environnement biodiversité Nature St Médard en Jalles La preuve par SIVENS par Gérard Charollois (Convention Vie et Nature) - Le blog de naturjalles.over-blog.com
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24 novembre 2014 1 24 /11 /novembre /2014 16:11

La preuve par SIVENS.

Ce n’est qu’une vallée où coule une rivière, une vallée comme en possède la DORDOGNE et que convoitent ceux qui ne peuvent voir une forêt sans songer à une usine à bois, un fleuve à une voie navigable, une zone humide à une station d’arrosage pour maïs gorgé aux biocides.

SIVENS et ses défenseurs, zone humide du TARN, n’était connue que des militants et n’avait été que mentionné dans mes éditoriaux, lorsque la mort de Rémi FRAISSE révéla l’ampleur du combat et du scandale écologique et financier à tout le pays.

Comme les autorités auraient préféré que leur victime soit un anarchiste Allemand cagoulé, porteur de barres de fer, venu de loin pour la bagarre. Cela aurait servi la propagande des tenants de l’ordre qui préféreront toujours une injustice à un désordre.

Manque de chance, pour le président et sénateur du TARN, le jeune homme, frappé dans le dos par une grenade de la gendarmerie Française, était un pacifique botaniste sans cagoule, sans barre de fer, mais venu défendre une renoncule.

La gendarmerie avait reçu l’ordre de dégager par la force extrême les manifestants. Il fallait libérer le chantier de leur lucratif barrage commandé à une entreprise amie pour le coût de neuf millions d’euros.700 grenades furent utilisées dont 242 grenades offensives, interdites d’usage à l’avenir.

Mais le barrage ?

Vont-ils tuer Rémi FRAISSE une seconde fois en détruisant la zone humide ?

Ce qui se passe là-bas, c’est ce qui advient tous les jours, partout en ce pays. 180 hectares disparaissent, chaque jour, sous l’asphalte et le béton.

Mais, vous savez bien : « avec ces écologistes on ne peut plus rien faire. Ils sont contre tout » !

Et puis, « Il ne s’agit jamais que d’un petit barrage ici, d’une petite route là, d’une extension modeste, d’un aménagement humble et tellement nécessaire » !

C’est ainsi que les hommes cancérisent la terre, couvre sa surface de pustules, retirant à toutes les autres formes de vies le droit de vivre.

L’aménagement du territoire n’a rien d’un plan construit, déterminé, limité, raisonné.

Non, c’est un grignotage systématique, infini, généralisé.

Infini ?

Non, car le monde lui est fini et dès lors la croissance purement quantitative sera une impasse.

SIVENS est un symbole, une illustration sanglante et criminelle d’une société criminelle envers l’arbre, l’animal et l’homme.

En DORDOGNE aussi, près de chez vous, il y a des SIVENS.

Regardez avancer partout la marée du béton et de l’artificialisation.

Mais, « c’est pour l’emploi, le progrès, le bien-être des populations » !

Le jour où ceux qui dirigent, c’est-à-dire qui financent, auront compris que la

« croissance quantitative » ne génère ni emploi, ni progrès, ni bien-être, mais que c’est en réconciliant l’humain avec la biosphère que se résoudrons les problèmes de notre temps, il n’y aura plus de SIVENS et des jeunes gens de 21 ans n’auront plus à perdre la vie pour préserver l’essentiel, une fleur, des appétits malodorants affectant des élus locaux.

Gérard CHAROLLOIS

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