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9 août 2015 7 09 /08 /août /2015 18:43

Un livre " Regard sur la ville durable »  

par Alain Maugard ingénieur des ponts et chaussées et directeur du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment et Jean-Pierre Cuisinier journaliste expliquent ce «qu’était » la ville et ce qu’elle devrait devenir.

    La deuxième partie intitulée « Regards croisés » complète par des exemples concrets la réflexion de Alain Maugard.

   André Maugard précise que les ressources de la planète s’épuisant, il n’est plus possible d’opposer l’acte de construire à l’environnement. La ville durable doit s’appuyer sur un ensemble logement-déplacement-service reliés par des chemins courts de façon à avoir une empreinte écologique la plus faible possible : en posant la problématique suivante : la civilisation urbaine actuelle est-elle éco-compatible ?

 Les trois-quarts des habitants de la planète habitent dans des villes, celles-ci vont devoir absorber au cours des vingt prochaines années l’ensemble de l’accroissement démographique, entraînant une forte empreinte écologique ce qui sera catastrophique

A.     Maugard donne l’exemple d’un site houiller réhabilité (au sud de Londres BedZED) au bilan carbone zéro : sur cette friche, mixité et densité sont respectés en réunissant logements, bureaux, commerces, salle de spectacle, espaces verts, complexe sportif, café, restaurant : tout est rassemblé pour faire vivre durablement un quartier avec l’autonomie d’une micro-ville : tout a été pensé afin que ce quartier ne dégrade pas l’environnement : transports réduits au minimum, peu de voitures (bus et gare ) les besoins énergétiques sont réduits : solaire, photovoltaïque, cogénération de copeaux de bois y sont développés. Maugard insiste sur l’épuisement des énergies fossiles et le péril écologique : nos modes de vie sont énergivores et à forte empreinte écologique : nous devons changer de mode de croissance et l’environnement devra être pris en compte par nos politiques de développement. La ville actuelle a repoussé le citadin manquant de moyens financiers toujours plus loin : le prix du foncier faisant office de ségrégation

    La consommation des ressources naturelles est plus rapide que la capacité de régénération de la planète. En 1971, G Pompidou a déclaré qu’il fallait adapter la ville à l’automobile, la ville s’est alors étirée en banlieues interminables, les « Trente Glorieuses » accroissent le besoin de consommation basé sur un nouveau modèle : le supermarché (puis l’hypermarché) faisant disparaître les commerces de proximité et travaillant en « flux tendu » : l’habitat est alors déconnecté de la place commerciale : l’organisation des villes est uniquement liée aux transports.

    Cette civilisation urbaine n’est pas éco-compatible : les deux tiers de l’effet de serre sont imputables à cette civilisation urbaine.

    Changer la ville ? Comment ? Tout d’abord en faisant des économies d’énergie dans la fabrication industrielle et agricole, les transports. Bâtir une ville durable en mettant l’accent sur l’intensité plutôt que sur la densité, doctrine actuellement en vigueur, la densité.

     L’intensité est un ensemble de services variés (habitat lié aux commerces, services publics, culture, sport etc) ; Il faut étudier le métabolisme de la ville avant d’en modifier les flux : l’énergie, l’eau, l’air, après usage deviennent déchets et pollution et constituent l’empreinte écologique.  Il faut changer de mode de vie. Une rue commerçante est plus écologique que les milliers de véhicules allant dans les hypermarchés !

   La ville durable peut-être la ville qui se nourrit elle-même avec les jardins, les potagers, les vaches etc dans une sorte d’autonomie alimentaire. Dans la partie « Regard croisés »  un des experts interrogés préconise de baisser au contraire la densité pour une ville qui se nourrit elle-même (autonomie alimentaire) mais en préconisant des pavillons équipés en ENR (Energies renouvelables), en ville par exemple les bâtiments ne permettent pas de recycler l’eau  car trop denses. La ville compacte n’est pas plus durable que la ville étalée : elle ne se décrète pas car elle est intimement liée à l’histoire et à la culture urbaine, on ne peut qu’orienter sa trajectoire  pour la rendre plus durable .

   Vous trouverez certaines des idées développées dans cet ouvrage sur le site

La Ville-nature-Ville et Biodiversité-CNRS Sagascience 

http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosbioville/bioville.html

 

Françoise C

  

 

Un livre " Regard sur la ville durable" à lire absolument!

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