environnement biodiversité Nature St Médard en Jalles Le "Monde après Fukushima" sur ARTE (ou sur Internet): documentaire de Kenichi Watanabe (Japon, 2012, 77 mn). ARTE, Rediffusions : mardi prochain 18 mars à 9h55 et mercredi 2 avril à 1h15. - Le blog de naturjalles.over-blog.com
Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de naturjalles.over-blog.com
  • : Association de défense de l'environnement sur St Médard en Jalles et ses communes limitrophes (Saint-Aubin de Médoc, Le Taillan-Médoc, Le Haillan, Mérignac, Saint-Jean d’Illac, Martignas sur Jalle, Le Temple, Salaunes)
  • Contact

Recherche

Liens

12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 17:01
Le "Monde après Fukushima" sur ARTE (ou sur Internet): documentaire de Kenichi Watanabe (Japon, 2012, 77 mn). ARTE, Rediffusions : mardi prochain 18 mars à 9h55 et mercredi 2 avril à 1h15.

Comment vit-on trois ans après cette catastrophe?

Le monde après Fukushima : "Une catastrophe illimitée dans le temps". A voir ou à revoir sur Arte

À quoi ressemble la vie des gens trois ans après une catastrophe nucléaire ? Entre résistance et désespoir, le documentariste japonais Kenichi Wabanabe raconte dans un documentaire exceptionnel et poignant le triste quotidien des habitants de la région de Fukushima : la non-vie, la vie le coeur arraché, la vie au jour le jour. Réalisé en 2012, "Le monde après Fukushima" est toujours d'actualité. Hélas. Arte le diffuse le 18 mars, puis le 7 avril. On peut aussi le visionner en ligne sur le site internet de la chaine franco-allemande : cliquer ICI

Et le monde entier découvre l'existence de Fukushima

Japon, vendredi 11 mars 2011, 5 h 46 mn 23 s UTC, soit 14 h 46 mn 23 s heure locale. Un séisme de magnitude 9 provoque un tsunami monstrueux : une vague de 15 à 30 mètres de haut submerge la région de Fukushima, au nord-est de Tokyo. Parcourant jusqu'à 10 km à l'intérieur des terres, elle ravage près de 600 km de côtes et détruit partiellement ou totalement de nombreuses villes et zones portuaires : 18.000 personnes meurent ou disparaissent. Le 12 mars, le monde entier découvre que le tsunami a provoqué l'accident nucléaire de la centrale de Fukushima-Daïchi, classé comme la catastrophe de Tchernobyl en 1986, au niveau 7, le plus élevé de l'échelle internationale des "événements" nucléaires.

Victimes mais "debout"

Watanabe a voulu donner la parole aux victimes de l'accident. Bouleversant. Le réalisateur est allé partout. A 50 km de la centrale, où l'on voit des mères accompagnées leurs enfants irradiés chez le médecin pour leur contrôle obligatoire, jusqu'à 250 km de là, à Tokyo, la mégalopole de 30 millions d'habitants que les autorités ont envisagé d'évacuer, en mars 2011. En passant par une zone de pêche à 160 km au nord de la centrale, où l'on pêche toujours des poissons fortement contaminés, sans oublier Hiroshima, à 850 km de Fukushima. Tous victimes, tous profondément malheureux. Mais tous "debout".

Vivre, est-ce juste "exister" ?

Fukushima, c'est "l'île de la Fortune", en japonais... Aujourd'hui, la Fortune est partie. Reste le malheur des mères, institutrices, agricultrices et agriculteurs, pêcheurs... Les larmes sont étouffées, les mots dignes, courageux, émouvants mais précis pour évoquer la douleur qui accompagne depuis trois ans, au nord-est du Japon, chaque petite chose de la vie quotidienne. Avec les priorités et les obsessions qui sont désormais les leurs : se protéger, protéger les enfants, se nourrir, comprendre... Chacun pose à sa manière la question fondamentale : vivre après la catastrophe nucléaire, est-ce vivre ?

Nettoyer "l'innettoyable"

-> la suite sur

http://maplanete.blogs.sudouest.fr/archive/2014/03/11/fukushima-une-catastrophe-illimitee-dans-le-temps-1018208.html

Partager cet article

Repost0

commentaires