger cette durée de vie à 40 ans (et sans doute au-delà ultérieurement). Est-ce bien raisonnable, surtout lorsque l'on sait que ces travaux seront réalisés, pour des raisons économiques, en très grande majorité par des entreprises sous-traitantes dont les personnels, sans remettre en cause leurs compétences, n'auront pas reçu les mêmes formations sur la sécurité que les permanents d' EDF ?

      Il est évident que cet ensemble de faits, qui n'est pas spécifique à la centrale du Blayais, devrait entraîner un débat national sur la part exagérée du nucléaire dans le bilan énergétique français (75% de la production  d'électricité) ; mais le lobby nucléaire s'y oppose farouchement et s'efforce en outre, malgré la loi relative à la Transparence  et à la Sécurité en matière Nucléaire du 13 juin 2006, de minimiser le rôle des Commissions Locales d'Information défini par le décret du 12 mars 2008     en limitant autant que possible leur financement. On se rend compte d'ailleurs que ces Commissions sont totalement ignorées par les médias nationaux.

 

        Pour diminuer , et, à terme, supprimer le risque d'accident nucléaire, il est grand temps de promouvoir auprès de la population les économies d'énergie et le développement rationnel des énergies renouvelables et non de produire toujours plus comme on continue à le faire ; ce sera en outre le meilleur moyen de lutter contre le réchauffement climatique.

                                                                            

Le 4 avril 2011

 

                                                                                                                     

                                                                                                          Claude Bonnet

                                                                                Vice-Président Sepanso Gironde

                                                                                Délégué à la CLIN du Blayais

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 23:16

    

CO2


 L' Observatoire du bilan carbone des ménages

http://www.ipsos.fr/ipsos-public-affairs/actualites/observatoire-bilan-carbone-menages

a analysé l'impact carbone de 2036 personnes sur 3 grands postes :

- Les transports

- le logement et l'alimentation

       La taille des ménages, l'âge, les niveaux de revenu et le lieu d'habitation ont un impact sur le bilan carbone des individus estimé en moyenne à 7388kg de CO2/personne

  • Le transport est le poste qui pèse le plus lourd dans le bilan carbone des ménages avec une moyenne de 3972 kg de CO2 / personne - 79% des émissions sont dues à l'usage des véhicules personnels  - 19% à l'avion - 1% aux transports en commun

         - Plus la taille de l'agglomération est grande,  moins la part de l'automobile est importante, cependant     

          les plus grosses agglomérations affichent un bilan carbone légèrement supérieur à celui des agglomérations      comprises entre 100 000 et 200 000 habitants : car l'avion est plus utilisé

           (et dire que nos élus souhaitent que la CUB atteignent 1 million d'habitants! mais il y aura la LGV!)

  •  Logement et alimentation

          - Pour le logement: le plus gros poste d'émission est l'énergie et le chauffage et ce sont les retraités qui 

            affichent un bilan carbone plus élevé: 8143 kg de CO2 / personne contre 7388 kg par individu pour l'ensemble

            des français avec un impact fort du logement (3011 kg CO2 contre 2258 kg de CO2 pour l'ensemble)

             Plus frileux les retraités?

            En fait cela dépend de la taille du foyer!

             Plus la taille du foyer augmente, plus les niveaux des émissions de CO2 se trouvent mutualisés

            Un foyer d'une personne affiche un bilan carbone de 10 685 kg CO2 contre 7093 Kg de CO2 pour un foyer de 

            2 personnes, et 5436 et 4612 kg CO2 par personne pour un foyer de 3 et 4 personnes

           Autre critère: le niveau de revenus, plus celui-ci est élevé, plus le bilan carbone sera mauvais:    

            8580 Kg CO2 / individu dans la catégorie cadre supérieur. Plus on consomme, plus on pollue!

            Les foyers des professions intermédiaire, employés, ouvriers ont aujourd'hui des bilans carbone proches 

             entre 6585 et 6828 Kg CO2 / personne.

 

       Qu'en est-il des Convictions?

 

       Les personnes "sensibles" à l'environnement affichent un bilan carbone transport moins élevé, idem pour le poste logement, quant au poste alimentation, le bilan reste à peu près semblable à celui des "non sensibles" à l'environnement.

       Pour réduire l'impact carbone du poste alimentation, il faudrait diminuer sa consommation de viande, de poisson, de lait etc...

        En espérant que ce sera meilleur pour sa  santé!

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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 00:05

    Stéphane Lhomme "Récente actualité dans le domaine du nucléaire. Il y a de quoi mourir de rire mais aussi, hélas mourir tout court"

 

    Areva et le cancer

    Les gens du nucléaire sont finalement bien plus corrects qu'on pouvait le croire. En effet après vous avoir donné le cancer, ils vous proposent de vous soigner. C'est ainsi que le "géant" du nucléaire AREVA a créé en mai 2009 une société baptisée Areva Med ,  laquelle vient d'être autorisée par l'Agence américaine des médicaments (FDA) à démarrer les essais cliniques d'un nouveau traitement contre le cancer utilisant le plomb-212

    Il faut donc rappeler que , avant de peut-être soigner votre cancer, le nucléaire peut vous le donner . Par exemple l'Université de Mayence a publié en 2008 une étude scientifique de très grande ampleur qui a montré que l'on trouvait autour des centrales nucléaires un excès de cancers et de leucémies, spécialement chez les jeunes enfants.

    On pourrait citer aussi le cas des malheureux sous -traitants qui gagnent leur vie et perdent leur santé à faire la maintenance dans les zones les plus irradiées des centrales.Ou, dans un autre genre, les populations touchées par les conséquences de Tchernobyl, d'Hiroshima, de Nagasaki et des centaines d'essais nucléaires réalisés principalement par les Américains,  les russes et les Français.

    Le nucléaire donne le cancer...lequel peut être soigné par AREVA. De quoi se plaint-on?

    Centrales nucléaires flottantes et sous-marines: on touche le fond!

    Depuis quelques temps déjà les Russes annoncent qu'ils vont commercialiser des centrales nucléaires flottantes. Jamais en reste, l'industrie atomique française vient de contre-attaquer en proposant des centrales...sous-marines. Une fois de plus la France nucléaire touche le fond.

    En réalité ces projets qui paraissent fous ne posent pas de véritables problèmes techniques: il s'agirait de petits réacteurs, d'une puissance de 50 à 250 mégawatts(MW) à comparer aux 1000 à 1600 MW des actuels réacteurs "terrestres" , or dans cette industrie, les problèmes se démultiplient lorsque la puissance augmente. Pour autant, des réacteurs flottants ou sous-marins ne seraient pas plus acceptables car ils produiraient eux aussi des déchets radioactifs (pour lesquels n'existe aucune solution) et ils seraient susceptibles d'occasionner une catastrophe nucléaire.

     Ce qui est surprenant c'est que la rentabilité d'un réacteur dépend avant tout de la qualité d'électricité générée: alors que les gros réacteurs terrestres produisent déjà une électricité bien trop chère pour être rentables (d'où l'annulation de la plupart des projets de nouveaux réacteurs), on se demande bien comment ces petites centrales pourraient contenter les financiers. C'est là qu'est l'arnaque: je vous parie à l'avance que les sociétés qui auront acquis ces centrales et qui auront engrangés les bénéfices de la vente d'électricité, auront déposé le bilan au moment d'assumer les factures: "repêchage" de la centrale, démantèlement, déchets...Ces réacteurs sous-marins n'appartiendront plus à personne. Ce sera alors l'argent public qui sera mis à contribution ou, plus sûrement, le tout sera abandonné au fond. Il nous restera alors à manifester en maillots de bain avec masques et tubas.

.....

Stéphane Lhomme

Article complet

dans "La Décroissance N°77 mars 2011"

 

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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 23:39

       L'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN)– et peut-être  d’autres laboratoires européens –
sous-évalue très probablement le niveau réel de la contamination d'après la CRIIRAD

      Activité de l'air en iode 131:

      En effet, d’après les informations recueillies par la CRIIRAD, l’air a été
échantillonné à partir d’un FILTRE A AEROSOLS qui ne permet pas de piéger l’iode
présent dans l’air SOUS FORME GAZEUSE. La CRIIRAD considère que l’iode gazeux
pourrait constituer une part importante, probablement majoritaire, de l’iode
radioactif présent dans les masses d’air contaminé par les rejets de la centrale
nucléaire de FUKUSHIMA DAIICHI.
      Concernant l’Europe, l’incidence de cette question sur l’évaluation des risques est
très limitée. Au Japon en revanche les conséquences pourraient être graves.
       Dans tous les cas, il est indispensable que les laboratoires documentent leur
méthodologie de prélèvement afin que chacun puisse apprécier la portée des
résultats qui sont diffusés.
       Depuis hier, un certain nombre de communiqués font état de l’arrivée des masses d’air
contaminé sur l’Europe. Les résultats concernent le plus souvent l’activité volumique de l’air en iode 131

      Une partie des conclusions  de la CRIIRAD

- les résultats publiés sous-évaluent très probablement l’activité réelle de l’air en iode 131.
Pour savoir si le chiffre réel est 2 fois, 3 fois, 4 fois, 5 fois, 10 fois plus élevé, il faut disposer de
résultats d’analyse portant sur des filtres spécifiques qui piègent les formes gazeuses de l’iode.
(le laboratoire de la CRIIRAD utilise pour sa part des cartouches à charbon actif).

 

- l’iode est l’un des radionucléides les plus importants du point de vue de la radioprotection.
Pour ne pas sous-évaluer les risques, il est indispensable de tenir compte des spécificités de son
comportement. C’est d’autant plus important pour un organisme qui est l’expert de l’Etat et qui
donne aux autorités les éléments sur lesquels s’appuyer pour la protection radiologique des
personnes. Dans la situation présente, l’incidence est minime mais en cas de contamination
élevée, les conséquences peuvent être graves.

 

Résultats disponibles sur : http://balisescriirad.free.fr

Prochaine mise à jour :  lundi 28 mars en milieu de matinée.

     Rappel : D’après les modélisations, les masses d’air contaminé seraient parvenues en France métropolitaine le 23 mars. Les analyses du laboratoire de la CRIIRAD sur l'air prélevé ce même jour démontrent que, si c’est le cas, la contamination est pour le moment très faible, inférieure aux capacités de détection de son laboratoire de spectrométrie gamma.  Les contrôles vont se poursuivre puisque la contamination concernera la France aussi longtemps que les rejets massifs de radioactivité se poursuivront à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi  (avec bien sûr un décalage d’une dizaine de jours du fait du déplacement de la contamination sur quelques 15 000 km).  La CRIIRAD sera particulièrement attentive aux dépôts de radioactivité sur les sols car ils vont progressivement s’accumuler, en particulier dans les zones où les précipitations seront abondantes. En traversant les masses d’air, la pluie se charge en aérosols radioactifs et en gaz solubles comme l'iode, intensifiant ainsi les dépôts au sol.  


 

 

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