12 000 porcs enfermés : ce n’est pas une ferme, c’est une usine !
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signataires interpellent le préfet de Gironde pour s'opposer au projet de ferme-usine des 12000 porcs à St Symphorien !
Interpellez le Préfet de Gironde :
Le mot féminin "jalle" en gascon signifie "cours d'eau" , une multitude de "jalles "traversent la commune de St Médard en Jalles, la " Jalle" désigne le plus important des cours d'eau, elle prend le nom des communes traversées, prend sa source à St Jean d'Illac, irrigue Martignas, St Médard, alimente le (les) marais de Bruges où ce qu'il en reste (voir la Réserve Nationale Naturelle de Bruges) , Eysines, Blanquefort et se jette dans l'estuaire de la Gironde: chaque quartier de St Médard est traversé par un "affluent" de la Jalle, le Guitard à Issac, la Berle de la Capette, le Bibey, Gajac par la Gamarde qu' au Haillan on nomme "Ruisseau du Haillan", le "Magudas", le "Monastère"... Cet ensemble constitue le "Réseau hydrographique des Jalles de Saint Médard et d'Eysines", l'intégration de ce site au réseau Natura 2000 résulte de la présence d'espèces "emblématiques" flore et faune vivant sur ses berges (Vison européen, cistude...)
C'est un milieu très fragile, soumis à une forte urbanisation...
« Initiation aux chants d'oiseaux et à l'identification des
plantes des bords de Jalles »
Samedi 4 avril 9h-12h
RV 8h45 Plaine des sports Les Biges (St Médard en Jalles)
(terrain à 300m du rond-point IGN)
Tenue adéquate selon la météo, jumelles pour ceux qui en disposent,
prévoir éventuellement à boire et à grignoter !
. Maximum 15 personnes : Réservation demandée
. Responsable sortie à contacter : Marie Françoise Canevet
mfcanevet@gmail.com
ou l'association Naturjalles tel 05 24 58 53 97
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---->> une biblio pour ceux qui veulent en savoir plus:
« Agro-écologie d'un côté, mais rien concrètement de l'autre pour résoudre le problème de santé des abeilles. » C'est ainsi que l'Unaf, Union nationale de l'apiculture française et syndicat important du secteur, qualifie le « double langage » du gouvernement alors que 2014 a été la pire des années de récolte du miel en France, avec 10 000 tonnes collectées contre plus de 30 000 en 1995 ».
Lors d'une conférence de presse organisée le 19 mars, l'Unaf a rappelé que la mortalité des colonies d'abeilles a dépassé 50 % du cheptel dans certaines régions. « Et ce ne sont pas nos pratiques qui sont en cause comme cela a été souvent dit, a insisté Gilles Lanio, président de l'Unaf, nous conduisons au sein de nos exploitations tous nos ruchers de la même manière et pourtant certaines ruches disparaissent entièrement et pas d'autres. »
La gestion des pesticides au cœur du mécontentement de l'Unaf.
Si les mauvais résultats sont pour partie dus aux mauvaises conditions climatiques, Henri Clément, porte-parole de l'Unaf, ne cache pas son mécontentement sur la gestion du dossier des pesticides, jugée insuffisamment ferme. La position du syndicat est d'obtenir le retrait des produits de la famille des néonicotinoïdes à base de thiaclopride et à base d'acétamipride (sur arbres fruitiers). Il demande aussi l'extension de l'interdiction de l'imidaclopride, du thiametoxam et de la clothianidine à toutes les cultures notamment les céréales à paille. Dans le cadre du projet de loi sur la biodiversité, l'Unaf se réjouit de l'adoption en première lecture à l'Assemblée de l'amendement déposé par Delphine Batho et Gérard Bapt pour interdire les néonicotinoïdes, même s'il reste l'étape du Sénat et un processus administratif complexe avant une adoption.
Autre point de tension avec le gouvernement : le projet d'arrêté qui porte sur les conditions d'utilisation des insecticides et pesticides en présence d'abeilles : « Rien ne bouge, reprend Gilles Lanio. Et la dernière mouture introduit des dérogations pour la vigne et le mais, là encore, double langage. »
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http://www.campagnesetenvironnement.fr/abeilles-les-positions-de-l-etat-pointees-du-7401.html
5 mars 2015 par Generations Futures
Une nouvelle série d’études scientifiques[1] publiées dans le Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism de l’Endocrine society montre que l’exposition des populations européennes à des perturbateurs endocriniens est la cause de nombreuses pathologies qui représentent un coût pour la société estimé entre 150 et 260 milliards d’Euros par an (soit entre 1.2% et 2% du PIB)
Les PE. Les Perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances chimiques qui interfèrent avec l’action des hormones et que l’on trouve couramment dans les aliments (résidus de pesticides) et la nourriture, les contenant alimentaires les produits en plastique, les meubles, les jouets, les tapis, des matériaux de construction et des produits cosmétiques. Les PE sont souvent libérés par les produits qui en contiennent et entrent dans le corps des humains et de la faune par la poussière ou à travers la chaîne alimentaire.
Coût pour la société ? 1 à 2% du PIB ! Dans ces études, les chercheurs ont utilisé des études épidémiologiques et toxicologiques pour évaluer le coût économique des pathologies qu’ils jugent liées à l’exposition aux PE (infertilité masculine, anomalies congénitales, obésité, diabète, maladies cardiovasculaires, et troubles neurocomportementaux et de l’apprentissage….). Ce coût pour la société est estimé entre 150 et 260 milliards d’Euros par an (soit entre 1.2% et 2% du PIB) !
--->> lire tout l'article
http://www.generations-futures.fr/perturbateurs-endocriniens/cout-important/
Plus de 80 pesticides différents dans les fraises et les tomates
Par Manon Laplace publié le 13/03/2015
Certains fruits et légumes produits sur le sol européen contiendraient jusqu'à 84 sortes de pesticides différents. C'est ce que révèle le rapport annuel de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA).
L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publié jeudi 12 mars son rapport annuel 2013 sur les résidus de pesticides dans les aliments. Les résultats portent sur l’analyse de près de 81 000 échantillons alimentaires transformés ou non transformés, originaires des 27 États membres de l’Union européenne, d’Islande et de Norvège.
L’examen des produits a été mené selon deux programmes. Un premier programme national, établi par le pays concerné, et un autre commun aux 29 États soumis, qui imposait l’analyse de 12 produits : pommes, choux pommés, poireaux, laitues, pêches, seigle, avoine, fraises, tomates, lait de vache, viande de porc et vin rouge ou blanc. 68 % des échantillons analysés ont été produits sur le sol européen, précise le rapport d’étude.
Dans 99,1 % des cas, les échantillons présentaient des résidus de pesticides situés dans les limites autorisées. Et 53 % du total des produits à l’examen étaient dépourvus de résidus mesurables. De manière générale, l’EFSA note que les produits originaires d’Europe dépassant les seuils de pesticides admissibles sont moins nombreux que les produits importés (1,4 % contre 5,7 %).
Bien qu’ils ne dépassent pas les limites légales, la laitue, les pèches, les fraises et les tomates présentent le plus grand nombre de résidus chimiques. Les fraises sont en tête, avec 84 sortes de pesticides dont 15 pour un même échantillon. C’est à peine moins pour les tomates et les pèches, avec respectivement 82 et 80 types d’intrants.
---->> lire tout l'article
http://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/24362/plus-de-80-pesticides-differents-fraises-tomates
Hier dimanche 15 mars, une enquête sur cette pratique plutôt opaque de l'industrie agro-alimentaire nous rappelait les méfaits de ces irradiations
" Aliments irradiés, mauvaises ondes dans nos assiettes" d'Aude Rouaux 55' 2015
encore 6 jours en Replay!
http://pluzz.francetv.fr/videos/aliments_irradies_mauvaises_ondes_dans_nos_assiettes_,119394387.html
Toutes les 4 secondes, un kilo d'aliment est irradié en France, soit environ 5000 tonnes par an, afin de les décontaminer et de ralentir leur mûrissement!
L'irradiation des aliments (officiellement appelée "ionisation") est un procédé utilisé pour décontaminer les denrées, ralentir le mûrissement
L'irradiation des aliments a été inventée au milieu des années 40 par des scientifiques français et mise en application dès la fin de la deuxième guerre et est aujourd'hui autorisée dans une soixantaine de pays.
Souvent présentée comme moins nocive que d'autres modes de conservation industriels, cette technologie permet surtout de contourner - au moins en partie - l'usage de produits chimiques (dont la toxicité est maintenant largement avérée et peu populaire) ; elle est plus souple d'utilisation que la surgélation (contraignante par le maintien de la chaîne du froid) et peut être appliquée à quasiment tous types de produits, y compris les produits frais, à l'inverse des traitements par la chaleur.
Elle permet ainsi un traitement de long terme de très nombreux produits, des déplacements sur longue distance et des stockages de longue durée. Ces avantages, ainsi que son efficacité multi-usages, en font une technologie particulièrement appropriée pour l'économie "moderne" mondialisée et pour le développement des échanges internationaux.
L'irradiation des aliments ou ionisation se fait avec des radiations ionisantes, soit par électrons projetés à une vitesse proche de celle de la lumière, soit par rayons gamma (issu de substances radioactives, le Cobalt 60 ou le Césium 137),
Les partisans de l’irradiation des aliments la présente comme une solution-miracle contre les maladies d’origine alimentaire ( salmonellose, infections à E. coli 0157 :H7). Mais, de nombreuses études scientifiques montrent que les méfaits de l’irradiation sur la santé sont bien pires que ses bénéfices :
- L’irradiation détruit une grande partie des vitamines et des nutriments présents dans les aliments ; il ne faut pas confondre aliments « contaminés » et aliments « irradiés ». Quand on parle de « contamination radioactive » ou de « pollution radioactive », cela signifie que des particules radioactives (et plus précisément des atomes radioactifs) sont présents dans l’aliment.
- Certaines bactéries sont très utiles puisqu’elles agissent sur l’apparence des aliments (pourrissement, odeur) et permettent ainsi aux consommateurs de repérer les aliments douteux. Les aliments irradiés paraissent sains, mais ne le sont pas toujours ;
- L’irradiation est très souvent utilisée comme substitut à de bonnes pratiques sanitaires ou pour « recycler » des produits atteignant leur date de péremption ;
- Les animaux de laboratoire nourris d’aliments irradiés sur de longues périodes souffrent de nombreuses maladies génétiques, de problèmes de reproduction, de déformations et de mortalité précoce.
- Selon une étude récente menée par des scientifiques allemands et français (Delincée, H. and Pool-Zobel, B. « Genotoxic properties of 2-dodecyclobutanone, a compound formed on irradiation of food containing fat » Radiation Physics and Chemistry, 52:39-42, 1998), une substance particulière créée par l’irradiation dans les aliments, l’alkylcyclobutanone, pourrait être facteur de cancer.
Selon Véronique Gallais,présidente d'Action Consommation,pour le Collectif français contre l'irradiation des aliments
"Si l'irradiation ne rend pas les produits alimentaires radioactifs, elle provoque une perte de vitamines et présente des risques de cancérogénèse et de mutagénèse dus à la prolifération de radicaux libres et de molécules nouvelles au sein de l'aliment irradié. Par ailleurs, l'irradiation peut être utilisée comme substitut à de bonnes méthodes sanitaires de production Ou encore, l'équilibre microbiologique de l'aliment irradié étant fragilisé, des agents pathogènes peuvent se développer plus rapidement et proliférer puisque leur "concurrents" ont été éliminés.
Sur le plan environnemental, on peut citer les risques liés au fonctionnement des installations (nucléaires) et au transport de matières nucléaires, et les dommages liés aux modes de production et de distribution industriels : pollutions et production de gaz à effet de serre (y compris par la multiplication des transports longs liés à la délocalisation des productions), atteinte à la biodiversité par la spécialisation des productions, destruction de milieux naturels.
---> lire tout l'article
http://www.planetoscope.com/fruits-legumes/1242-l-irradiation-des-aliments-en-france.html
Cela devrait être indiqué sur les paquets...
"Les aliments qui ont subi cette irradiation doivent aussi présenter la mention « Traité par ionisation » ou « Traité par rayonnement ionisant » sur leur étiquetage. Mais ce n’est pas le cas d’autres pays qui exportent leurs produits ionisés dans la plus grande opacité pour le consommateur." ou voir le logo!
---> un article complet
Aliments irradiés : c'est de pire en pire par Michel Dogna
paru dans "Alternative Santé 19 nov 2014"
http://www.alternativesante.fr/manger-sain/aliments-irradies-c-est-de-pire-en-pire
----> un ouvrage
Aliments irradiés : atome, malbouffe et mondialisation
Ouvrage coordonné par le Collectif Français contre l'Irradiation des Aliments - Editions Golias - juin 2008 - 272 pages.
----> voir http://www.criirad.org/actualites/dossiers2005/irradiationaliments/somirradiationaliments.html
Les Mooc (massive open online curses), ou cours ouverts à tous et à distance, sont un bon moyen de former le plus grand nombre d'apprenants sans contrainte géographique, de disponibilités et de coût puisque ces modules sont gratuits. Une attestation de suivi est délivrée à l'issu de chaque programme.
Deux Mooc viennent d'être lancés et sont liés aux enjeux du secteur agricole :
celui sur l'agro-écologie qui débutera le 15 septembre 2015 et celui sur la biodiversité qui commencera le 4 mai.
Le Mooc biodiversité https://www.france-universite-numerique-mooc.fr/courses/uved/34002/session01/about
pour mieux comprendre et développer ses connaissances se déroulera sur sept semaines à raison de deux à trois heures par semaine jusqu'au 23 juin. Trente cinq scientifiques issus de différents établissements d'enseignement supérieur et de recherche français ont collaboré à ce programme. Gilles Bœuf, président du Muséum national d'histoire naturelle est le référent scientifique.
Le Mooc agro-écologie présentera les différentes approches et leur traduction dans les pratiques agricoles. A un rythme de 4 heures par semaine jusqu'au 8 novembre, il est destiné aux divers acteurs de la transition agroécologique, mais également à toute personne curieuse et désireuse de se former sur ce thème. Il alterne des apports théoriques présentés par des enseignants-chercheurs et une co-construction du savoir où tout participant peut, à partir de ses observations de terrain ou d'une enquête documentaire, enrichir le cours.
La LPO et la Fédération des Parcs naturels régionaux de France, entourés de plus de 400 organisateurs locaux, vous proposent des animations gratuites partout en France et même en Belgique, en Suisse et au Luxembourg ! Une plongée au cœur de l'obscurité à la découverte des richesses de la nature la nuit, en particulier ses hôtes emblématiques que sont les chouettes et les hiboux.
Depuis maintenant plus de quinze ans (1995), petits et grands curieux de nature se rassemblent tous les deux ans, une fois la nuit tombée, à l'affût des habitants à plumes de la nuit. Les chouettes et les hiboux mais également leurs compagnons à poils sont au rendez-vous.
Le 4 avril prochain, venez profiter de l'expérience et des anecdotes des nombreux guides naturalistes qui lèveront le voile sur la chouette hulotte, la chevêche d'Athéna, le hibou moyen, le grand-duc ou encore l'effraie des clochers. Vous pourrez également découvrir la vie de ces fascinants nocturnes et les menaces qui les guettent (destruction des habitats, raréfaction des sites de nidification, intensification agricole, trafic routier) lors de conférences, de projections de films et diaporamas, de lectures, d'expositions, etc. Enfin, des ateliers permettront de s'initier à des gestes simples pour sauvegarder ces rapaces (installation de nichoirs, plantation d'arbres et de haies, conduite ralentie la nuit) et de soutenir ainsi les actions mises en œuvre au quotidien, sur le terrain, par les associations comme la LPO et les Parcs naturels régionaux.
Rendez-vous simplement sur le site dédié à l'évènement, http://nuitdelachouette.lpo.fr, afin d'identifier les activités et sorties proposées dans votre région.
Retrouvez aussi sur le site dédié à l'événement des informations sur la nature, la nuit et des outils pédagogiques. Bref, devenez incollable sur la rois de la nuit !
Naturjalles
Siège administratif St Médard en Jalles 8-3- 2014
16 rue Louis Cayx
33160 St Médard en Jalles
tél 05 24 58 53 97
contact : naturjalles06@gmail.com
blog http://naturjalles.over-blog.com/
Objet
Enquête publique 8e modification du PLU Bordeaux Métropole
Saint- Médard en Jalles
Naturjalles a noté que cette modification du PLU ne prend en compte que "les opérations d'urbanisation issues des "50 000 logements le long des axes de transports collectifs"- le Plan des déplacements urbains (PDU) , le PADD, cette 8e modification du PLU ne remet pas en cause les principes fondamentaux et les orientations stratégiques fixées dans le PLU approuvé en 2006: depuis 2006 il y a eu 7 modifications du PLU portant pour la plupart sur des zones naturelles urbanisées depuis et rien sur ce qui permettrait de lutter contre le changement climatique, les modifications proposées sont bien modestes (pour ne pas dire inexistantes) par rapport aux enjeux nécessaires pour réduire les émissions de gaz à effet de serre , Naturjalles aurait souhaité voir les préconisations du SCOT (Schéma de Cohérence
territoriale approuvé le 13 février 2014) matérialisées sur le PLU de cette 8e modification
Concernant St Médard en Jalles une seule modification du PLU est proposée, le parc du Bourdieu site inscrit de 28ha mis en 2AU (en constructible à long terme) lors du passage POS en PLU 2006
proposé en "N3"
Naturjalles constate qu'aucune "dispositions particulières au titre de la protection du patrimoine bâti et paysager" n'a été pris en compte sur St Médard en Jalles: St Médard a pourtant sa "ville de pierre" dont un recensement s'avérerait indispensable afin de construire du "nouveau" s'insérant dans le bâti existant: le PLU de Bordeaux a établi un secteur de tissu d'échoppes à préserver ( représenté sur le PLU par le codage UMep / UMep+)
c'est ainsi que nous voyons disparaître le patrimoine ancien comme les "échoppes" témoin architectural du 19e s (photo jointe de la magnifique maison Avenue Montaigne livrée à l'abandon) d'autant que le PLU de l'Avenue Montaigne classé en "Secteur centre ville" ( Ucv) est bordée de l'indication "HF 12" hauteur des futurs immeubles remplaçant les "échoppes"
- Naturjalles demande le respect selon les "Annexes du PLU: Servitudes d'utilité publiques" et l'application tel qu'il est précisé dans les Servitudes AC1 "Protection des monuments historiques inscrits et classés", AC2" Protection des sites et des monuments naturels inscrits et classés" et AC4 " Patrimoine architectural, urbain et paysager", ces servitudes instituent pour leur protection et mise en valeur "un périmètre de visibilité de 500m dans lequel tout immeuble nu ou bâti visible du bâtiment protégé ou en même temps que lui est frappé de la servitude des abords " (l'église, le château de Gajac sont concernés, pour ce dernier dont la visiblité est gâchée par des parkings et d'affreux hangars)
Naturjalles pour mieux "protéger" cet héritage du 18e s, le parc et le Château du Bourdieu
demande son "classement";
Le Parc du Bourdieu est proposé par la municipalité pour un zonage N3 or les
"Règles écrites du PLU pour la 8e modification du PLU"
La page 360: la ZONE N3 décrite en neuf points, le neuvième point nous apprend que les
"Carrières et gravières ainsi que les constructions et installations directement liées et nécessaires à leur gestion" sont compatibles avec ce classement
* comme page 353 les "carrières et gravières" sont compatibles avec les zones agro-sylvicoles N2g point 6
tandis que la page 354 précisant les conditions de desserte des terrains par les voies publiques ou privées" en secteur N2g et N2m que "la largeur des accès doit permettre une circulation aisée des engins agricoles et/ ou militaires"
Toujours selon "Règles écrites du PLU pour la 8e modification du PLU"
la page 342 les Carrières et gravières ainsi que les constructions qui leur sont directement liées (installations techniques classées ou non, nécessaires au processus de transformations industrielles) et nécessaires à leur gestion" sont indiquées dans les seuls secteurs A1*, A2* et A3*
C'est pour cela que Naturjalles demande pour le Parc du Bourdieu
- un zonage en N1 (= zone naturelle protégée d'intérêt particulier)
- Et que ce zonage N1 s'applique au secteur "Chemin Cassy Vigney" qui longe le site Inscrit qui lui est toujours sur le PLU en *2AU- 2AUm (= secteur multifonctionnel à urbaniser à long terme) ce qui constituerait un ensemble "trame verte".
- Les Espaces boisés classés (EBC) : Naturjalles souhaiterait l'application du code de l'urbanisme article L130-1 qui "interdit tout changement d'affectation ou tout mode d'occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou
la création des boisements": trop de lotissements fragmentent ces EBC et détruisent la biodiversité associée à ces espaces boisés, certains EBC sont même classés en Upm (pavillonnaire de moyenne densité) ou en N2g (agro-sylvicole) ce qui ne les protège guère.
- Les zones humides
Le zonage N2g ne protège pas les "lagunes" qui sont des zones humides et qui ne
font l'objet d'aucune protection alors qu'elles ont été intégrées dans le
"Document d'objectifs Réseau hydrographique des Jalles de St Médard en Jalles, Site Natura 2000" du fait de leur enjeu majeur que constituent ces milieux .
Le Document d'Objectif du SCOT (schéma de cohérence territoriale approuvé en février 2014 ) impose aux documents d'urbanisme de les identifier en cartographiant les lagunes "remarquables" et de les inscrire en zone naturelle strictement protégée :
par ailleurs une zone de précaution de 200m autour des lagunes est définie dans laquelle
seuls les usages et occupations du sol ne portant pas atteinte à l'intégralité de ces
milieux seront autorisés (voir le SCOT Evaluation environnementale page 130)
Il est regrettable que les préconisations du SCOT ne soient pas prises en compte dans cette
8e modification du PLU qui reste bien en de ça du SCOT.
C'est ainsi que le SCOT Evaluation environnementale inscrit l'ensemble des parties non urbanisées et non artificialisées des espaces importants pour la biodiversité comme les
zones classées en "espaces agricoles naturel et forestier majeur incluant
les sites Natura 2000" ainsi que les sites Inscrits / Classés en "strictement protégés"
voir le DOO, document d'objectif et Orientation A4 ce qui correspond à la trame verte et bleue, il est urgent que le PLU en tienne compte.
- Protection des corridors écologiques
Afin de les protéger et de limiter les risques de pollutions doivent être matérialisés sur
le PLU les prescriptions suivantes (orientations B1 du DOO)
- une bande de 10m de part et d'autre du lit mineur du "fil de l'eau" pour la préserver de l'urbanisation (le PLU préconise une bande de 2m en herbe pour éviter l'effondrement des berges des cours d'eau)
- les ripisylves et autres milieux associés aux fils de l'eau doivent être préservés (ou restaurer)
Doivent être mis sur le PLU en zone N et /ou en EBC et/ou en éléments de paysage
- La préservation d'une bande de 30m de part et d'autre des affluents majeurs de toute
construction ou aménagement susceptible de porter atteiinte aux fonctionnalités
naturelles des espaces (doc joint)
De même les milieux terrestres reliant le site Natura 2000 aux autres réservoirs de biodiversité doivent être "strictement protégés" de l'urbanisation et classés en
"espace naturel et agricole majeur" (vallée de la Jalle en amont)
- Il est urgent de mettre en place une "ceinture de sites de projets agricoles" permettre une relocalisation de la production maraîchère biologique (circuits courts, emplois et moins de gaz à effet de serre à condition de consommer des produits de saison)
Pour Naturjalles
Françoise Couloudou
PJ – Tableau enveloppes urbaines,des espaces de nature urbain,affluent majeur et fil de l'eau (SCOT)
- Photo de l'échoppe Avenue Montaigne
- extrait PLU avenue Montaigne
Avec l'équipement en lampadaires du chemin Cassy Vigney la commune s'est montrée plutôt inconsciente et ignorante des méfaits de la pollution lumineuse...
Voici un rappel de la Ligue de protection des oiseaux et l'association ANPCEN et l'article de ce blog:
Consciente que la pollution lumineuse est la deuxième cause de mortalité chez les insectes, que des éclairages nocturnes entraînent la désorientation des oiseaux ou d'espèces et rompt l'alternance naturelle du jour et de la nuit nécessaire à la vie, la LPO accompagne cette opération ouverte à toutes les communes de France.
Organisé par l'Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l'Environnement Nocturnes (ANPCEN), le concours « Villes et Villages Etoilés » valorise les communes qui agissent pour la qualité de la nuit et l'environnement nocturne tant pour les humains que pour la biodiversité avec un label de 1 à 5 étoiles, en réduisant la pollution lumineuse et évitant ainsi les dépenses budgétaires et les consommations d'énergies inutiles, sans pour autant négliger le confort et la sécurité.
Les inscriptions de cette nouvelle édition sont désormais ouvertes, n'attendez plus pour participer !
Pour participer à cette 6e édition, il suffit de :
L'ANPCEN valorise notamment les communes qui s'engagent dans une démarche de progrès en signant la charte de l'ANPCEN, qui pratiquent ou développent l'extinction complète ou partielle en milieu de nuit, l'utilisation de balisage passif, l'absence de mise en lumière du patrimoine naturel et limitée des bâtiments, ainsi que la marginalisation des lampes à lumière blanche néfastes pour l'environnement.
Le concours vise également à soutenir les municipalités, petites ou grandes, qui maîtrisent mieux la consommation électrique liée à l'éclairage public et l'orientation des lumières. L'implantation de dispositifs à faisceau de rayonnement laser, ou de toute autre technologie, est fortement pénalisée.
Rejoignez les 389 communes déjà labellisées, inscrivez votre commune au concours !
Pour toute question, n'hésitez pas à contacter l'un des correspondants de l'ANPCEN ou les organisateurs du concours par courriel : concours@villesetvillagesetoiles.fr
https://www.lpo.fr/actualites/lancement-du-concours-villes-et-villages-etoiles
