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26 décembre 2014 5 26 /12 /décembre /2014 23:25
"Le soleil en face - Rapport sur les calamités de l’industrie solaire et des prétendues énergies alternatives" un livre de Frédéric Gaillard

La Sepanso avait émis des doutes sur cette énergie prétendue "verte"

A en croire une certaine propagande, depuis le Grenelle de l'environnement, la production d'énergie en France serait en passe de devenir écolo, du moins en partie... A preuve, au fur et à mesure qu'on continue à projeter de nouvelles tranches de centrales nucléaires, on y ajoute désormais par-ci par-là, des usines de production d'énergie renouvelable. Juste pour montrer qu'on est exemplaire et que le Grenelle ça a quand même été sérieux.

Au dire de ses promoteurs, cette énergie produite dans nos campagnes est verte, très verte même. Au point que désormais, au nom d'un développement qui se prétend durable, on remplace les arbres de la forêt par des forêts de panneaux photovoltaïques, ceci avec la bénédiction de tous les nouveaux ralliés à la cause de la lutte contre le réchauffement climatique qui oublient un peu vite que si les arbres ne produisent pas d'électricité, ils captent en revanche le CO2 que nous émettons et libèrent l'oxygène que nous respirons...

Certes, on ne sait pas trop stocker l'énergie et par un mauvais coup du sort, les centrales solaires produisent davantage l'été, quand il fait jour, alors que notre consommation est la plus forte en hiver (pour le chauffage), à la nuit tombée (pour l'éclairage), mais on ne va pas chipoter, ça servira à alimenter la climatisation...http://www.sepanso.org/dossiers/climat/photovoltaique.php

Grâce au livre de Frédéric Gaillard (et Pièces et Main d'Oeuvre*), "Le soleil en face - Rapport sur les calamités de l’industrie solaire et des prétendues énergies alternatives", nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas.

Depuis le « choc pétrolier » de 1973, et plus encore depuis les catastrophes de Tchernobyl (1986) et de Fukushima (2011), les énergumènes qui nous gouvernent sont à la recherche d’« énergies alternatives » : géothermie, biomasse, éolien, hydrogène, etc. Mais le véritable Graal de cette quête d’un combustible inépuisable et à vil prix reste l’énergie solaire qui, sauf imprévu, nous alimente pour encore 4,5 milliards d’années.

L’énergie, c’est le « power » dit l’anglais qui confond les deux notions dans le même mot. Sur toute la planète, dans tous ses laboratoires, le complexe scientifico-industriel s’est lancé dans une course éperdue aux technologies solaires les plus puissantes, les plus rentables, les plus complexes, les plus centralisées, les plus destructrices. En France, c’est le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA-EA) qui mène cette course avec ses rejetons et partenaires. Et voilà comment les pillards de pétrole et d’uranium fossiles accaparent maintenant le soleil. C’est dire que les rêves d’énergie solaire artisanale et individuelle, à la mode de L’an 01 et des premiers numéros de La gueule ouverte sont déjà cuits. Le soleil ne brillera pas pour tout le monde.

Après les sacrifiés à l’idole nucléaire voici ceux du nouveau culte solaire : expropriés des « terres rares », des terres agricoles, des steppes et déserts réquisitionnés pour les centrales solaires, victimes des ravages environnementaux – chimiques notamment -, de cette nouvelle industrie. Les cobayes du laboratoire planétaire, eux, devront toujours leur énergie à une techno-caste spécialisée et toute-puissante.

"Ce livre entend critiquer l’industrie solaire pour ce qu’elle sera : une avancée stratégique de l’électrification du monde. Un apport décisif à la réquisition de nos vies par l’économie. Loin de l’utopie d’une énergie "propre", produite localement avec un peu de sable comme matière première, cette énième prolifération high tech ouvre un nouveau cycle de centralisation industrielle et politique, apportant son cortège de calamités, de molécules innovantes, d’investissements lourds, de procédés polluants, de spéculations et de pillage."

* http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=371

biblio

Frédéric Gaillard est un semi-urbain trentenaire qui peine toujours à trier ses déchets depuis son dernier ouvrage, en collaboration avec Pièces et main d’œuvre : L’Industrie de la contrainte (L’Echappée, 2011)

Editions L’Echappée, 2012

157 p., 11 €.

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