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15 mai 2016 7 15 /05 /mai /2016 10:58
Un livre: Dérèglement climatique : y a qu’à s’adapter…

Dérèglement climatique : y a qu’à s’adapter…

Avec un peu de recul, que penser de la COP21 ? De cet accord mondial sur le climat conclu en décembre à Paris et signé la semaine dernière à New-York? C’est un ratage : aucun pays n’a pris d’engagement contraignant sur a réduction des ses émissions de gaz carbonique. C’est une réussite : tous les pays du monde ont enfin reconnu la gravité de la menace climatique et se sont engagés à faire des efforts. Verre à moitié vide, verre à moitié plein : au fond, chacun peut voir les choses à sa façon, non ?
Non, dit le géographe Romain Felli dans son denier livre (1). Le vrai résultat de cet accord, c’est que l’adaptation a gagné. L’adaptation ? C’est « ce qui reste quand on a tout abandonné« .

Ouvrons les yeux, dit-il : les conférences sur le climat ont beau s’être succédé depuis vingt ans, les émissions mondiales continuent d’augmenter imperturbablement. Et ce ne sont pas les vœux pieux de la COP21 qui pourront y changer quoi que ce soit. Celle-ci a donc marqué un tournant : derrière les grands mots et les grands auto-satisfecit à la Hollande (on a sauvé la planète !), destinés à rassurer le populo et à rallier les suffrages, la réalité est que la « communauté internationale » a définitivement renoncé à réduire (ou même à contrôler) le réchauffement. La vraie décision qu’elle a prise, c’est que le monde entier va devoir s’y adapter, au dérèglement climatique. Cet « évangile de la flexibilité« , dit l’auteur, c’est l’Amérique, et au premier rang ses géants du pétrole et du charbon, dont le poids les rend incontournables, qui l’a mis au point. Et ce depuis longtemps.
Contrairement à ce qu’on croit couramment, les Américains sont loin de négliger les question écologiques. « A la fin des années 70, la recherche américaine sur le climat est à la pointe de la recherche mondiale« . Très vite, les chercheurs comprennent que les émissions de cO2 sont entrain de réchauffer l’atmosphère. L’apologie de la flexibilité émerge au début des années 80. Les économiste ont en effet perçu la menace. Pas celle de la catastrophe climatique en tant que telle, mais celle qui pèserait sur l’économie américaine. Réduire les émissions de cO2, cela briderait l’utilisation des énergies fossiles (pétrole, charbon et pénaliserait lourdement les États-Unis, « tandis que les bénéfices climatiques réalisés s’appliqueraient à l’ensemble de la planète ». Pas ça ! « La question n’est plus alors de combattre une pratique afin d’éviter un changement, mais d’apprendre à vivre avec ce changement. » Par quel moyen ?
Le marché, bien sûr ! Les entreprises privées, les banques, les assurances, les multinationales : elles seules sauront innover, inventer des « solutions« , s’adapter en permanence. Et se remplir les poches…

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https://resistanceinventerre.wordpress.com/2016/05/10/dereglement-climatique-y-a-qua-sadapter/

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commentaires

D
Bonsoir,<br /> <br /> Sur fond de dérèglement climatique et de dérive de la société moderne, je vous présente une fiction surréaliste mais totalement plausible. J’ai suivi, en effet, le parcours d’une famille dont la vie va être profondément bouleversée. Alexandre, le père de famille, fait preuve d’un extraordinaire instinct de survie. Il pressent l’imminence d’une catastrophe climatique et décide précipitamment de tout quitter pour se réfugier avec ses proches en altitude, dans le massif des Bauges, en Savoie. Une microsociété fragile et inexpérimentée va alors se constituer dans laquelle chacun va devoir trouver sa place. Un monde à la fois plus exigeant, mais tellement plus simple à bien des égards se dessine peu à peu. Les protagonistes de l’histoire se rendent peu à peu compte que cette terrible épreuve est finalement peut-être une formidable chance pour eux et pour le monde qui a survécu. Malgré les privations du confort moderne et les dangers qui guettent, le bonheur semble plus accessible.<br /> <br /> Je défends ainsi dans ce livre les principes fondamentaux de toute vie en société : solidarité, respect, éducation et préservation. J’interroge aussi le lecteur sur la nécessaire prise de conscience collective de nos impacts individuels sur la société tout entière. La fin est totalement inattendue et redonne du poids au choix du titre du roman. Après avoir voyagé au creux de ces magnifiques montagnes sauvages et préservées, le lecteur revient à sa réalité avec de nombreuses questions auxquelles il peut entrevoir certaines réponses. Que faudrait-il faire pour que cela n’arrive jamais ? Si cela devait malgré tout arriver, comment nous comporterions-nous nous-mêmes ?<br /> <br /> Si ce roman vous intéresse, n’hésitez pas à me le faire savoir. Je vous invite également à visiter le blog du roman : http://renaissance-le-livre.blogspot.fr/<br /> <br /> Bonne fin de journée.<br /> <br /> Bien cordialement.<br /> <br /> Nicolas Duffaud<br /> http://renaissance-le-livre.blogspot.fr/
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