environnement biodiversité Nature St Médard en Jalles Objet : Enquête publique ICPE St Médard en Jalles ouverte sur la demande de la société HERAKLES pour exploiter des installations de traitement biologique des matériaux énergétiques avenue Gay Lussac - Le blog de naturjalles.over-blog.com
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17 juillet 2013 3 17 /07 /juillet /2013 17:26

Natur'Jalles

http://naturjalles.over-blog.com/

Association environnementale

N° W332006344
16 rue louis Cayx St Médard en Jalles 17-7-2013
33160 SAINT MEDARD EN JALLES

Courriel: naturjalles@gmail.com

Président Xavier Lhomme

VP Françoise Couloudou

Objet : Enquête publique ICPE St Médard en Jalles ouverte sur la demande de la société HERAKLES pour exploiter des installations de traitement biologique des matériaux énergétiques avenue Gay Lussac

A St Médard en Jalles

A l’attention de Monsieur le Commissaire enquêteur,

Un rapport de l’inspection des ICPE pour le CODERST du 6 juin 2011 rappelait que la fabrication

des propergols datait de 1994 (le perchlorate entrant dans leur fabrication) et que le site SME-Herakles est situé sur les aquifères du quaternaire

et miocène en lien avec les captages de Caupian – Gajac et que des captages d’eaux souterraines

servent à des usages industriels

Que 9 zones dans l’enceinte SNPE-SME-Herakles ont été identifiées comme « susceptibles »d’être

contaminés par des solvants chlorés et des résidus de brûlage des propergols- que les sols concentrent

des métaux lourds : cadmium, mercure, cuivre, plomb, zinc, baryum, chrome

ainsi que : nitrocellulose- trichloréthylène- dioxines et furanes

et que dans les eaux souterraines (quaternaire et miocène) on trouve du chlorure de vinyle, du trichloro-

éthylène, du perchloroéthylène migrant à l’extérieur du site

Il a été détecté également dans la nappe superficielle du quaternaire et du miocène des métaux antimoine et plomb, du benzène et des perchlorates

Le résumé non technique de l’étude d’impact comme l’avis de l’autorité environnementale

mettent surtout l’accent sur ces derniers : suite à la pollution du captage de Gamarde « découverte »

en 2011 car « recherchée »… alors qu’elle était certainement chronique depuis des années. S’il n’y avait

pas eu cet épisode rien ne se serait passé

Un arrêté préfectoral du 28-11-1994 autorisait la SNPE à rejeter ses effluents sans retraitement

dans la Jalle., comment se fait-il que depuis 1994 , les perchlorates (ou même les autres polluants cités ci-dessus) n’aient pas été recherchés ?. Il n’y a eu aucune anticipation : puisque même le résumé technique

parle d’hypothèse la plus plausible d’un taux de transfert entre la Jalle et les nappes captées par Thil-

Gamarde : hypothèse à confirmer dès que de nouveaux résultats seraient disponibles !! Depuis la démonstration a été faite et la Gamarde « fermée », la vulnérabilité des captages étant prouvée ;

Ce qui prouvait également que cette « vulnérabilité » est restée sans surveillance et sans études

De la part de l’état, de la CUB et du délégataire alors qu’il était était connu que les sols

de la SNPE étaient pollués et que les effluents de perchlorate étaient rejetés dans la Jalle

Il serait urgent que le perchlorate d’ammonium soit reconnu comme micropolluant et fasse l’objet

d’une norme nationale et européenne : l’encyclopédie Wikipédia le signale comme goitrigène et toxique :

sa toxicité s’exerce via la glande thyroïde (d’où un rôle de perturbateur endocrinien) : il fait partie

des polluants émergents de plus en plus trouvés dans les eaux, les sols, les plantes alimentaires

et dans le lait humain (études américaines). Les ions perchlorate sont persistants dans l’environnement.

Comme ils sont très utilisés dans la « Défense » ils ne faisaient pas partie d’études « officielles »

Naturjalles ne peut qu’approuver la mise en place de cette station de traitement biologique en devenant la « station principale » de HERAKLES puisqu’elle retraiterait

les effluents du perchlorate avant rejets dans la jalle :
cette station traiterait : -380t de propergol contenant 70% de perchlorate
- 400t de perchlorate
- 50 t de nitrate de sodium

Ainsi que les déchets de propergol éliminés auparavant par « brûlages » à l’air libérant dans l’
atmosphère du chlorure d’hydrogène : pendant des années les St Médardais ont respiré cet air !
qui ne devait pas être bon pour leur santé ajouté à l’eau potable plus ou moins perchloratée.
Naturjalles pose la question du pourquoi ce projet est-il proposé si tard ? Alors
que le captage de la Gamarde est fermé pour cause de pollution, ce qui laisse mal augurer d’une

future métropole de 1M d’habitants. Pourquoi, depuis 1994, n’y a-t-il pas eu de surveillance
et de suivi des effluents de perchlorate, sachant que le site SNPE-SME-HERAKLES
est classé « Seveso seuil haut ». Apparemment la protection de l’environnement et de la santé des citoyens que nous sommes ne pesaient pas lourds alors que cela devrait être la priorité principale de l’Etat et de nos élus.

IL faudrait aussi faire des analyses pour voir si depuis les sols pollués, quelques métaux lourds, perchloroéthylène, etc par ruissellement ne rejoindraient pas la
Jalle (qui est classée Réseau Natura 2000 par les espèces patrimoniales hébergées et menacées de disparition : cistude, loutre, vison européen, agrion de mercure, cuivré des marais, damier de la succise, lucane ) puis les captages ? Un renforcement de protection des ressources au-delà des « périmètres de protection » d’autant que le site est entouré d’une zone fortement urbanisée et industrielle

Pour la sauvegarde de cette biodiversité et pour la santé des humains que nous sommes et qui faisons partie de cette biodiversité

Pour le Président

Françoise Couloudou

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