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26 mars 2011 6 26 /03 /mars /2011 23:20

Abeilles en déclin dans le monde : de nombreux facteurs identifiés

linkd'après http://www.notre-planete.info

22 mars 2011

 

         

 

abeille_pollen© C. Magdelaine / notre-planete.info

Plus d'une douzaine de facteurs (allant de la diminution globale du nombre de plantes à fleurs et de l'utilisation d'insecticides nocifs pour la mémoire des abeilles à la propagation des ravageurs et de la pollution atmosphérique dans le monde entier) pourraient se cacher derrière le déclin des colonies d'abeilles observé dans de nombreuses régions du globe.

Les scientifiques tirent la sonnette d'alarme. Sans de profonds changements dans la façon dont l'être humain gère la planète, la disparition des pollinisateurs, indispensable pour assurer la sécurité alimentaire d'une population mondiale grandissante, risque malheureusement de continuer.

............

  • Quelques 20 000 espèces de plantes à fleurs, dont de nombreuses espèces d'abeilles dépendent pour se nourrir, pourraient disparaître au cours des décennies à venir si les efforts de conservation ne sont pas renforcés très rapidement.
  • L'utilisation excessives de produits chimiques dans l'agriculture, par exemple les insecticides systémiques, est préjudiciable et toxique pour les abeilles. Certains produits peuvent même être dévastateurs pour les pollinisateurs lorsqu'ils se combinent, ce phénomène est appelé l'«effet cocktail».
  • Le changement climatique, si l'on ne fait rien pour le contrer, pourrait encore aggraver davantage la situation, et ce de différentes manières : en modifiant les périodes de floraison des plantes, ou encore en déplaçant les saisons des pluies etc. Cela pourrait également affecter la qualité et la quantité de production du nectar par les plantes, provoquant un cercle vicieux.

 

 

voir article complet sur

 

http://www.notre-planete.info/actualites/lireactus.php?id=2741

 

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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 11:14

Nous sommes tous japonais(avec l'aimable autorisation de son auteur)

guillebaud

 

      Les Terriens que nous sommes, tous virtuellement rassemblés, auront vécu une semaine sans équivalent dans l'histoire contemporaine. Tout conspirait à la même frayeur collective, et nous pressentions que celle-ci ne ressemblerait à aucune autre. Le lieu d'abord. Le Japon semblait désigné par le sort pour voir se refermer sur lui-même un « cycle » nucléaire. D'Hiroshima, le 6 août 1945, à Fukushima, le 11 mars 2011, voilà qu'à soixante-six années de distance le même peuple se trouvait frappé par la foudre atomique, et torturé jusque dans ses entrailles. Pis encore : comme pour souligner la dimension sacrificielle de ce « retour » de l'atome dans le lieu de son premier crime, les Japonais auront affronté cette fois trois désastres à la fois, tous « hors norme » : tremblement de terre, tsunami, accident nucléaire au carré (il y a quatre réacteurs malades).

       Cette première semaine affrontée par les Japonais fut en effet sans précédent. Sa puissance symbolique s'en trouvait renforcée. D'abord, elle souligna la nouvelle coresponsabilité et solidarité du genre humain. Au-delà d'un certain seuil de gravité, une catastrophe nucléaire est immédiatement planétaire. La radioactivité est sans frontières, et les nuages empestés font le tour du globe en quelques jours. Nous sommes tous, si j'ose dire, dans le même bateau. Ajoutons que la responsabilité sécuritaire de chaque pays engage le destin des autres. Si une centrale hongroise ou bulgare se met un jour à dérailler (ce qui paraît possible), les Français ou les Anglais seront exposés comme si la chose se passait chez eux. Ou presque.

    Deuxième « signal » : au niveau des symboles, chacun d'entre nous redécouvre ce que peut avoir de spécifiquement effrayant l'invisibilité d'un péril. Le risque nucléaire se manifeste par des radiations. Elles sont à la fois destructrices, invisibles et inodores. La radioactivité n'est pas décelable sans le concours d'une machine (en l'occurrence un compteur Geiger). Hors de cela, le mal sournois circule autour de nous comme un assassin fantomatique. C'est peu de dire que l'imaginaire des peuples s'en trouve enflammé. Il le sera longtemps.

      Le troisième niveau concerne le fameux « débat » sur l'énergie nucléaire, aussitôt relancé un peu partout dans le monde. Il se ramène à un dilemme qu'on pourrait qualifier de faustien. Je pense au pacte fatal que conclut le docteur Faust avec le diable (Méphistophélès) dans le drame de Goethe et l'opéra de Gounod. En échange d'une vie de plaisirs, Faust cède son âme à vil prix. Toutes proportions gardées, les peuples du monde ont signé le même marché avec l'atome. Le développement de nos sociétés modernes, notre bonheur consumériste, nos besoins énergétiques sont gagés sur le nucléaire, donc sur un risque incommensurable, et dont la durée se calcule en siècles.

      Au-delà des péripéties politiciennes, des querelles d'experts, des dogmatismes raidis par l'urgence, des réévaluations incessantes de la « dangerosité », la question se ramène bel et bien à cette idée de pacte infernal. La tragédie japonaise nous permet de mieux comprendre à quel point nous en sommes - tous ! - prisonniers. Ledit pacte, en effet, n'est pas facile à dénouer. Soit nous le rompons à plus ou moins brève échéance, et nous payons le prix d'un (relatif) appauvrissement. Soit nous nous rassurons à bon compte, et le « diable » nucléaire nous maintient sous son emprise. Le dilemme est si cruel que nous répugnons à le regarder en face.

      Chaque protagoniste est tenté de tricher pour desserrer son emprise. Les défenseurs du nucléaire taisent volontiers les manœuvres entourant l'aventure atomique (action des lobbies, cupidité des opérateurs privés, etc.). Les adversaires de cette « folie » se divisent et se querellent sur les modalités, tenaillés qu'ils sont par la crainte de ne pas être entendus et d'être pris pour des rêveurs.

La tragédie de Fukushima est devenue la nôtre. Nous sommes tous japonais.

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 00:05

22/03/11

http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Water-makes-money/3752030,CmC=3774332.html

France : Quand la gestion de l’eau fait des vagues

La gestion de l’eau à la française se distingue par la délégation massive de ce service public à des entreprises privées. Mais à la lumière de rapports critiques, ce modèle de partenariat est renégocié et pourrait laisser place à un courant de remunicipalisation. Sans pour autant chavirer.


Avec sept habitants sur dix desservis par un opérateur privé, la France est à l’origine d’un modèle bien installé de gestion de l’eau, minoritaire mais influent au niveau mondial. 
La gestion de l'eau, décentralisée depuis 1964, incombe aux collectivités territoriales. Mais « l’école française » en la matière laisse la municipalité ou le syndicat intercommunal choisir  de gérer directement l’eau et l’assainissement (gestion en régie), ou de déléguer la prestation de ce service à une entreprise privée spécialisée. 
Il ne s’agit donc pas de « privatiser » en tant que tel : l’autorité publique garde la responsabilité de la qualité de l’eau et la propriété des infrastructures, tandis que le financement de base reste public, puisque c’est l’usager qui paie. Les entreprises sont « seulement » invitées à optimiser ce financement.

L’eau, une affaire privée ?
 
En 2005, 60 % des communes, représentant 80 % de la population, ont coché l’option délégation et gestion privée d’un budget équivalent à 416 milliards d’euros. Pour l’assainissement, 50 % de la population profitent de la gestion déléguée. 
Trois groupes principaux se partagent ces contrats : Veolia (Générale des eaux, ex-Vivendi) en tête, avec 39% des parts de marché, suivie de Suez-Ondeo, Lyonnaise des eaux avec 19%, puis la (petite) SAUR (11%). Certains les surnomment les « trois sœurs », mais ce sont des entreprises bien de chez nous et peu enclines aux atermoiements d’un Tchekhov, avec dans leurs gourdes plus de 40% du marché mondial de l’eau. 
Cette emprise du privé a pris son envol en France dans les années 60 et 70, sur la vague de l’après-guerre et de la décentralisation. Les besoins augmentent, l’approvisionnement devient plus lourd à supporter par des communes isolées, et l’émission de consignes plus strictes sur la qualité de l’eau rend son traitement plus couteux. 
En 1954, le privé ne dessert que 31,6% des usagers de l’eau. Mais les entreprises comme la Lyonnaise des eaux (future Veolia), nées au XIXème pour la construction des réseaux d’adduction d’eau potable et d’assainissement, sont déjà fortes d’une longue expertise, et prêtes à proposer leurs services. 
Jusqu’en 1995, et l’interdiction de cette pratique, la signature des contrats s’accompagne d’un « droit d’entrée », à savoir le versement d’une somme de l’entreprise à la collectivité, parfois de plusieurs millions de francs (à l’époque) qui facilite la délégation. En cas d’appels d’offre, la concurrence est minime : des candidatures uniques dans 31 % des cas, et dans 95 % des cas, le même délégataire est reconduit. Dans ces conditions, les partenariats public-privé fleurissent : à la fin des années 90, il ne reste que quelques grandes villes (Strasbourg, Nantes, Reims, Tours) et un cortège plus important de petites communes pour ne pas y avoir gouté.

Le retour du public ?
 
La fin des années 90 représente un tournant, alimenté par plusieurs enquêtes de consommateurs et des pouvoirs publics.
 
En 1999, Grenoble ouvre le bal. Les mouvements citoyens et écologistes locaux obtiennent l’annulation du contrat de délégation à Suez après la découverte de pratiques frauduleuses, et provoquent la remunicipalisation, officielle en 2001. 
La sur-tarification fait débat. En 2006, une étude (1) démontre que les utilisateurs des services gérés par les opérateurs privés paient en moyenne 16% de plus pour l’eau que s’ils avaient affaire à des opérateurs publics.  L’UFC/Que-Choisir parle de 30% d’écart. 
En novembre 2009, le Journal du Dimanche pose la question de l’entretien du réseau en révélant qu’en moyenne, un litre sur quatre d’eau potable serait perdu dans une fuite ou une rupture de canalisation, avec un pic de 45% d’eau gaspillée à Nîmes. Et selon le bon principe français de « l’eau paie l’eau », le coût général de ces pertes, évalué à deux milliards d’euros, serait supporté par les contribuables sans impact sur les opérateurs privés (ou publics). 
Au fil de l’eau et des enquêtes, même trop rares, la pression sur les élus augmente. A Bordeaux, en 2006, la communauté urbaine obtient, après audit, la restitution de 233 millions d’euros par la Lyonnaise des eaux. A Lyon, la communauté urbaine négocie en 2007 une baisse de 16 % de sa facture chez Veolia. Même chose à Toulouse (25% de baisse), Saint-Etienne, ou Orléans. 
Un arrêt rendu par le Conseil d’État en avril 2009 soutient ce vent rebelle en introduisant une durée limitée à 20 ans pour les contrats de délégation conclus avant 1995. 
Le 1er janvier 2010, Paris parachève le mouvement en rétablissant la gestion en régie publique. 
La remunicipalisation progresse lentement. Selon le rapport du Commissariat général au développement durable : 300 communes représentant 120 000 habitants sont passées d’une gestion en délégation ou mixte en 2004 à une gestion en régie publique en 2008. Cette gestion publique ne touche encore que 30% de la population mais les mêmes avancées se retrouvent du côté de l’assainissement, que 65,7 % des communes gèrent en régie contre 63,5% en 2004. Des évolutions modestes, mais qui ne tiennent pas compte des changements les plus récents.

Négocier les prix.
 
Passée la colère, la situation pourrait cependant tendre vers un certain équilibre entre privé et public. Car l’eau coûte cher. Les dépenses annuelles dans le secteur s'élevaient à 18 milliards d'euros au total en 2006, avec des coûts liés à l’assainissement en augmentation de 80% sur dix ans. Les collectivités ne sont pas toujours ravies à l’idée de s’offrir la gestion de ce service aussi lourd que technique. 
D’autant que le prix de vente aux particuliers est plutôt bas. La facture moyenne en 2008 était de 188 euros, avec un mètre cube d’eau à 3,01 euros TTC, dont 1,51 euro lié à la production et à la distribution, et 1,50 euro consacré à l’assainissement des eaux usées. Si ce tarif peut varier du simple au double selon les régions, il reste en dessous de la barre européenne. Une étude de la Fédération professionnelle des entreprises de l’eau (FP2E) place la France en cinquième position des pays où cette ressource est la moins chère, derrière la Finlande, la Suède, l’Espagne et l’Italie.
Et les Français ne s’en plaignent pas. Selon le baromètre 2010 TNS-SOFRES /C.I.EAU réalisé pour la quinzième année consécutive, 79% des Français se déclarent satisfaits de la qualité de l’eau distribuée à leur domicile (un taux en augmentation), et 51% la jugent « plutôt chère » (pourcentage en baisse), tandis que 38% l’estiment «plutôt bon marché ».
 
La renégociation des contrats, sans forcément passer pas la remunicipalisation, est appréciée sur la facture. Alors même que la consommation d’eau baisse dans toutes les régions et devrait impliquer une hausse des prix pour compenser, la Fédération professionnelle de l’eau serait sur le point de conclure à une baisse moyenne des tarifs sur le territoire de 5% à 9% en 2010, grâce à la multiplication des « gestes commerciaux » de la part des opérateurs privés.
 
En juin 2010, après des mois de suspens, les élus du Syndicat des eaux d'Ile-de-France (Sedif) ont d’ailleurs reconduit sans plus d’états d’âme le « méga-contrat » (comprendre : le plus important contrat de délégation de service public en Europe) de Veolia, en lui attribuant jusqu’en 2022 la distribution d'eau potable aux 140 communes de la région.  Là encore, une baisse de tarifs de 14% a permis de conclure l’affaire.
La loi de 1992 consacre l’eau en France comme « patrimoine commun de la Nation », mais la gestion de ses bénéfices reste trouble, et ouverte au plus offrant. Le contexte économique se montre enclin à jouer en faveur d’un statu quo « amélioré » entre privé et public, à coups de comptes plus transparents et de tarifs apaisants pour l’électeur-consommateur. Grâce à la vigilance accrue des associations et collectivités, le robinet français n’est plus une affaire privée, mais il reste difficile à manier pour un public qui n’en a plus l’habitude.
 
Marika Mathieu

(1) Etude comparant 1113 entreprises d’eau françaises, Eshien Chong et al., "Public-Private Partnerships and Prices: Evidence from Water Distribution in France", Review of Industrial Organization 29, no. 1 (2006).


En savoir plus :



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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 23:38

eau.jpg

 

             " Water makes money "  documentaire de Leslie Franke et Herdolor Lorenz (Allemagne, 2010)

L'eau du robinet est-elle une marchandise comme les autres?

Sans eau,  pas de vie!

Véolia et Suez les leaders planétaires de la gestion des ressources en eau sont pour la gestion privée des exploitations d'installations publiques, juteux partenariat privé-public, le PPP préconisé dans tous les domaines!

A ne pas rater afin de découvrir cette mécanique PPP permettant d'enrichir les actionnaires sur le dos des plus démunis!

- Le film rappelle quelques affaires cinglantes: notamment pourquoi et comment la Lyonnaise des eaux (filiale de Suez) avait ponctionné 238 millions d'euros dans la poche des usagers bordelais!

 

A voir absolument




 

 

 

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 21:20

pesticide-roundup.jpg

 

     Les jardiniers amateurs connaissent bien le Roundup qui trônent sur tous les rayonnages des grandes surfaces en particulier en cette période pré-printanière, herbicide total, dont la molécule chimique est le glyphosate commercialisé par Monsanto bienfaitrice de l'agriculture sous le nom de Roundup.

    Monsanto a été condamnée pour publicité mensongère à propos du Roundup en assurant qu'il était biodégradable et respectait l'environnement: si le glyphosate est rapidement dégradé il n'en est pas de même de ses produits de dégradation qui s'accumulent dans les nappes phréatiques.

     Une étude de l’équipe du Professeur Gilles Éric Séralini de l’Université de Caen, publiée dans la revue scientifique américaine de renom « Chemical Research in Toxicology  2009», mettait en évidence les mécanismes de toxicité de diverses formulations du fameux Roundup (le désherbant le plus utilisé au monde) dans des cellules humaines, et ce à des doses infinitésimales. Ces fortes dilutions de Roundup programmeraient la mort cellulaire en quelques heures, et provoquerait des dommages au niveau de l’ADN (entre autres conséquences…) : on imagine donc les conséquences à doses « normales » chez les utilisateurs de ce produit ! (Signalons ici que depuis 2009 le professeur Seralini a publié d'autres études sur ce glyphosate)

Quoiqu'il en soit ce produit "phytosanitaire" continue à parader dans les magasins bien que dangereux pour la santé et l'environnment!

     Les méfaits des herbicides et pesticides, les agriculteurs étant les plus exposés, ont incité ceux-ci à s'unir . Tous ceux souffrants de cancers, de la maladie de Parkinson après avoir utilisé des produits phytosanitaires se sont groupés pour créer une association de Phyto-victimes. Ainsi à Ruffec(Charente) est née le 19 mars l'association d'aide aux victimes de pesticides, les victimes peuvent être, outre les agriculteurs, des horticulteurs ou même des employés municipaux chargés des espaces verts!

    Avis aux employés des espaces verts de notre St Médard! Quant aux jardiniers amateurs libre à eux de laisser de côté des produits qui les empoisonnent en même temps que notre environnement

    Sus au roundup!

Bientôt un site internet  www.phyto-victimes.fr

contact:  victimes-pesticides@gmail.com

 

Voir la base de données médicale Pubmed

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21251308

 

 

J Occup Med Toxicol. 2011 Jan 20;6(1):3.

Defined plant extracts can protect human cells against combined xenobiotic effects.

Gasnier C, Laurant C, Decroix-Laporte C, Mesnage R, Clair E, Travert C, Séralini GE.

Laboratory of Biochemistry EA2608, Institute of Biology, University of Caen, France. criigen@unicaen.fr.

CONCLUSIONS: Environmental pollutants have intracellular effects that can be prevented, or cured in part, by precise medicinal plant extracts in two human cell lines. This appears to be mediated at least in part by the cytochromes P450 modulation.

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 18:08

La sepanso explique sa position sur cette énergie "verte"


A en croire une certaine propagande, depuis le Grenelle de l'environnement, la production d'énergie en France serait en passe de devenir écolo, du moins en partie... A preuve, au fur et à mesure qu'on continue à projeter de nouvelles tranches de centrales nucléaires, on y ajoute désormais par-ci par-là, des usines de production d'énergie renouvelable. Juste pour montrer qu'on est exemplaire et que le Grenelle ça a quand même été sérieux.

Au dire de ses promoteurs, cette énergie produite dans nos campagnes est verte, très verte même. Au point que désormais, au nom d'un développement qui se prétend durable, on remplace les arbres de la forêt par des forêts de panneaux photovoltaïques, ceci avec la bénédiction de tous les nouveaux ralliés à la cause de la lutte contre le réchauffement climatique qui oublient un peu vite que si les arbres ne produisent pas d'électricité, ils captent en revanche le CO2 que nous émettons et libèrent l'oxygène que nous respirons...

Certes, on ne sait pas trop stocker l'énergie et par un mauvais coup du sort, les centrales solaires produisent davantage l'été, quand il fait jour, alors que notre consommation est la plus forte en hiver (pour le chauffage), à la nuit tombée (pour l'éclairage), mais on ne va pas chipoter, ça servira à alimenter la climatisation...

http://www.sepanso.org/dossiers/climat/photovoltaique.php

 

Sud-Ouest 9 mars 2011

Recours contre le projet de First solar à Cestas

L'avocat de la SEPANSO Gironde vient de déposer un recours au tribunal administratif

 L'implantation de l'usine de production de panneaux photovoltaïques à Blanquefort devait employer 450 personnes... Des travaux avaient débuté (PHOTO ARCHIVES SO)

L'implantation de l'usine de production de panneaux photovoltaïques à Blanquefort devait employer 450 personnes... Des travaux avaient débuté (PHOTO ARCHIVES SO)

 

L'avocat de la SEPANSO Gironde vient de déposer un recours au tribunal administratif contre les arrêtés préfectoraux du 5 octobre autorisant First Solar à construire un parc photovoltaïque de 250 hectares à Cestas.

L'association de défense de l'environnement estime que l'étude d'impact concernant l'écoulement des eaux pluviales vers le bassin d'Arcachon n'a pas été faite correctement. Elle avance également que les impacts potentiels de tellurure de cadmium, futur semi-conducteur de panneaux, ont été escamotés dans le dossier d'enquête.

Cette annonce intervient alors que l'autre projet d'ampleur de First solar en Gironde -l'implantation d'une usine de production de panneaux photovoltaïques à Blanquefort qui devait employer 450 personnes- semble menacé. Vincent Feltesse, président PS de la CUB et maire de Blanquefort estimait hier que le projet était "quasi mort". First Solar s'en tenant à un no comment.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 21:58

    Pour la première fois depuis le séisme dévastateur au Japon, des chiffres concernant la radioactivité sont publiés:

la Criirad les aurait obtenus du Tokyo métropolitan industrial technologyresearch institute mardi et mercredi à Tokyo alors qu'aucun chiffre n'est annoncé par les sources officielles

 

Des chiffres un million de fois supérieurs à la normale

Les chercheurs ont dosé quatre éléments durant 42 heures consécutives, entre mardi minuit et mercredi 18h00 : l’iode 131, l’iode 132, le césium 134 et le césium 137.

"En situation normale, note la Criirad, le seul radionucléide que l’on s’attend à mesurer dans l’atmosphère est le césium 137". Normalement, il y en a un tout petit peu en raison des restes lointains de Tchernobyl et des conséquences d'essais de bombes atomiques. Mais d’après les résultats, en moyenne l’activité du césium est de 3,2 becquerel par mètre cube soit "une augmentation considérable de niveau de radioactivité : de l’ordre d’un million de fois". Et, à certaines heures, 10 millions de fois plus de césium 137 que la normale ont été mesurés.

Ce n’est pas tout, puisque sur les autres éléments dans l'air vérifiés sont aussi supérieurs à la normale. Le césium 134 s’élève à 3,4 becquerel par mètre cube, l'iode 131 à 14,9 becquerel par mètre cube et l'iode 132 à 14,5 becquerel par mètre cube. Et ce, alors qu’en temps normal il n’y a pas d’iode du tout.

Des chiffres bien plus élevés à ceux de la France en 1986

En comparaison, la Criirad a rappelé les chiffres officiels, dans le Sud-Est de la France (l'une des régions la plus touchée par les retombées radioactives de Tchernobyl), du 1er au 3 mai 1986. En France, le césium 137 a été mesuré en moyenne à 0,5 becquerel par mètre cube et pour l'iode 131 en moyenne à 2,5 becquerel par mètre cube.

   - Les retombées de cette radioactivité  sont loin d'être terminées...

voir aussi Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (Criirad)

http://www.criirad.org/

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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 21:29

  ça peut arriver près de chez vous! Par Nuit gravement à la planète

sur Carfree http://carfree.free.fr/index.php/2011/03/17/ca-peut-arriver-pres-de-chez-vous/

 

À l’heure où se déroule l’une des pires catastrophes nucléaires de l’histoire, les Français veulent être informés sur le nucléaire et sa réalité en France. Le Réseau « Sortir du nucléaire » a édité en décembre 2010 la première carte de France montrant l’ampleur réelle de l’implantation du nucléaire sur le territoire national. On y retrouve toutes les centrales et usines, mais aussi les sites de stockage de déchets, les résidus de l’exploitation minière de l’uranium, les sites militaires…  

Vous pouvez consulter cette carte en téléchargeant le fichier PDF suivant :
http://www.sortirdunucleaire.org/carte/cartes-francenuc-A4.pdf

Réseau « Sortir du nucléaire » – www.sortirdunucleaire.org

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 14:55

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 16:28

 

 

Voici un message de Marie -Monique ROBIN (et Claude BOURGUIGNON).

 http://robin.blog.arte.tv/category/notre-poison-quotidien/

 

J'ai le plaisir de vous informer que mon film "Notre poison quotidien "sera diffusé le 15 mars sur ARTE, à 20 heures 40.
Le même jour mon livre éponyme sera dans les librairies ainsi que le DVD.

Je commence aujourd'hui une série de papiers qui vont expliquer la démarche que j'ai suivie pour réaliser cette longue enquête qui m'a
conduite dans six pays européens (France, Italie, Allemagne, Suisse, Grande Bretagne, Danemark), aux Etats Unis, au Canada, au Chili, et en Inde. Pourquoi cette enquête?

Alors que je travaillais sur le passé et le présent peu glorieux de Monsanto et que je découvrais comment depuis sa création au début du XXème siècle la firme n'a cessé de cacher la haute toxicité de ses produits, je me suis posé trois questions:

- Est-ce que le comportement de Monsanto constitue une exception dans l'histoire industrielle?

- Comment sont réglementés les 100 000 molécules chimiques qui ont envahi notre environnement depuis la fin de la seconde guere mondiale?

- Y-a-t il un lien entre l'exposition à ces produits chimiques et "l'épidémie de maladies chroniques évitables" que l'*Organisation
mondiale de la santé OMS) a constatée surtout dans les pays dits "développés"* ( les termes que j'ai mis entre guillemets sont ceux
utilisés par l'OMS)?

Consciente que le champ d'investigation était très vaste, j'ai décidé de ne m'intéresser qu'aux seuls produits chimiques qui entrent
en contact avec notre chaîne alimentaire du champ du paysan (pesticides) à l'assiette du consommateur (additifs et plastiques
alimentaires).

Avant d'entreprendre mon nouveau tour du monde, j'ai réalisé un long travail de recherche préparatoire qui a consisté à lire de nombreux livres (une centaine, essentiellement anglophones), rapports, études scientifiques et j'ai rencontré des experts (toxicologues, biologistes, représentants des agences de réglementation) , soit directement lors de rendez-vous personnels ou lors de colloques spécialisés. J'ai aussi consulté les archives d'organisations internationales comme l'OMS ou le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) qui dépend de la première.

et pour illustrer et vous couper l'appétit : la "Recette de la tarte aux cerises"

Voici, la liste des produits chimiques utilisés pour la fabrication d'une tarte aux cerises de supermarché, depuis le champ de blé
jusqu'à l'usine agro-alimentaire.

Histoire de la Pâte
Pour obtenir la farine, les grains de blé ont été enrobés d'un fongicide avant semis.
Pendant sa culture, le blé a reçu de 2 à 6 traitements de pesticides selon les années, 1 traitement aux hormones pour raccourcir les tiges afin d'éviter la verse et 1 dose importante d'engrais: 240 kg d'azote, 100 kg de phosphore et 100 kg de potassium à l'hectare, tout de même !
Le blé moissonné, dans le silo, après récolte, les grains sont fumigés au tétrachlorure de carbone et au bisulfide de carbone, puis arrosés au chlopyriphosméthyl.
Pour la mouture, la farine reçoit du chlorure de nitrosyl, puis de l'acide ascorbique, de la farine de fève, du gluten et de l'amylase.
Ensuite, il faut faire lever la pâte. La poudre levante est traitée au silicate de calcium et l'amidon est blanchi au permanganate de
potassium.
Pas de pâte sans corps gras. Ceux-ci reçoivent un antioxydant (pour éviter le rancissement) comme l'hydroxytoluène de butyl et un
émulsifiant type lécithine.

Histoire de la Crème : La crème sur laquelle vont reposer les cerises se fait avec des oeufs, du lait, et même de l'huile.
* Les oeufs proviennent d'un élevage industriel où les poules sont nourries avec des granulés contenant des :
- antioxydants (E300 à E311),
- arômes,

- émulsifiants: alginate de calcium,
- conservateurs : acide formique,
- colorants : capsanthéine,
- agents liants: lignosulfate
- et enfin des appétants : glutamate de sodium, pour qu'elles puissent avaler tout ça.

Elles reçoivent aussi des antibiotiques, bien entendu, et surtout des anticoccidiens. Les oeufs, avant séchage, reçoivent des émulsifiants,
des agents actifs de surface comme l'acide cholique et une enzyme pour retirer le sucre du blanc.
* Le lait provient d'un élevage industriel où les vaches reçoivent une alimentation riche en produits chimiques :
- antibiotiques : flavophospholipol (F712) ou monensin-sodium (F714)
- antioxydants : ascorbate de sodium (F301), alphatocophérol de
synthèse (F307), buthyl-hydrox-toluène (F321) ou éthoxyquine (E324),
- émulsifiants : alginate de propylène-glycol (F405) ou polyéthylène
glycol (F496),
- conservateurs : acide acétique, acide tartrique (E334), acide
propionique (F280) et ses dérivés (F281 à E284),
- composés azotés chimiques : urée (F801) ou diurédo-isobutane
(F803),
- agents liants : stéarate de sodium,
- colorants : F131 ou F142
- et enfin des appétants pour que les vaches puissent manger tout ça,
comme le glutamate de sodium.
* Les huiles, quant à elles, ont été :
- extraites par des solvants comme l'acétone,
- puis raffinées par action de l'acide sulfurique,
- puis lavageà chaud,
- neutralisées à la lessive de soude,
- décolorées au bioxyde de chlore ou au bichromate de potassium
- et désodorisées à 160°C avec du chlorure de zinc.
- Enfin, elles ont été recolorées à la curcumine.
La crème de la tarte, une fois fabriquée, reçoit des arômes et des stabilisants comme l'acide alginique (E400).

Histoire des Cerises (complété d'apres des éléments de "Aromatherapie" Jean Valnet 1990, Maloine)
Les cerisiers ont reçu pendant la saison entre 10 et 40 traitements de pesticides selon les années.
* Les cerises sont :
- décolorées à l'anhydride sulfureux
- et recolorées de façon uniforme à l'acide carminique ou à
l'érythrosine.
- Elles sont plongées dans une saumure contenant du sulfate d'aluminium
- et à la sortie, reçoivent un conservateur comme le sorbate de
potassium (E202).
Elles sont enfin enduites d'un sucre qui provient de betteraves qui,
comme
les blés, ont reçu leur bonne dose d'engrais et de pesticides. Ce
sucre est extrait par :
- défécation à la chaux et à l'anhydride sulfureux,
- puis décoloré au sulfoxylate de sodium,
- puis raffiné au norite et à l'alcool isopropylique.
- Il est enfin azuré au bleu anthraquinonique.
Par ces traitements, les cerises ayant donc perdu tout leur goût, il est necessaire d'ajouter un parfum artificiel alimentaire. Ce parfum est
une recréation synthetique du goût et de l'odeur à partir d'éléments artificiels issus de la chimie du pétrole aux prix de revient extrêmement faibles- par économie d'echelle - en comparaison du parfum naturel de fruit.
L'exemple developpé est ici la cerise, mais de tels composés servent à recréer aussi bien des parfums artificiels de fraise, d'ananas, de
framboise, de miel, de caramel, de muguet.. etc.
* Le parfum artificel de cerise se compose donc des molécules synthetiques (donc à la stéréochimie inversée) suivantes :
- acétate d'ethyle
- acéthyl méthylcarbinol
- butyrate d'isoamyle
- caproate d'ethyle
- caprylate d'isoamyle
- caprate d'ethyle
- butyrate de terpenyle
- geraniol
- butyrate de geranyl - acetylacetate d'ethyle
- heptanoate d'ethyle
- aldéhyde benzoique
- aldéhyde p-toluique
- vanilline
- essence artificielle d'amande amère SAP
- essence artificielle de girofle Bourbon
- essence artificielle de cannelle Ceylan
- essence de lie de vin .

Ce texte, consacré à "la tarte aux cerises de supermarché" a été rédigé par Claude Bourguignon, un ingénieur agronome qui travailla à
l'INRA, avant de quitter l'honorable maison pour cause de désaccord.
Spécialiste de la microbiologie des sols, c'est lui qui démontra, pour la première fois, que les sols cultivés à grand renfort d'engrais
chimiques et de pesticides, étaient biologiquement ... morts. Tout ce qui fait la vie, et donc la qualité des terres, à savoir les populations microbiennes et fongiques, est détruit par les produits chimiques, conduisant à une perte des nutriments et à l'érosion des sols. Membre de la Société américaine de microbiologie - en France , il n' y a plus aucune chaire de microbiologie des sols, y compris à l'INRA! - Claude Bourguignon a créé avec sa femme le Laboratoire d'analyse microbiologique des sols, qui intervient dans de nombreux pays, pour aider les agriculteurs à retrouver la fertilité de leurs sols.

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