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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 15:38
Les fruits et légumes les plus traités en 2014

Les fruits et légumes les plus traités en 2014 Par Manon Laplace publié le 06/05/2014

Le groupe de recherche américain sur l'environnement EWG (Environmental Working Group) publie chaque année son classement des fruits et légumes contenant le plus de résidus de pesticides. Découvrez le palmarès 2014 des aliments les plus contaminés.

Parmi les fruits et légumes les plus contaminés, figurant sur la liste “Dirty Dozen”, à comprendre la “douzaine sale”, les pommes, les poivrons, le raisin, le céleri ou les fraises. Avec jusqu’à 15 résidus de pesticides différents dans un échantillon de raisin, contre 13 pour les pommes.

--->>> lire tout l'article

http://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/11801/fruits-legumes-plus-traites-en-2014

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 22:15
Océans de plastique. Un tourbillon d'ordure planétaire: un documentaire vous explique toute l'horreur de ces déchets

Océans de plastique,un tourbillon de plastiques

Nous avons pu constater "grâce" (si l'on peut dire) à toutes les tempêtes de cet hiver que ces plastiques ne "tournent" pas que dans le Pacifique Nord constituant le 7e continent, mais arrivent de notre Atlantique où une plaque tourne entraînée par les courants dans le nord de l'Atlantique, les déchets retrouvés sur nos plages n'étant que la partie émergée de l'iceberg!

le 1er mai Sud ouest publiait "Pollution des océans : c'est pire qu'on ne le pensait, ils sont de véritables poubelles", nous ne devons pas nous voiler la face et dire que ces plastiques viennent du "Sud" , ce sont les nôtres qui nous reviennent en boomerang!

l'article Sud ouest

Le fond des océans est rempli de déchets qui mettront plusieurs centaines d'années à se décomposer. Pour la première fois, 600 échantillons ont été analysés. Les conclusions sont alarmantes

http://www.sudouest.fr/2014/05/01/pollution-des-oceans-c-est-pire-qu-on-le-pensait-ils-sont-de-veritables-poubelles-1540817-706.php

Un documentaire de Sandrine Feydel (52mn) nous démontre l'horreur de tous ces déchets en voici un extrait de quelques minutes:

http://www.vodeo.tv/documentaire/oceans-de-plastique

( visionner le documentaire en entier est payant)

Résumé:

Les océans sont en quelques décennies devenues des décharges. Nous y déversons 6 millions et demi de tonnes de déchets par an, 80% sont en plastique. Chaque kilomètre carré de mer ou d'océan sur la planète contient des milliers de bouts de plastique. Ces plastiques tuent et mutilent des milliers de mammifères et d'oiseaux marins chaque année.

De la Méditerranée à la Mer du Nord, de l'Atlantique au Pacifique, du continent américain à l'Inde, des scientifiques alertent sur l'ampleur de la pollution. Aux Pays-Bas un scientifique a découvert que 95% des fulmars -un oiseau commun du Nord de l'Europe- avaient du plastique dans l'estomac...

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4 mai 2014 7 04 /05 /mai /2014 15:48
 Décrypter avec RUE89Bordeaux, le projet Bordeaux-Euratlantique une des plus grandes opérations d’aménagements en France.

Bordeaux-Euratlantique: une des plus grandes opérations urbanistiques de France! A cheval sur Bordeaux (386ha), Bègles(217ha) et Floirac(135ha) et située autour de la gare St Jean-Belcier

cette opération d'intérêt national (OIN) a pour ambition de faire accéder l’agglomération bordelaise au rang de métropole européenne: avec la création de la nouvelle Ligne à grande Vitesse Sud-Europe-Atlantique (Paris à 2h00 en 2017), puis son prolongement vers Toulouse et l’Espagne (après 2020), l'agglomération bordelaise accédera à un nouveau statut de carrefour entre la péninsule ibérique, le Midi de la France et la capitale...

Avec cette introduction on comprend qu'avec le statut de "métropole" il y aura de la concurrence entre métropoles que ce soit avec les métropoles du SO ou celles d'Europe et ce, certainement pour le bien être des habitants et futurs habitants, Bordeaux étant tellement attractive!

Voici ce "grand projet" utile ou inutile vu par Rue89Bordeaux...

Bordeaux Euratlantique : aménagement sans ménagement

A l’avis d’enquête publique sur l’opération d’intérêt national Bordeaux Euratlantique et la réalisation de la zone d’aménagement concerté Bordeaux Saint-Jean Belcier, un habitant de la Zac a fait parvenir cette réponse sans signature au site Pièces et main d’œuvre. Nous avons décidé de la publier avec l’immense regret de ne pas connaître l’identité de son auteur.

Les aménageurs sont décidément plein d’égards envers les aménagés. On ne saurait donc trop les remercier de nous convier, du vendredi 15 novembre au lundi 16 décembre 2013, à donner notre avis sur l’opération Bordeaux Euratlantique et la zone « d’aménagement concerté » Bordeaux Saint-Jean Belcier, et leur savoir gré de « construire avec les habitants et les usagers du périmètre une concertation exigeante, à la fois à l’échelle de l’opération dans son ensemble et liée à la réalisation des projets ». Et ce alors que les plans sont achevés, les crédits votés, les travaux déjà engagés.

Mais de quoi s’agit-il exactement ? Ce « projet métropolitain et européen », « un des plus grands projets urbains en France » que l’on nous vend sous le fallacieux habillage de « ville lente, ville verte » et d’ « écoquartier de haute qualité environnementale », s’étendra sur une superficie totale de 738 hectares, avec un « levier financier » considérable puisque, pour 650 millions d’euros de « budget aménageur » et 100 millions de « participation publique », il est attendu 5 milliards d’euros d’ « investissement publics et privés ».

« Mais où trouvent-ils tout cet argent, avec la crise ? » Dans la dette, tout simplement, puisque l’argent c’est de la dette, récupérable sur nos impôts, et que de toute façon « nous n’avons d’autre choix que la fuite en avant », comme l’avouait un édile. Rien ne dit cependant que ce projet mégalomane ne connaîtra pas le sort de ces villes-fantômes espagnoles, avec leurs autoroutes désertes qui mènent à des aéroports à l’abandon.

Dominatrice et totalitaire, la Technique partout s’impose

La clé de ce programme, c’est bien sûr la ligne à grande vitesse Paris-Bordeaux (10 milliards d’euros prévus, en hausse constante) qui mettra en 2017 la capitale à deux heures de la cité de Montaigne, soit une heure de moins que la ligne actuelle.

« Mais qu’est-ce qu’ils font avec le temps qu’ils gagnent ? » « Et si ce temps gagné grâce à la vitesse était inutilisable pour le bonheur ? » Bonnes questions, mais dont nous ne discuterons pas, puisque, dominatrice et totalitaire, la Technique partout s’impose, sans nous demander notre avis.

Voilà donc 20 millions de voyageurs pressés attendus chaque année dans la toute nouvelle gare Saint-Jean, 20 000 mètres carrés d’hôtellerie pour les accueillir et 60 000 mètres carrés de commerces pour les plumer au passage. (Pour donner un ordre de grandeur, un terrain de football mesure en moyenne 7 000 mètres carrés, publicités non comprises.)

Créer de la valeur avec de la merde et du vent

Les décideurs ont décidé que la population de l’agglomération bordelaise – dont la rocade, les principaux axes routiers et les transports en commun sont déjà congestionnés à l’extrême (l’automobiliste bordelais perd 96 heures par an dans les embouteillages) –, devait croître de près d’un tiers pour atteindre le million d’habitants en 2030. De la croissance, encore de la croissance, toujours de la croissance. Entassez-vous, ça créera des rentrées fiscales.

On construira donc ici, hors du périmètre réglementé par l’Unesco depuis le classement de Bordeaux au Patrimoine mondial, 600 000 mètres carrés de logements pour accueillir 30 000 habitants supplémentaires et 200 000 mètres carrés d’ « équipements publics structurants » pour les structurer.

Nul doute que les Parisiens afflueront en masse pour travailler dans le « gigantesque quartier d’affaires » qui doit sortir de terre (500 000 mètres carrés de bureaux, 150 000 mètres carrés de locaux d’activités).

Pour se divertir, ils n’auront que l’embarras du choix dans les « clusters d’économie créative et numérique », le « parc de l’intelligence environnementale » [sic], la Cité numérique dans l’ancien tri postal, l’Arena rive droite [NDLR : la grande salle de spectacle prévue dans le bas Floirac et pour laquelle le nom n'est toujours pas trouvé], ou bien, emblématique « geste architectural » sur le site des anciens abattoirs, la Méca, Maison de l’économie créative et de l’industrie culturelle, où le Fonds régional d’art contemporain pourra, entre performances et installations, réaliser le rêve secret de tout capitaliste : créer de la valeur avec de la merde et du vent.

Fric-Frac. La nuit venue, ils pourront, dans le « pôle de la nuit » du quai de Paludate, dérivant de « before » en « after » entre prostituées, flics et dealers, étourdis par d’hypnotiques musiques et secoués de cadences épileptiques, entrer dans le cercle enchanteur de la communion festive.

Quand les aménageurs aménagent, les aménagés déménagent

Quant au vieux quartier Belcier, séparé de la ville-centre il y a 160 ans par la gare et les voies ferrées – ce qui lui avait permis jusqu’ici de rester à l’abri des délires des maires successifs et de ne pas connaître le destin de Mériadeck –, ce vieux quartier d’ouvriers, de cheminots et d’artisans subira le sort des Chartrons, de Saint-Pierre, de la Bastide et bientôt de Saint-Michel : la gentrification – appelée aussi « boboïsation ».

La population y sera remplacée, puisque, quand les aménageurs aménagent, les aménagés déménagent. Mais on évitera autant que possible les expulsions manu militari : c’est la « main invisible » du marché qui mettra les gens à la porte, par la hausse du prix du foncier.

->>> lire tout l'article sur

http://rue89bordeaux.com/2014/04/bordeaux-euratlantique-amenagement-

sans-menagement/

->>> Voir les observations de Naturjalles lors de l'EP sur le SCOT

http://naturjalles.over-blog.com/2013/11/l-enqu%C3%AAte-publique-concernant-le-scot-se-termine-le-mercredi-4-d%C3%A9cembre-heures-ouverture-mairie-ci-joint-la-participation-de-natur

->>>http://www.bordeaux-euratlantique.fr/

->>>http://www.lacub.fr/grands-projets/bordeaux-euratlantique

 Décrypter avec RUE89Bordeaux, le projet Bordeaux-Euratlantique une des plus grandes opérations d’aménagements en France.
 Décrypter avec RUE89Bordeaux, le projet Bordeaux-Euratlantique une des plus grandes opérations d’aménagements en France.
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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 19:23
Plaidoyer pour les herbes folles - Laissez faire la nature – Le plaisir de la friche par Vincent Albouy sur la Buvette des alpages

Plaidoyer pour les herbes folles - Laissez faire la nature – Le plaisir de la friche

Depuis des milliers d’années nous vivons la nature comme un empire hostile contre lequel il faut sans cesse lutter. Vincent Albouy nous explique dans cet ouvrage pourquoi, aujourd’hui, il est important de laisser faire la nature sans intervention humaine partout où cela est possible.

Ce qui semble être un simple conseil de naturaliste devient une réflexion révolutionnaire. Et ce plaidoyer prend alors une dimension philosophique et nous aide à reconsidérer notre place dans le monde.

Vincent Albouy

Né en 1959, Vincent Albouy s’est éveillé à la nature et à l’observation des insectes en découvrant à l’âge de 10 ans les « Souvenirs entomologiques » de Jean-Henri Fabre. Il est actuellement président de l'Office Pour les Insectes et leur Environnement (OPIE).

Vivant en Saintonge, où il cultive son jardin pour les insectes en particulier et la biodiversité en général, il est l’auteur d’une soixantaine d’ouvrages sur la nature et le jardinage.

Cette brochure, écrite en 1998 pour l’association PONEMA, a fait l’objet d’un long développement sous forme d’un livre, « Plaidoyer pour les mauvaises herbes », paru en 2011 chez Edisud._

Vincent Albouy publie «Plaidoyer pour les herbes folles : LAISSEZ FAIRE LA NATURE» en septembre 2012 chez Astobelarra - Le Grand Chardon, un court et intense texte pour rappeler qu’il n’y a pas de «mauvaises herbes»...

->>http://www.buvettedesalpages.be/2012/09/vincent-albouy-plaidoyer-pour-les-herbes-folles.html

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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 15:10
   Urbanisation à St Médard en Jalles au détriment des espaces naturels

Artificialisation des sols(Mise à jour : 18 décembre 2012 insee)

Définition de l'artificialisation des sols

On parle d’artificialisation du sol lorsque des zones agricoles ou naturelles
sont transformées par l’homme en zones artificielles (lotissements, routes, zones commerciales...).
Cette artificialisation conduit, entre autres conséquences, à une diminution des ressources
naturelles et agricoles, à la fragmentation des habitats naturels et à la dégradation des paysages

Résumé

Les espaces artificialisés s'étendent plus vite que l'évolution de la population. Ils occupent près de 5 millions d'hectares en 2010, soit 9 % du territoire. Ils continuent de s'étendre aux dépens des terres agricoles et des milieux naturels. Après une augmentation progressive entre 1993 et 2003, la progression de l'artificialisation des sols semble s'accélérer depuis 2006.

Graphique

Évolution des zones artificialisées comparée à celle de la population

Évolution des zones artificialisées comparée à celle de la population

Enjeux

L'artificialisation du territoire engendre une perte de ressources naturelles et agricoles et une imperméabilisation des sols, généralement irréversible. Elle s'accompagne d'une fragmentation et d'un cloisonnement des milieux naturels, défavorables à de nombreuses espèces. Elle concourt également à l'augmentation des déplacements, et ainsi à celle des émissions de polluants et gaz à effet de serre. Lutter contre l'artificialisation des espaces et la banalisation des paysages est l'un des choix stratégiques de la Stratégie nationale de développement durable.

Analyse

Les zones artificialisées représentent 8,9 % du territoire en 2010, soit 4,9 millions d'hectares. 17 % de ces surfaces correspondent à des sols bâtis (maisons, immeubles...), 47 % à des sols revêtus ou stabilisés (routes, parkings...) et 36 % à d'autres espaces artificialisés (jardins, chantiers...). Les espaces artificialisés se sont accrus d'environ 397 000 hectares entre 2006 et 2011, principalement aux dépens de terres agricoles, mais aussi de milieux semi-naturels. Le rythme de cette consommation d'espace semble s'accélérer depuis 2006, par rapport à l'évolution observée depuis 1993.

 

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 21:23
Bénéficiant de permis délivrés à tour de bras, comment la Grande distribution détruit l'environnement et le tissu social des centres villes ?

Omniprésentes sur le territoire national et local bien sûr : six centrales d'achat tiennent 85 % du commerce de détail : s'épiant les unes les autres, ces six centrales font en sorte d'obtenir les mêmes conditions des « mêmes » fournisseurs. Quadrillant l'hexagone, elles forment un cartel et se partagent le territoire. La France est la championne du monde des grandes surfaces qui se dotent chaque année de millions de mètres carrés supplémentaires. Voilà cinquante ans que la religion des « prix bas » embrume les esprits : notre pays souffre désormais d'une hypertrophie de son grand commerce.

L'automne dernier, la France découvrait effarée que la filière porcine bretonne était saignée à blanc : abattoirs en faillite, éleveurs étranglés, transformateurs au bord du dépôt de bilan. La colère des « bonnets rouges » avait curieusement épargné les hypermarchés, dernier maillon d'une chaîne de production intensive, qui ont aidé à mettre la filière porcine en coupe réglée en s'arrogeant 39 % de marge brute sur le prix du jambon.

Dans la France périurbaine, défigurée par la prolifération des magasins hangars, la grande distribution a contribué à la « désertification » des centres bourgs qui voient leurs boutiques fermer une à une. « Elle » n'hésite pas à exiger des réductions faramineuses afin de préserver sa propre rentabilité allant souvent jusqu'à utiliser des méthodes « musclées » auprès des fournisseurs. Trois centrales (dont l'une est présente sur St Médard en Jalles) ont été condamnées pour avoir extorqué des millions d'euros sous l'appellation de « marges arrières »(=services fictifs aux fournisseurs)

La loi de modernisation de l'économie (LME) ne semble pas avoir mis fin à ces pratiques commerciales abusives : les marges arrières remplacées par un coup de pouce aux étiquettes des

produits fabriqués à leur nom (+0,3 et 1, 8%) tandis que les prix des « marques nationales » diminuaient de 1,7 %!

Mondialisés, les grands distributeurs se jouent des frontières en disposant tout simplement de discrètes annexes de leurs centrales d'achat basées en Suisse, Belgique ou au Luxembourg !

Qu'en est-il de l'urbanisme ?

Environ 10 à 15 % des surfaces occupées par le grand commerce seraient tout bonnement illégales !

Au mépris du droit, les enseignes ont la déplorable habitude de pousser les cloisons, de convertir des réserves voir d'agrandir leurs magasins sans même solliciter une autorisation ou un permis de construire. Aucune législation n'a jamais freiné l'expansion des grandes surfaces : « on vous monnaie une autorisation administrative contre un financement » d'après M-E Leclerc...

Il existe une « Commission départementale d'aménagement commercial » (CDAC) où siègent chambre de commerce, maires des communes demandeuses : dans le cadre de la législation, les promoteurs des grandes surfaces n'hésitent pas à proposer de financer la construction d'une voie d'accès ( à La Teste l'ouverture d'un Leclerc achevé a été assujetti officiellement à la construction d'un tunnel de 4,5M€ auquel la ville et la communauté d'agglomération COBAS participeraient), d'un rond-point, voire d'un équipement sportif et si on ajoute à cela, l'argument des créations d'emplois et la satisfaction pour un élu d'offrir à sa commune un équipement commercial moderne,

on comprend que 88 % des demandes de création et d'extension de grandes surfaces soient validées par la CDAC malgré l'opposition farouche de certaines associations de riverains ou d'associations environnementales (la SEPANSO siège à cette CDAC)

Un urbanisme sinistre !

Nos entrées de ville sont entièrement défigurées : la morne succession de parallélépipèdes en tôle, l'enchevêtrement des enseignes et la juxtaposition des parkings tiennent lieu d'urbanisme. Nos villes sont éclatées entre lieux de vie, zones commerciales et pôles d'activités économiques : « halte à la france moche » titrait Télérama.

De nouveaux critères (loi Pinel février 2014) inciteraient à consommer moins d'espaces, à préserver l'environnement, à l'insertion paysagère et architecturale...mais le parc existant n'est pas visé quant à l'insertion paysagère elle peut donner lieu à interprétation : voir l'exemple à St Médard en Jalles pour « les Portes du Médoc » ouvert en déc 2013, les chênes en bordure du projet ont été abattus et remplacés par des arbustes bien alignés !

En périphérie des villes, nouveau, une multiplication de « drives » entrepôts vides conçus pour les consommateurs qui viennent en voiture retirer leurs courses commandées par internet : la France compte déjà 2000 de ces hangars, la Gironde 12 drive Leclerc.

La Grande distribution pour s'étendre encore, s'attaque au cœur des grandes villes, c'est ainsi que supérettes et moyennes surfaces remplacent peu à peu les épiciers indépendants.

Les consommateurs : consom'acteurs ?

Avec la crise ceux-ci consommeraient moins mais mieux, lassés des promos, ils privilégieraient la qualité et l'authenticité des produits : l'hypermarché n'exercerait plus le même attrait, aussi Carrefour et Système U ont décrété une trêve dans la guerre des prix en plaidant pour une meilleure coopération entre fournisseurs et distributeurs

Urbanisation : la grande distribution engloutit les mètres carrés.

Elle achète par ses propres agences immobilières : Immochan pour Auchan, en achetant, elle impose ses conditions aux élus et remodèle l'espace : ailleurs ce sera Carrefour ou Casino, ou les « indépendants » Leclerc, Intermarché ou système U, partout où il y a une petite poche de population en croissance.

L'Hyper ne se déplace plus seul, il est accompagné d'une kyrielle d'enseignes : l’obsession des géants de la distribution est d'avoir le contrôle total des sites pour les rénover, les aménager et choisir à leur guise les enseignes « invitées » auxquelles ils mènent la vie dure n'hésitant pas à hausser loyers et charges.

Aujourd'hui Immochan est assis sur près d'un million de mètres carrés sans compter ses réserves foncières estimées à 2000ha au bas mot : « Auchan est le spécialiste de la terre à vaches » : non constructible un jour mais pas pour toujours !

La grande distribution impose aussi ses diktats à l'industrie alimentaire et aux agriculteurs. Face aux puissantes « foncières » et de peur de voir tel centre leur échapper au profit de la ville voisine, les maires continuent de dresser le couvert aux hypers et les Commissions Départementales d'Aménagement Commercial restent des « machines à dire oui »

Ces géants de la distribution sont tout puissants : c'est ainsi que 80ha de bonnes terres agricoles sont réservées dans le triangle de Gonesse(val d'oise) pour y bâtir « Europa City » sorte de lieu hybride comprenant commerces, hôtels, parcs d'attraction, aquatique etc pour 2 milliards d'euros.

Et c'est ainsi que tous les quatre ans l'équivalent des terres agricoles d'un département disparaissent sous l'effet de l'urbanisation affectant significativement le potentiel agronomique français*

FC

* d'après Economie et statistique(INSEE) n°444-445, 2011 page 86

Quelques sites ou réf

Pièces à conviction Elise Lucet France 3 Les dossiers noirs de la grande distribution

https://www.youtube.com/watch?v=o49g000wozs

-Christian Jacquiau

Les Coulisses de la Grande distribution- éditions Albin Michel – mars 2000

- Les dossiers noirs de la Grande distribution - Elus sous influence (Nouvel observateur n°2579 10-16 avril 2014)

Picot en 2006 les portes du Médoc avec son superbe parking le drive de Leclerc et le plan d'agrandissement d'Intermarché près d'un espace boisé classé! Et ce n'est pas fini!
Picot en 2006 les portes du Médoc avec son superbe parking le drive de Leclerc et le plan d'agrandissement d'Intermarché près d'un espace boisé classé! Et ce n'est pas fini!
Picot en 2006 les portes du Médoc avec son superbe parking le drive de Leclerc et le plan d'agrandissement d'Intermarché près d'un espace boisé classé! Et ce n'est pas fini!
Picot en 2006 les portes du Médoc avec son superbe parking le drive de Leclerc et le plan d'agrandissement d'Intermarché près d'un espace boisé classé! Et ce n'est pas fini!
Picot en 2006 les portes du Médoc avec son superbe parking le drive de Leclerc et le plan d'agrandissement d'Intermarché près d'un espace boisé classé! Et ce n'est pas fini!
Picot en 2006 les portes du Médoc avec son superbe parking le drive de Leclerc et le plan d'agrandissement d'Intermarché près d'un espace boisé classé! Et ce n'est pas fini!
Picot en 2006 les portes du Médoc avec son superbe parking le drive de Leclerc et le plan d'agrandissement d'Intermarché près d'un espace boisé classé! Et ce n'est pas fini!
Picot en 2006 les portes du Médoc avec son superbe parking le drive de Leclerc et le plan d'agrandissement d'Intermarché près d'un espace boisé classé! Et ce n'est pas fini!

Picot en 2006 les portes du Médoc avec son superbe parking le drive de Leclerc et le plan d'agrandissement d'Intermarché près d'un espace boisé classé! Et ce n'est pas fini!

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 16:10
Nucléaire : Blaye se paye une tranche de transparence

29 avril 2014

Nucléaire : Blaye se paye une tranche de transparence (sur Rue89 Bordeaux)

Trois des quatre réacteurs du Blayais ont des gaines de combustibles connaissant des problèmes de corrosion accélérée, et devront être changées d’ici fin juin. C’est l’une des informations révélées par la Commission locale d’information nucléaire (à laquelle participe la sepanso), qui s’est réunie lundi à Bordeaux.

« Être poil à gratter tout en brossant dans le sens du poil ». C’est l’exercice délicat auquel se prête la Commission locale d’information nucléaire (Clin) du Blayais, selon la formule d’une personnalité qualifiée de cette instance : en clair, donner la parole aux antinucléaire sans fâcher les autorités locales du nucléaire invitées (mais pas convoquées) à débattre avec le grand public, deux fois par an.

Ce lundi matin, à l’hôtel du département (la Clin dépend du conseil général), l’assemblée générale de cette commission réunit poussivement une vingtaine de personnes, dont plusieurs membres d’associations de protection de l’environnement, comme Tchernoblaye, Greenpeace ou la Sepanso. A la tribune, le directeur de la centrale du Blayais, Pascal Pezzani, et les responsables de la division de Bordeaux de l’ASN (autorité de sûreté nucléaire, le gendarme de la filière), font le bilan de l’année passée, puis répondent aux questions.

Entre deux Powerpoint indigestes jaillissent ainsi quelques nouvelles sur cet univers très cadenassé.

Un intervenant rebondit notamment sur l’information, révélée en février par Mediapart, selon laquelle la moitié des centrales françaises sont menacées par un problème de corrosion des gaines de combustible. Celles-ci entourent l’uranium dans 25 des 58 réacteurs nucléaires, dont trois sur les quatre du Blayais. L’ASN juge que les « épaisseurs de corrosion » de ce gainage en Zircaloy ne sont « pas acceptables ». Elle a donné jusqu’au 30 juin prochain à EDF pour « mettre en place des mesures conservatoires » dans ces réacteurs.

->>> suite sur

http://rue89bordeaux.com/2014/04/centrale-nucleaire-blaye-transparence/

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 13:23
Le business des abeilles par Monsanto

Monsanto veut contrôler le business des abeilles

par Marie Astier (Reporterre)

vendredi 4 avril 2014

C’est une des stratégies les plus secrètes de la firme Monsanto, promoteur mondial des semences transgéniques : investir les différentes entreprises qui font de la recherche sur les abeilles. Aux Etats-Unis, les apiculteurs s’inquiètent de la politique du géant des OGM.

Après les semences, les pesticides, les engrais... Voilà que Monsanto s’intéresse à la pollinisation. Ou plus précisément, aux abeilles. Un tiers de notre alimentation dépendrait de leur patient travail, un service évalué à 153 milliards d’euros par an par une équipe de chercheurs de l’INRA.

Depuis quelques années, Monsanto s’intéresse à la mauvaise santé des abeilles, et explique vouloir les sauver à coup de recherche génétique. Le principal promoteur des plantes transgéniques débarque dans un contexte très difficile pour les apiculteurs.

Depuis la fin des années 1990 en France, et l’hiver 2006-2007 aux Etats-Unis, les essaims semblent victimes d’un mal mystérieux. Environ 30 % (presque un tiers !) des ruches meurent chaque année, sans explication apparente. Alors qu’une mortalité "normale" selon les apiculteurs, s’établit autour de 10 %.

Les scientifiques n’ont pas réussi à trouver une seule explication à ce "syndrome d’effondrement des colonies", mais un ensemble de causes qui provoqueraient la disparition des colonies d’abeilles :

des causes "pathogènes" comme certains parasites, virus ou champignons,
le manque de diversité génétique (les abeilles ont été sélectionnées pour leur productivité, mais sont moins adaptées à leur milieu),
le manque de nourriture dû à une agriculture intensive qui réduit la biodiversité,
les pratiques des apiculteurs, qui notamment aux Etats-Unis transportent les ruches à travers tout le pays pour polliniser les cultures et affaiblissent leurs essaims par ces voyages incessants,
enfin (et surtout ?) les pesticides : "Le catalogue des produits phytopharmaceutiques dénombre aujourd’hui 5 000 produits commerciaux dont l’utilisation selon des méthodes non autorisées est susceptible de provoquer des dommages irréversibles sur les colonies d’abeilles", indique un rapport de l’ANSES daté
de 2008.

->>> lire suite

http://www.reporterre.net/spip.php?article5614

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 20:59

Le détricotage de notre droit de l’environnement par Simon Charbonneau pour Naturjalles avec son aimable autorisation

Depuis 2008, à la suite des accords de Grenelle et en raison de l'approfondissement de la crise économique frappant les pays occidentaux, notre oligarchie nationale a décidé de reléguer en queue de peloton nos politiques publiques de protection de l'environnement. Désormais, priorité politique absolue est donnée aux mesures destinées à sortir notre pays de la récession en cherchant à faire redémarrer la croissance par tous les moyens, seule susceptible d'« inverser la courbe du chômage ». De ce credo partagé par toutes les familles politiques, découle l'idée que doivent disparaître tous les obstacles à l'amélioration de notre compétitivité économique, et ceci tant sur le plan social que sur le plan environnemental. C'est ainsi que nous revivons ici en France, du point de vue de la crise écologique, ce que nous avons déjà vécu au début des années 1980, à la suite du second choc pétrolier et alors même que cette crise s'est partout aggravée dans le monde. En fait, cette politique repose sur l'idée implicite, qui n'est d'ailleurs pas fausse, selon laquelle les mesures de protection de l'environnement entravent la dynamique économique de la croissance, tout en occultant un fait majeur, à savoir que les difficultés économiques actuelles des pays occidentaux ne sont pas dues à l'écologie, mais aux limites systémiques de notre modèle de croissance économique fondé sur l'illusion de son éternité à travers le monde.

De là, la multiplication des mesures d'assouplissement des règles de protection de l'environnement, qualifiées par le vocabulaire rassurant de « simplification », qui ont été adoptées dans nos Codes, en particulier celui de l'environnement et de l'urbanisme depuis une dizaine d'années, et qui ont été parachevées par l'adoption récente de la loi Duflot, du nom de notre ex-ministre « écologiste ». Le détricotage en cours de notre droit de l'environnement vise en priorité à restreindre le champ des procédures de participation, contrairement aux dispositions de la convention d'Aarhus signée en 1998, et à restreindre le droit au recours contentieux dont les associations de protection de l'environnement se servent pour faire appliquer les textes destinés à protéger les milieux naturels. Par ces diverses réformes, il ne s'agit surtout pas de « simplifier » le droit de l'environnement pour le rendre plus efficace, une réforme qui serait indispensable vu l'obésité croissante de nos codes, mais au contraire de contribuer à la complexité croissante de ces derniers pour les rendre moins efficaces. La technique juridique habituelle consiste dans ce domaine à poser une règle de protection et à multiplier ensuite les hypothèses de dérogation destinées à la rendre en fait ineffective. C'est ainsi que les zones Natura 2000 peuvent être affectées par des autorisations de destruction d'espèces protégées accompagnées de soi-disant mesures de « compensation » rendues indispensables par la réalisation de grands projets d'aménagement. Même chose pour l'interdiction d'épandage des pesticides accompagnée d'une série de possibilités de dérogations la rendant ineffective.

De là des textes « bavards » (dixit notre Conseil d'État !) comme la loi Duflot qui comporte pas moins de 177 articles destinés à modifier plusieurs codes, et qui les rendent illisibles pour le simple citoyen.

À l'origine de cette situation désastreuse tant sur le plan de la protection de l'environnement que sur celui de l'État de droit, il y a ce concept fumeux de « développement durable », inscrit aujourd'hui dans notre Charte constitutionnelle de l'environnement, et dont découle toute notre législation fondée sur ses contradictions sémantiques. Et, derrière ces enjeux juridiques, il y a le déni officiel du lien existant entre croissance économique et crise écologique qui, depuis quarante ans, a été souligné tant par des scientifiques que par des philosophes. Si donc le droit de l'environnement avait été fondé sur la reconnaissance de ce lien politique irréfragable illustrée par l'adoption du concept d'« équilibre durable », son édifice juridique en aurait été bouleversé et son efficacité accrue. Mais, bien évidemment, une telle hypothèse aurait supposé ou supposerait au préalable une véritable révolution culturelle dans la tête de nos élites dirigeantes !

Simon charbonneau

Juriste, spécialiste de droit de l'environnement

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 15:43
Pesticides, un problème à prendre à bras le corps! Générations Futures envoie une lettre ouverte au Ministre de l'Ecologie

C'est le printemps, il a beaucoup plu et les "mauvaises herbes" montrent leur nez! Pourtant la frontière est flou entre les "bonnes" et les "mauvaises" herbes! Le plantain n'est-il pas une plante médicinale? Depuis des années on aligne les arbres: les producteurs de semences et de phytosanitaires gèrent nos espaces urbains d'une façon "maîtrisée" en pratiquant une gestionnite aigüe (ne parlons pas des sous bois qui font vraiment trop désordre), c'est ainsi que jaillissent des plantations entourées de plastiques ou bien les trottoirs reçoivent leurs bonnes rations de Roundup! Sus à la mauvaise herbe!

En allant faire vos courses, vous avez dû remarquer les rayons abondamment fournis en Roundup fabriqué par Monsanto dont la molécule active est le glyphosate, qui seul serait moins "toxique", la toxicité du Roundup est due au surfactant ou tensioactif ou agent de surface rajouté dans la formule Monsanto, qui ment effrontément sur la non toxicité du Roundup. Quoiqu'il en soit, cet herbicide, le plus utilisé au monde se retrouve dans l'eau, l'air, les sols où il se dégrade très lentement. Le consommateur ne doit surtout pas se fier aux expressions « biodégradable,« laisse le sol propre », « respect de l’environnement », « efficacité et sécurité pour l’environnement », […] ,faisant croire à son innocuité totale et immédiate desdits produits par suite d’une dégradation biologique rapide après usage, alors que le glyphosate en constituant la substance chimique active, auquel il est ajouté un surfactant, l’amine polyoxyéthilène, présente une écotoxicité manifeste et ne se dégrade pas rapidement dans la nature, puisque selon les études effectuées par le groupe Monsanto lui-même, un niveau de dégradation biologique de 2 % seulement peut être obtenu après 28 jours.

La commune voisine de St Médard Le Haillan a commencé une campagne de désherbage chimique...C'est la démonstration, hélas, que dans leurs décisions nos élus se soucient peu de notre santé.

Générations Futures qui luttent depuis des années contre l'utilisation des pesticides et auteur des premières révélations médiatiques du niveau de la pollution des aliments par des résidus de pesticides (2001) viennent d'envoyer une lettre ouverte au Ministre de l'Ecologie

10 avril 2014 par Générations Futures

Madame la Ministre,

vous venez d’appeler au Journal Télévisé de 20h sur France 2 « tous les maires à supprimer les pesticides dans les espaces verts et les écoles », notre association, Générations Futures[1] ne peut qu’adhérer à ce propos qui cependant suscite pour nous des interrogations et des besoins d’éclaircissements.

Vous n’êtes pas sans savoir qu’un arrêté de 2011 prévoit déjà cette interdiction – certes celui-ci ne va pas assez loin et c’est la raison pour laquelle une loi a été adoptée en février de cette année au parlement visant à interdire ces usages (non agricoles) à l’horizon 2020 et la vente aux particuliers à l’horizon 2022

Outre le fait que nous jugions ces délais trop longs, ce texte nous inquiétait aussi pour ces dérogations possibles et le flou notamment sur la définition de pesticides à faible risque.

Ce qu’il faut donc espérer et attendre des maires c’est qu’ils cessent au plus tôt (comme cela se fait déjà dans de nombreuses communes – en témoigne notre campagne « zéro phyto, 100% bio[2] » lancée avec d’autres partenaires et dont l’un des outils sont des cartes de France des villes et villages bio et sans pesticides – une initiative citoyenne qui est une première en la matière) – c’est là le premier besoin d’éclaircissement.

De même, si les maires arrêtent l’usage des pesticides sur leur commune, comment peut-on continuer de tolérer que les riverains dont les maisons jouxtent les champs traités aux pesticides continuent d’être impactés par ces toxiques? Vous êtes surement au courant que le ministère de l’Agriculture (via la DGAL) a saisi l’ANSES sur cette question (l’avis qui devait être rendu le 31 mars n’est toujours pas paru). Cela fait des années que notre association, dont l’expertise est reconnue et avérée sur ce dossier, se bat sur ce terrain (jusqu’à présent le ministère de l’Agriculture nous avait « aimablement » éconduit sur cette question). Il serait surement bon que votre ministère s’empare de ce sujet et interpelle aussi l’ANSES ainsi que le ministère de la santé sur cette question de l’exposition des riverains.

Notre association recueille, surtout au moment de la reprise des épandages de pesticides, des dizaines de témoignages (que nous avons fait transmettre en partie à l’ANSES) – les situations sont parfois désespérées dans certaines familles, qui n’envisagent plus que le déménagement comme unique solution.

Chaque année, la Semaine pour les alternatives aux pesticides[3] (événement international que nous avons initié et que nous coordonnons) démontre que l’usage des pesticides en ville, au jardin mais aussi, et surtout, au champ n’est pas une fatalité. Que l’agriculture bio est le seul modèle réellement écolo-compatible et que sans un réel soutien de votre Gouvernement à ce modèle, la France est vouée à rester le premier pays utilisateur en Europe et le 3ème au monde !

Nous sommes disposés à en débattre avec vous. Sachez que nous allons prochainement rendre public de nouvelles enquêtes montrant l’exposition des populations vulnérables (les enfants et les femmes en âge de procréer) à ces pesticides et tout particulièrement aux fameux perturbateurs endocriniens (substances au cœur des préoccupations sanitaires actuelles). Ces enquêtes, nous l’espérons, auront pour effet d’agir en profondeur sur ces questions qui inquiètent bon nombre de vos concitoyens. Nous ne doutons pas que ce sujet est aussi pour vous un sujet de grande préoccupation.

Dans l’attente de vous lire, et d’une rencontre que nous espérons possible, veuillez agréer Madame la Ministre, l’expression de nos sentiments les plus distingués.

Maria Pelletier, Présidente de Générations Futures.

François Veillerette, Porte-parole de Générations Futures.

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